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Velours
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Cet ouvrage s'adresse aux " trop tôt partis ", aux enlevés, aux regrettés, à cette soeur noyée, à ce père à la mémoire trouée par la maladie... Autant de fantômes invoqués dans un texte litanique où se dévoile l'incompréhension d'une femme exilée parmi les vivants.
Texte hommage ou texte requiem ? Avant d'être cela " Musique de vie " est un défi lancé à la mort qui rompt toute communication possible. Mais il laisse aussi une place à l'amour, au pardon, au bonheur et à sa fragilité.
Aînée d'une famille de quatre enfants, l'Auteur est promise à une carrière de médecin mais le destin en décide autrement et c'est vers l'écriture et les enfants qu'elle se tournera.
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Au nord d'Haïti de 1976 à 1987, Arthur, enfant de famille d'agriculteurs vit dans l'insouciance.
Orphelin de père, il est bercé par l'amour de sa mère et de ses soeurs. Entouré de ses camarades d'enfance, il part souvent vers de nouvelles aventures à travers bois, forêts, rivières et montagnes. Il est alors le plus heureux au monde.
Mais en janvier 1988, il est arraché à son pays et à ses attaches afin de poursuivre ses études en France.
Séparé pour la première fois de l'amour de sa mère, tristesse, solitude et nostalgie l'envahissent. L'éloignement de sa terre natale, terre nourricière, et le changement des valeurs de la société dans le quotidien du jeune garçon l'affectent. Pour faire face à cette situation devenue trop pesante, il se réfugie alors dans des relations épistolaires avec des amis qui deviennent pour lui comme des frères de sang et se crée son propre univers qui lui permettra de patienter jusqu'à son retour sur le sol qui l'a vu naître.
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9782351673270 Cet ouvrage a pour vocation de combattre les préjugés persistants sur les Africaines et de montrer combien les femmes ont eu un rôle déterminant dans le développement des pays pauvres.
L'auteur/narratrice a quarante ans, elle a vécu au Cameroun avant de venir en France en 2002. Son père instituteur a jugé bon d'instruire ses filles malgré les habitudes en vigueur dans le village.
La narratrice puise son inspiration dans les souvenirs de sa vie de femme... Elle raconte l'histoire de plusieurs d'entre elles : une grand-mère dont le mari était polygame la battait et la partageait avec d'autres hommes ; une femme qui est mise à la porte et déshéritée par ses frères parce qu'elle n'a pas de mari ; d'autres à qui l'on refuse le droit de vote et qui ne se sont pas laissé faire ; une jeune fille de quatorze ans enceinte qui a pu continuer ses études grâce à sa mère ; une directrice d'école très appréciée mais harcelée par les instituteurs qui ne la respectent pas...
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Tout commence là... récit authentique d'une enfance effroyable cachée derrière une vitrine de bonheur
Eric Branger
- Velours
- 3 Janvier 2012
- 9782351673669
Un quadragénaire dans une chambre d'hôpital psychiatrique.
Un homme qui n'a aucune maladie mentale.
Un homme qui à première vue n'a rien à faire ici.
Un père de famille qui a tout pour être heureux.
Un homme qui a réussi dans la vie, mais reste l'ombre de lui-même, au bord du suicide.
Un flash-back de 40 ans pour comprendre ce qui a pu se passer pour que la vie d'un " monsieur tout le monde " bascule de la sorte.
Tout commence là est le récit authentique d'une enfance effroyable cachée derrière une vitrine de bonheur.
Tous les bénéfices de la vente du livre, revenant à l'auteur, iront à la petite enfance maltraitée.
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" Depuis toujours, j'ai voulu tout diriger. TOUT, comme un homme. Je pense que ce désir m'a tellement hantée que c'en est devenu une seconde nature. voire ma nature. Et dès lors je suis devenue une emmerdeuse.
