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Oh !
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Le premier témoignage au monde d'une victime de " crime d'honneur ".
Souad a dix-sept ans, elle est amoureuse. Dans son village comme dans beaucoup d'autres, l'amour avant le mariage est synonyme de mort. " Déshonorée ", sa famille désigne son beau-frère pour exécuter la sentence. Enfermée dans la chambre voisine, Souad a entendu la condamnation. Le lendemain, elle est en train de laver du linge dans la cour de sa maison. Son beau-frère approche, elle est terrifiée, il l'asperge d'essence, il craque une allumette, elle est brûlée vive.
Aux yeux de tous, cet homme est un héros. C'est ce que l'on appelle un " crime d'honneur ". Ce n'est en fait qu'un lâche assassinat. L'exécutant ne risque rien, il n'est presque jamais poursuivi, encore plus rarement condamné. Plus de cinq mille cas sont répertoriés chaque année dans le monde, bien d'autres ne sont jamais connus. Atrocement brûlée, Souad a été sauvée par miracle. Elle a décidé de parler pour toutes celles qui aujourd'hui risquent leur vie.
Pour dire au monde la barbarie de cette pratique. Elle le fait au péril de sa vie car l'atteinte à " l'honneur " de sa famille est imprescriptible. Brûlée vive est un témoignage bouleversant, mais aussi un appel. Il faut briser le tabou du silence insupportable qui recouvre la mort de ces femmes. Victimes de la loi des hommes.
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Pour la première fois une jeune fille mariée de force en France témoigne *.
Les associations humanitaires estiment qu'aujourd'hui, en France, plus de 70 000 adolescentes et jeunes filles, sont victimes de mariage forcé.
Mariée de force, elle va se soumettre à un homme qu'elle n'aime pas.
"J'avais 20 ans et je rêvais de ce jour, j'ai préservé ma virginité. Il m'a tout pris" Cet homme elle ne l'avait jamais vu, elle n'en avait jamais entendu parlé et pourtant elle va l'épouser. Il a 15 ans de plus qu'elle et comme, elle il vient du Maroc.
" Il est arrivé à minuit et il a fallu que j'aille présenter le thé, mais j'ai refusé. Mon père m'a dit : c'est lui et personne d'autre et tu seras heureuse avec cet homme. La décision était prise avant même que je le rencontre ".
Le mariage est programmé au Maroc.
" J'ai supplié jusqu'à la dernière minute. Tout le monde faisait la fête autour de moi. Ce jour-là j'ai signé ma condamnation à mort. " Le mariage a été célébré en France quelques jours plus tard, et tout aussi facilement dans une mairie de quartier. Désormais elle est sa femme.
" L'amour on ne peut pas parler de ça. Ca a été fait dans une pièce de la maison, en quelques minutes, entouré de la famille " Elle va se soumettre à un homme qu'elle n'aime pas et qui la frappe de plus en plus violemment.
Il aura fallu trois tentatives de suicide pour que ses parents commencent à comprendre.
Aujourd'hui elle ne vit plus avec son mari et va même demander le divorce.
Sa famille n'est pas prête à l'accepter : c'est un déshonneur.
Elle est déterminer à aller jusqu'au bout en témoignant pour faire prendre conscience et aider les jeunes filles victimes de cette horrible pratique.
70 000 jeunes filles mariées de force : la population d'une ville moyenne autant d'horreurs commis en France. Cette terrible réalité est méconnue, grâce au courage d'Anissa, elle va éclater.