À ma naissance déjà, j'ai dirigé les actes de ma mère. Au début et à son insu, je lui ai imposé de me garder en elle, puis avec elle, et pour finir j'ai réussi à faire en sorte qu'elle m'aime, je suis devenue son indispensable, l'enfant dont on ne se séparera jamais. " Ce récit est une autofiction qui a la puissance d'un roman d'aventures, dont l'ordonnance et la construction nous font découvrir en alternance la vie quotidienne d'une mère de famille bourgeoise qui met toute son énergie à être conforme à ce que l'on attend d'elle, les réminiscences d'une enfance totalement hors normes, passée dans la précarité, la peur et l'errance, mais aussi son combat pour accepter un passé qui vient sans cesse hanter son présent et influencer ses comportements. Ce livre bouleversant et plein d'humour est aussi une formidable leçon de courage, d'amour et d'espoir.
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En 1949, année de naissance de l'auteur, tandis que la France métropolitaine se relève péniblement de la dernière guerre, la MARTINIQUE est départementalisée depuis seulement trois ans.
C'est à SAINT-PIERRE, dans ce décor dont on ne parle plus beaucoup depuis l'éruption de 1902, qu'un petit garçon au regard attentif nous raconte sa vie dans ce théâtre à ciel ouvert où chacun est un acteur qui tient tout naturellement son rôle sous le regard affamé de l'enfant aux yeux tristes.
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Ces lignes présentent l'environnement de l'enfance, la jeunesse de l'auteur, pour la période 1940 à 1963.
Ce commentaire partiellement autobiographique et sommaire est accompagné d'actions qui se sont déroulées pour la plus grande partie, dans les régions Provence, Dauphiné, Savoie ou Paris.
Les légendes, les anecdotes, les faits divers et locaux de la vie se mélangent avec les points importants de l'évolution du monde.
Les descriptions de la vie campagnarde de l'époque montrent ses habitations, ses travailleurs, les coutumes, les activités, qui alternent avec les problèmes de tous les jours.
Certains noms ne sont pas cités, ou sont modifiés, afin de préserver l'anonymat, la discrétion et ne pas froisser les susceptibilités de contemporains. Mais certains reconnaîtront des lieux, des sites, des éléments ou l'environnement. Pour apporter des précisions et détails concis sur ce que j'ai retranscrit avec mon interprétation, je me suis appuyé sur des revues, journaux, livres et des archives.
Ces dernières se rapportent à des événements de la région de Dieulefit, qui vont bien au-delà des dernières décennies.
Je vous laisse donc prendre connaissance, apprécier, méditer et critiquer, mais ma seule intention est de vous faire passer un agréable moment dans le concret et le réaliste de la vie de cette période.
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Juin 2009, une chambre d'hôpital, deux êtres qui se sont aimés se retrouvent, peut-être pour la dernière fois. Un dernier mot, un dernier soupir. 11 ans ont passé, restent les souvenirs. Les meilleurs. Reste aussi cet héritage, le plus beau témoignage : 2 enfants.
Je voulais être là, dans cette chambre, quand d'autres n'y étaient pas.
Qui n'a jamais été seul ? Perdu au milieu des nuits ? quand la vie ne tient qu'à un fil, que son malheur semble unique, incommensurable. Et puis arrive par magie cette chanson dans la chaîne hi-fi, il est tard, trop tard, le chanteur hurle tous les cris les SOS, cet air a été écrit pour moi, pour des milliers d'autres aussi, comme si la profondeur de la détresse était universelle.
Je décide alors d'écrire une lettre à mon ex-femme, exulter ce divorce que je refuse, et puis je n'ai pas eu le courage de poster le courrier. La lettre s'est transformée en livre. Aura-t-elle eu le temps de le lire ?
Mon amour entier, mes sentiments vrais valent-ils un hommage ?
Cette histoire est commune ? Pour moi elle est unique. comme la vôtre.
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Célia Catarino retrace sans fausse pudeur sa lutte bouleversante pour sa survie et son intégrité.
Elle raconte son enfance à la campagne dans un Portugal réduit à la misère par la dictature de Salazar.
Petite fille mal-aimée par sa mère, elle vit au rythme des gestes quotidiens dictés par un sens aigu du devoir, toujours en quête de l'amour maternel.
Mariée de force, le sort s'acharne contre elle, lorsqu'elle perd son garçon de 26 mois.
Malgré le carcan de son éducation et les tragédies qui vont émailler toute sa vie, elle reste debout, digne et garde espoir...
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Guide de survie à l'usage des fonctionnaires territoriaux
Claire Lagon
- Velours
- 9 Juin 2011
- 9782351673164
" Les fonctionnaires sont des privilégiés. " Voilà une idée répandue ; mais, pas si tranquille que ça, la vie d'un serviteur public !
Plongée au coeur du système, l'auteure décrit son environnement, la Fonction Publique Territoriale, sans parti pris sous la forme d'un essai drôle, au vocabulaire parfois cru, qui pourrait bien changer les opinions.
Ce récit retrace la vie du fonctionnaire de sa naissance à son départ et brosse son portrait, que l'on découvre par petites touches successives.
Un Vrai remède à la déprime !
Laissez-vous guider.
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Récit autobiographique, vécu par l'auteur comme un véritable roman de sa vie. Celle-ci est partagée entre son pays natal, celui de son exil, et enfin, celui de son adoption : la France. Tout commence à l'aube des années 1940, dans une petite localité du Nord-Est du Rwanda où le temps s'était arrêté avant le moyen-Age.
A l'âge de 8 ans, comme guidé par une étrange magie, le jeune garçon, jusqu'ici immergé dans la nuit du village, retrouve la lumière avec l'Ecole missionnaire. Il rencontre ainsi le premier " homme blanc " drapé dans sa légende, celle d'appartenir à la " race des hommes civilisés ".
L'aventure ne s'arrête pas là. Les études l'attirent ; le séminaire d'abord chez les Pères Salésiens. Il finit sur les bancs de la faculté de Médecine de Besançon. Nous sommes en 1970. L'auteur a 29 ans. Trois années plus tard, après s'être exercé dans quelques spécialités à Paris, il ressent l'envie de retourner travailler dans son pays natal. La déception est totale ainsi que l'incompréhension. La politique sectaire avait tout gangréné au " Pays des Milles Collines ". Le jeune toubib et sa famille nombreuse se lancent sur le chemin de l'exil, au Zaïre de MOBUTU d'abord, puis en France, celle de Mitterrand en 1981.
Il a fallu tout reconstruire de zéro dans cette " nouvelle France ", née des années de crise, secouée par le débat sur l'immigration, partagée entre l'accueil et le rejet et à laquelle je tenais tant.
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La naïveté peut parfois amener une personne à être manipulée. Moi, Alyssa, jeune fille timide, je l'ai découvert à mes dépens.
Suite à un déménagement, ma vie va basculer. Je vais alors vivre un enfer, subissant coups, abus sexuels et humiliations parfois publiques.
La rencontre, avec cet être narcissique, aura été un tournant de mon existence. Il se servira de moi pour assouvir ses besoins, inventant sans cesse des jeux pervers dont la règle principale restera : Je suis " le maître ", tu dois m'obéir.
Aujourd'hui, 12 ans plus tard, je prends ma revanche face à la vie et je souhaite, à travers mon expérience, montrer que la naïveté peut démolir, mais aussi que les couloirs des collèges et lycées peuvent être le théâtre de scènes terriblement destructrices pour l'intégrité physique et morale de certains élèves.
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Mes fantômes familiers Tome 2 ; mémoires de mes vingt ans à mes quarante ans
Enselme
- Velours
- 19 Juin 2012
- 9782351673959
Dans le deuxième tome de son livre, " Mes Fantômes familiers ", l'auteur poursuit la narration du cours de sa vie, avec toujours un certain humour teinté de gravité.
La fin de sa jeunesse, celle de ses études, son mariage et d'autres faits qui le feront, à nouveau, basculer dans une autre vie.
Maintenant définitivement fixé en France, il suit son chemin avec des heurts et des malheurs pour atteindre ce qui devrait être sa maturité. Il a beaucoup de mal à l'assumer et à s'adapter à sa nouvelle vie.
Il entreprend ce qui sera le grand but de son existence : peindre. Nous le verrons cheminer à la recherche de sa voie dans le maquis de l'art. Son mariage et son travail de professeur l'amènent dans une autre région. Il découvre la Province, son charme et ses règles. De nouveaux paysages s'offrent à lui dont il fera son miel.