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" Sampat Pal peut nous aider " Dans les hautes montagnes et les champs inondés de l'Uttar Pradesh, une des plus miséreuses régions de l'Inde, la rumeur court : une femme s'est levée, seule, face à la loi du plus fort. Elle se nomme Sampat Pal, et elle rétablit la justice, à coups de bâton s'il le faut, pour les épouses battues, les pauvres spoliés de leurs biens, les intouchables maltraités par les brahmanes. Comment cette petite fille, issue de la modeste caste des Gadarias, les gardiens de troupeaux, est-elle devenue une telle combattante ? Une rebelle de la justice ? C'est son histoire qu'elle raconte ici. Enfant, elle a appris à lire cachée derrière un pilier de l'école inaccessible aux pauvres. Mariée à douze ans, elle s'est d'abord défendue elle-même contre l'injustice de sa belle-famille, puis elle a défendu un voisin, l'amie d'une amie... Mais il est dangereux de défier les puissants : des dadas, des tueurs à gages, ont été payés pour la tuer. Avec ses enfants, Sampat Pal a dû tout quitter, sa maison, son village. Elle a alors compris quelque chose : toute seule, elle ne pourrait pas lutter longtemps. Mais si d'autres femmes se joignaient à elle, cinq, dix, cent... alors elle pourrait vraiment aider les gens. Aujourd'hui, son Gulabi Gang réunit trois mille femmes vêtues de saris roses et armées de longs bâtons. Véritable héroïne, Sampat Pal a changé la vie de centaines de personnes autour d'elle, et son combat ne fait que commencer.
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Aujourd'hui, en France, plus de 60 000 petites filles sont excisées.
Chaque année 2 millions de jeunes filles sont excisées. 130 millions de femmes dans le monde ont subi ces mutilations. La tradition voudrait que l'excision augmente la fécondité des femmes, qu'elle garantisse la pureté et la virginité d'une fille ainsi que la fidélité d'une épouse... Dans les faits, cette mutilation barbare met en péril la vie des jeunes filles qui la subissent et les prive à jamais de plaisir, brisant leur vie de femme.
" Deux femmes m'ont attrapée et traînée dans la pièce. L'une, derrière moi, me tient la tête et ses genoux écrasent mes épaules de tout leur poids pour que je ne bouge pas ; l'autre me tient aux genoux, les jambes écartées... Mon coeur se met à battre très fort... " Le témoignage de Khady est celui d'une enfant qui, à l'âge de sept ans, a vécu ce cauchemar, et qui, devenue femme, a pris conscience de la barbarie de cette pratique.
C'est le parcours d'une survivante qui dénonce, avec un courage inouï, ce qu'elle a subi. Une militante qui, sans relâche, se bat dans le monde entier pour sauver des enfants avant l'horreur.
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Loubna Méliane ne baisse pas les yeux et garde la tête haute.
A 25 ans, sa vie est déjà très marquée par la disparition, encore enfant, de sa mère puis celle de son petit frère. Elle porte le fardeau d'une jeune fille du ghetto : les fins de mois impossibles, l'orientation forcée vers un métier qu'elle déteste, la pression insoutenable des garçons du quartier, jusqu'au mariage " arrangé " comme au bled. Elle aurait dû, comme tant d'autres, basculer du mauvais côté ; elle s'est révoltée.
De toutes ses forces, Loubna a émergé du ghetto, comme un espoir pour toutes les cités. Elle le fait pour les autres. Pour tous les jeunes des quartiers qu'elle ne supporte pas de voir dériver vers la violence, la drogue et l'échec. Pour toutes ces filles mises de force sous un voile. Alors Loubna milite, parle, revendique, écoute, propose, réfléchit, sillonne la France. Elle n'a pas une minute à elle.
Pensez-donc : elle veut changer le monde ! Et ne doute pas une seconde que c'est possible. D'ailleurs, elle s'est déjà changée elle-même. Elle est la preuve vivante que dans les quartiers, le meilleur existe. " Des comme moi il y en a plein les cages d'escalier. " " Vivre Libre " est un livre bouleversant, mais aussi un appel à ses soeurs des quartiers : " bougez-vous ! " Un vrai livre d'espoir !
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Ce livre est un cri de colère et de révolte, le témoignage vivant d'un homme qui nous fait partager l'horreur, les souffrances et les émotions d'une maison de retraite banale. Jamais la vérité n'avait ainsi été dite.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Charles Escribano est infirmier, au service des personnes âgées dépendantes. Sa compétence en organisation des soins est reconnue de tous.