Le tout est narré sans pudeur mais sans exhibitionnisme. D'une manière légère, dépourvue de nostalgie, il déroule sa vie avec une certaine distance pour se protéger de souvenirs trop cuisants.
Pour mieux faire comprendre la façon dont il se construit, il parle de sa saga familiale, décrit l'Histoire en même temps que son histoire, son cheminement dans cette époque marquée par la guerre d'Algérie, son pays natal, qui lui devient étranger.
Le cap de la quarantaine et de graves événements familiaux altéreront son équilibre nerveux.
Vous découvrirez dans le troisième et dernier tome comment il réagira face à tous ces imprévus.
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Mars 1944, j'ai été expulsée de l'utérus de ma mère, aussi rapidement qu'elle m'a exclue de sa vie. J'aurais pu être un enfant mort-né qu'elle ne s'en serait même pas rendu compte ! Elle en avait déjà perdu quelques-uns, cela ne lui faisait rien, froide, sale ivrogne ! J'étais la première fille d'une déjà longue série ! Dix garçons étaient passés par là avant moi, dont quatre morts en arrivant au monde, ou quelques mois après ! Des six garçons avant moi, je ne me souviens que de trois ! J'ai su tout ça par les aînés, les survivants imbibés d'alcool, expulsés d'un utérus sentant la vinasse et la crasse, moi aussi, je devrais être imprégnée de cette substance, pourquoi je n'ai pas plongé dedans, une fois adulte ? Par quel miracle je m'en suis sortie après avoir été livrée très jeune, à moi-même, puis à l'assistance publique ? Mystère, la volonté, je pense, le refus de ne pas devenir comme eux, être ivres, du matin au soir, tous les jours, 365 jours sur 365, un record ! Et le chemin étant déjà bien débroussaillé, il en viendra d'autres, nés eux aussi alcooliques ! un tous les ans ! En tout, ils en ont fait dix-sept, dix-huit, vingt.
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Ariane, au fil de ses jours ; ou sur le chemin d'une différence
Danielle de Sacotte
- Velours
- 11 Février 2013
- 9782351674413
" Ariane, j'aurais aimé la connaître ! " Souhait souvent exprimé.
Vous révéler, au-delà de l'apparence, l'être profond, aimant, déterminé, avec ses espoirs, ses désillusions, sa joie aussi exprimée à certains moments, sera le rôle de ce récit imagé, proche du conte, de l'univers rêvé par Ariane et qu'elle appréciait tellement.
L'écrit de la maman vous fera, lui, cheminer un peu aux côtés d'une famille en quête d'un toujours mieux pour son enfant, que rien n'avait préparé à affronter ce " dérapage " dans l'évolution de son bébé. Le manque de tact de certains médecins, quelques amis qui vous tournent le dos, un quotidien parfois trop épuisant. et votre vie de parents se fissure, ne laissant plus de place au plaisir et à la détente. Mais, le soutien inconditionnel de certains proches rassure, et de la tristesse, de la lassitude souvent ressenties naissent de brefs mais intenses moments de bonheur.
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Après ma séquestration, je voulais écrire ce livre et le dédier à la Vie. à vous inviter à prendre des risques en imaginant que les souffrances que l'on endure au présent pourraient se transformer en un Bonheur qui viendrait de l'Inconnu. Prendre des risques c'est gagner en Liberté, en ouverture sur le Monde.
Je dédie aussi ce livre à toutes les Femmes qui m'ont donné du plaisir. Même si dans mon désir d'homme égoïste, j'ai dû vous faire souffrir, je vous demande de m'excuser car Femmes, je vous aime. Vous demeurerez à tout jamais dans mes pensées les plus secrètes.
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Même au bout de trente trois années de vie en Afrique, au Mali en particulier, en tant que conjointe de Malien, et à travers mes différents séjours en Afrique de l'Ouest, soit familiaux, soit professionnels ou plus personnels, dans des pays comme le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, et bien sûr le Mali, je n'ai pas la prétention d'avoir tout découvert sur les mystères et les caractéristiques de ces contrées, ni surtout la prétention d'avoir tout vu ou tout compris.
Mais ces déplacements, je les ai faits de manière un peu particulière, non conventionnelle, en prenant mon temps, en ayant un regard à la fois naïf et curieux, je l'espère sans trop de préjugés qui me seraient venus soit de mon éducation, soit des clichés émanant de ma culture d'occidentale.