Un jour de 2000, il est recruté dans un nouvel établissement. Très vite, son travail devient un combat quotidien : obtenir qu'on respecte les pensionnaires en actes et en paroles (que le personnel les vouvoie, tout simplement !), qu'on tienne leurs chambres propres et eux avec, qu'on veille à ce qu'ils mangent chaud.
Hygiène insuffisante, personnel peu nombreux et mal formé, manque de place... Jean-Charles Escribano et quelques autres s'organisent, dénoncent les maltraitances graves, l'inhumanité quotidienne. Mais ils dérangent.
Cette fois, c'en est trop, Jean-Charles Escribano veut dire haut et fort ce qui se passe derrière les portes en verre et les halls fraîchement repeints de ces maisons qui coûtent cher aux familles.
En 2007, 1 million de personnes sont âgées de plus de 85 ans. En 2020, elles seront 2 millions. Un choc démographique sans précédent. Il est plus que temps d'ouvrir le débat. Et si c'étaient nous qui y résidions oe
Un document poignant.
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Gérard Klein a toujours voulu nous offrir une vision plus calme du monde. Dans L'Instit, il se trouvait confronté, chaque fois, à un problème mettant en scène des enfants, qu'il résolvait avec la passion et le sens de la justice qui l'animent. Va savoir permettait de rencontrer des " gens de peu " qui possèdent savoir-faire et humanité.
Gérard Klein a décidé de poursuivre sa quête mais en s'impliquant et dans le monde entier. Il est parti seul à la rencontre de ceux qui savent aider simplement, avec modestie et sincérité. Loin de ce que nous montrent les médias ou des grandes actions menées par les ONG, Gérard Klein part à la rencontre de personnes qui savent mettre en oeuvre, à leur échelle, des projets solidaires au bout du monde. Une nouvelle solidarité qui nous montre qu'avec peu, on peut faire beaucoup, à condition d'en avoir envie.
Du Népal à la Bolivie, du Maroc au Niger, Gérard Klein nous présente quinze " actions " ingénieuses et généreuses.
Loin du cynisme ambiant et de l'horizon funeste qu'on nous assène quotidiennement, Gérard Klein nous offre un autre regard sur le monde, plus optimiste et plus humain. -
J'ai commencé par un verre ; témoignage d'une descente aux enfers
Geneviève Casasus
- Oh !
- 6 Novembre 2008
- 9782915056785
Comme de très nombreux jeunes gens, Geneviève découvre l'alcool par la fête et la convivialité. Une cuite, puis deux, puis des verres chaque jour. Bientôt des bouteilles. En quelques mois, cette jeune fille timide, issue d'une famille comme les autres, sombre dans la dépendance. Comment boire sans inquiéter ses proches ? Geneviève apprend à donner le change. Faire semblant d'être sobre devient une seconde nature. Elle réussit la sélection exigeante pour être hôtesse de l'air. Une hôtesse souriante et attentive, appréciée par les passagers comme par ses collègues. Elle s'envole vers les plus belles destinations, fait la fête dans le monde entier... En fait, elle boit du matin au soir. Nul ne peut imaginer quelle femme ravagée se dissimule derrière son uniforme irréprochable. Geneviève est alcoolique. Et parce que personne ne s'en aperçoit, personne ne vient à son secours. Jusqu'au moment où viendront les comas, les hospitalisations, les crises de démence, les internements... de nombreux sevrages et autant de rechutes. Aujourd'hui tirée de l'enfer de l'alcool, Geneviève Casasus raconte avec une force rare ses années d'autodestruction et le calvaire qu'elle a vécu pour en sortir. A l'heure où l'alcoolisme chez les jeunes se répand gravement, son témoignage très émouvant apparaît aussi comme un appel à la vigilance.
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« À dix ans, j'ai décidé que je ne me marierais jamais et que plus personne ne lèverait la main sur moi. À commencer par mon père. » Le témoignage exceptionnel d'une nonne bouddhiste qui consacre sa vie aux petites filles menacées par la violence des hommes.
Ani est l'une de ces centaines de petites filles qui, au Népal et au Tibet, se réfugient au monastère pour ne pas être mariées de force à un homme qui les battra et les exploitera. Recueillie par un maître bouddhiste, Ani n'a jamais oublié la peur et la rage de son enfance blessée.
Devenue nonne, elle veut aider toutes les petites filles promises au même enfer. Ouvrir une école. Mais où trouver les fonds ?
Ani a un don extraordinaire : sa voix. Alors elle chante. Et sa musique traverse les frontières. Tracy Chapman, Céline Dion et Tina Turner la soutiennent, elle devient une star en Allemagne, au Japon, aux États-Unis.
En quelques mois, Ani recueille dans son école plus de 50 petites filles de la rue.
Aujourd'hui encouragée par le dalaï-lama, Ani Chöying raconte ici son enfance bouleversante et le destin unique qu'elle s'est forgé. La pauvreté et l'ignorance ont failli la tuer, mais elle a décidé de les combattre de toute la force de son exceptionnelle volonté, pour l'avenir des petites filles en danger.
« Dans ce récit puissant et émouvant, Ani Chöying Drolma nous montre comment passer de la haine à la compassion, de la souffrance à la paix intérieure et de l'asservissement à la liberté. Une belle source d'inspiration et une leçon de vie au service des autres. » Matthieu Ricard
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« J'ai appris à prendre la vie comme elle se présente, jour après jour. Il vaut mieux : chez moi, tout a l'air de partir en vrille. Et pourtant, je suis vivant ! Et bizarrement, heureux, même. Comme s'il fallait avoir eu mal pour savourer de n'avoir pas mal, avoir été malade pour se rendre compte qu'on va bien, frôler la mort pour aimer la vie... » Christophe Mangelle a 29 ans. Depuis huit ans, il lutte presque sans répit contre le cancer : examens, opération, chimio, rémission, récidive... Avec toujours la même peur, peur que ça ne s'arrête jamais, peur d'être seul, peur de ne plus pouvoir aimer, peur de perdre son avenir, peur de causer du souci à ses proches, tellement peur...
Il a fait le pari que sa soif de vivre serait plus forte que la mort. Au plus noir de l'angoisse, il a su puiser de l'espoir dans un sourire ou dans la main tendue d'une blouse blanche. Malgré la douleur qui semble ne pas avoir de limite, malgré l'indignité d'être parfois traité comme un « cas » et non comme un homme, malgré l'enfer de l'hospitalisation, Christophe n'a jamais renoncé ni à la vie ni à son exceptionnelle joie de vivre.
Plus qu un livre sur la maladie, ce témoignage est une rencontre avec un jeune homme unique qui donne à réfléchir sur le goût de notre propre vie.
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Longtemps, Jean-Marie Bigard a pensé qu'il ne survivrait pas aux blessures de son passé. Alors il n'a pas cessé de courir, du Point-Virgule au Stade de France, en passant par l'Olympia et Bercy, devenant au fil de ses spectacles le premier clown de France. Pour la première fois, à 53 ans, il trouve la force de se retourner sur sa vie. Pour la première fois, il nous raconte sur quels chagrins inconsolables il s'est construit, et combien le chemin a été long et douloureux depuis sa naissance à Troyes.
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Comment vivre la fin de sa vie, quand on n'a pas quarante ans et qu'on est mère de famille ? L'automne dernier, Marie-Laure Picat apprend qu'elle est atteinte d'un cancer fatal à court terme.