C'est pourquoi je pense avoir fait ces voyages de l'intérieur, avec le regard d'une personne qui avait décidé de venir vivre en Afrique, qui avait en quelque sorte épousé l'Afrique et qui en avait adopté certains modes de vie.
Et c'est ainsi que m'est venue l'idée de ce livre, une sorte de chronique illustrée de ma découverte de ce fabuleux continent.
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Ma jeunesse bouleversée ; femme dans la Résistance ; 1939-1945
Laurence Jeanson
- Velours
- 17 Septembre 2012
- 9782351674093
Après avoir vu son village d'Hampigny, en Champagne-Ardenne, commencer à se vider de ses habitants, l'auteur et sa famille choisissent l'exode, mais l'arrivée de chars allemands décide les siens à rebrousser chemin. Avec les habitants restants, il va falloir faire face, le mot " entraide " va alors prendre tout son sens.
Hospitalisée avec sa soeur, Yvonne, durant l'été 1940 à l'Hôtel-Dieu de Troyes, l'auteur prend pleinement conscience de toute la misère qui l'entoure. A compter de ce moment, les Allemands deviendront pour elle les " Boches ". Une rencontre avec Etienne, résistant et membre d'une famille qu'elle a connue à Hampigny, la convaincra de devenir, avec Yvonne, un membre actif de la Résistance. Cours de tir, préparation des explosifs et des cartes d'identité, sabotages, mission de renseignement et de repérage. autant de souvenirs impossibles à chasser d'un esprit marqué à jamais par cette guerre du mensonge et de la propagande.
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" Pour une jeune fille, durant les années 80, vouloir devenir gendarme relevait de l'utopie. La volonté aidant, mon voeu s'est réalisé.
Pas toujours facile pour une femme de devoir faire face quotidiennement au machisme environnant et au regard des autres, mais finalement les souvenirs restants sont nombreux, malgré les gardes rallongées, la perte de collègues et autres galères. " Témoignage au combien réaliste sur la vie et les difficultés rencontrées par les premières femmes qui voulaient intégrer un corps d'armée peu préparé (mentalement) à les recevoir, " Ma vie de gendarme(tte) " séduit par la simplicité et l'oeil critique mais non acerbe de son auteur.
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Ce livre raconte l'histoire d'un homme né dans une famille modeste dans la région côtière de la Syrie, près du Krak des Chevaliers. Plein d'ambition, il quitte son pays pour la France où il passe un doctorat d'ingénieur suivi d'un doctorat d'état. Passionné de voyages et d'aventures, la coopération française lui offre l'opportunité de travailler dans plusieurs pays africains. à travers ce livre, l'auteur retrace la vie professionnelle et privée de ce personnage, offrant aux lecteurs un diaporama des événements qui ont ponctué sa vie durant un quart de siècle. L'auteur tente de faire voyager le lecteur mentalement dans les pays traversés, en donnant nombre d'informations sur la vie des gens, leurs traditions et croyances ancestrales ainsi que le rôle joué par les femmes.
à soixante ans, le corps de l'homme est plein de cicatrices, mais à force de volonté beaucoup de ses rêves sont devenus réalité.
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Les Pieds Noirs... venus d'Algérie pour la plupart, dont les racines ne pouvaient s'arracher sans douleur. Résignation et respect. Mais il y en eut d'autres, venus d'Afrique du Nord aussi, du Maroc... on les appelait Los Patos.
Le Mâarif. En pénétrant dans ce quartier où j'allais vivre pendant trois années, j'ai su immédiatement que nous devenions des immigrés, des Patos.
Une ville dans la ville, où s'étaient repliés des Espagnols républicains évadés du franquisme, communistes, anarchistes, braves gens, mais aussi, réfugiés là depuis des siècles : des Libanais, des Grecs, des Maltais, des Portugais et même des Arabes, ces antiques colonisateurs. C'est à cet endroit et à cet instant que j'entrais dans le monde méprisé des Patos. C'est ainsi que les Espagnols sans patrie désignaient les Français fraîchement débarqués : " Les canards ".