Sa première pensée est pour ses enfants : que deviendront-ils après sa mort ? Résolue à assumer son rôle de mère jusqu'au bout, elle choisit elle-même une famille d'accueil. Aussitôt, elle se heurte à une fin de non-recevoir : non, ce n'est pas à elle de décider du futur de ses enfants mais au juge, après sa mort. Non, rien ne garantit que Julie, Thibault, Matthieu et Margot seront élevés ensemble. Non, ils n'habiteront pas là où ils ont grandi.
Révoltée par l'aberration de la situation, Marie-Laure alerte les médias. Alors, un extraordinaire mouvement de solidarité se met en place, la presse relaye son message : le courage de cette jeune maman émeut le pays et elle reçoit un soutien inespéré.
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Ce que je ne peux pas vous dire vingt-six collegiens et collegiennes parlent
Collectif
- Oh !
- 16 Janvier 2003
- 9782915056013
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Hélène est née en banlieue parisienne, elle vit avec sa soeur et ses parents. Son père est commerçant, sa mère, femme au foyer. Elle mène une vie " normale " dans un environnement classique, sans heurt du moins.Comme beaucoup d'adolescentes, le monde des adultes la rebute, elle le voit noir, petit, difficile, repoussant. C'est l'alcool qui sera le point de départ d'une spirale qui la mènera aux enfers.A 12 ans, elle finit les verres, le soir, quand sa famille est partie se coucher. Très vite, elle sombre dans l'alcool et fume de l'herbe. Personne ne s'en rend compte, ni sa famille ni ses professeurs. En quelques années, elle est devenue junkie, elle vit de squat en squat, ses amis ou compagnons de route meurent les uns après les autres d'overdoses ; chaque jour est une course effrénée après sa dose... jusqu'à la première tentative de suicide qui la mène de force au centre anti-drogue. Mais à nouveau dehors, c'est la drogue qui l'emporte et la spirale qui reprend.Hélène s'en sort à l'âge de 18 ans après six années gâchées qui ont failli lui coûter la vie.
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mukhtar mai a 28 ans, elle vit dans un village de l'est du pakistan.
son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d'un autre clan. le tribunal du village se réunit immédiatement. pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : mukhtar mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. la peine est exécutée. violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d'autres femmes.
au risque de sa vie elle a décidé de parler. du fin fond du pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. alors elle décide de construire une école. " c'est par l'éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares ", répète-t-elle. déshonorée est un témoignage bouleversant. aujourd'hui mukhtar mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
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" je suis une survivante.
j'ai attendu ma transplantation cardiaque une seule nuit. une nuit sans coeur. la chance d'arriver à temps à l'hôpital, la chance d'être la première sur la liste des receveurs. la " chance " d'un donneur compatible. je me pose toujours la même question : pourquoi moi ? " a 18 ans, le coeur d'aline est épuisé, elle étouffe. son coeur s'arrête. elle se sent partir, la vie s'éloigne, la mort va gagner. si jeune, trop jeune...
comme son père et son grand-père qui ont été emportés par la même malformation cardiaque. hospitalisée, aline va rester de longues heures avec un coeur mort dans son corps. dans l'attente d'un nouveau coeur, celui de quelqu'un qui vient de mourir. un coeur compatible ; un coeur pour lui redonner la vie. aujourd'hui, plus d'un an après, aline a retrouvé une vie normale. un inconnu lui a donné son coeur, la vie a triomphé.
elle est amoureuse, la vie est si belle. le témoignage d'aline est bouleversant. trop de gens meurent encore faute de greffe. et pourtant, nous pouvons tous devenir cet " inconnu " qui a sauvé aline. pour transmettre la vie, dans un ultime acte d'amour.
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Michel Serrault revient sur 60 ans d'une carrière exc eptionnelle. Il se livre avec sincérité. Il analyse avec force et provocation le monde qui l'entoure,
en évoquant pêle-mêle son quotidien, sa passion pour le théâtre, le cinéma, son rapport à Dieu, à la vie, à la famille.
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Quand elle a parlé de son viol, on l'a vite oubliée. Maintenant qu'une femme est morte, elle doit être entendue.
" Je m'appelle Morgane Vallée, j'ai 22 ans. Je ne suis pas juge, je ne suis pas ministre, je n'ai aucun pouvoir. Sauf celui de parler. De parler du meurtre de cette femme, tristement connue comme la " joggeuse de Fontainebleau ", assassinée en septembre dernier dans les bois de Milly-la-Forêt. Je suis la seule qui puisse raconter ce qui, sans doute, s'est passé ce jour-là car, quand j'avais 13 ans, j'ai été enlevée et violée, au même endroit, par le même monstre, selon les propres aveux de mon bourreau. En mémoire de cette femme qui s'est tue à jamais, pour toutes les filles et femmes violées qui n'osent pas, pour toutes les massacrées discrètes qui ont honte, qui ont peur, comptez sur moi pour l'ouvrir. L'injustice ne reculera que si on la dénonce. J'y crois. " L'année où Morgane a été violée, 50 000 femmes ont subi le même drame, qui a détruit leur vie, piétiné leur avenir. On le sait, certains des massacreurs recommencent. Pour lutter contre cette injustice, pour empêcher les criminels de nuire à nouveau, Morgane Vallée a le courage de témoigner. Elle raconte l'enfer qu'elle a vécu et son combat pour que les victimes soient entendues, pour que la justice soit plus efficace. Aujourd'hui, à force de volonté, elle a trouvé un équilibre et vit comme une jeune fille de son âge.
Un témoignage poignant et nécessaire
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Je m'appelle Rubina et j'ai neuf ans.
Ma vie ces derniers mois, c'était génial : je suis allée à Hollywood, ça m'a changé des rats, des poubelles et des toilettes publiques de mon bidonville. Quand on m'a choisie parmi 1 500 enfants, j'arrivais pas à croire que j'allais jouer dans un film ! Et puis avec le succès, l'Amérique, les huit oscars et Angelina Jolie qui me demande un autographe. j'ai cru que j'étais devenue une star. une vraie.
Mais aujourd'hui. nia vie est redevenue comme avant, en pire parce qu'on a détruit nia maison, en mieux parce que grâce à Danny Boyle. le réalisateur du film, j'ai quand même un toit et je vais à l'école. Je veux être éduquée pour devenir une vraie actrice : c'est sûr, j'y arriverai.
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La chômarde et le haut commissaire
Jean-michel Helvig, Martin Hirsch, Gwenn Rosière
- Oh !
- 14 Février 2008
- 9782915056686
« Cher Martin Hirsch, c'est avec beaucoup de plaisir que j ai trouvé votre lettre dans ma boîte. J'accepte votre proposition de continuer à échanger, d'autant que l'idée de correspondre avec vous m'amuse beaucoup : de ma France d'en bas, court-circuiter les échelons hiérarchiques est franchement jubilatoire. Pour commencer, veuillez trouvez ci-joint mon « petit guide du chômard ». » Gwenn Rosière « Ainsi ont commencé six mois d'échange avec Gwenn Rosière. En sa qualité d'allocataire du RMI résidant dans les Côtes-d'Armor, elle avait été invitée à donner son avis sur le Revenu de solidarité active. La qualité de sa réflexion, son ouverture aux autres, sa pertinence et... son impertinence m'ont frappé. J'ai répondu, nous avons poursuivi une correspondance.
Pourquoi la publier aujourd hui ? Parce que mieux que de longs discours, elle semblait la manière la plus naturelle de faire comprendre notre démarche. Ceux qui connaissent le RMI, la survie à 440 euros par mois, savent qu'il faut transformer profondément notre système social. Mais tous les autres ? En sont-ils vraiment convaincus ? Ne trouvent-ils pas plus simple de ne rien changer ? Parfois de ne rien voir ? Avec ce livre, je me suis dit que nous pouvions ébranler quelques certitudes. Je compte sur lui pour accélérer la prise de conscience, pour multiplier les déclics, pour que rien n'arrête la volonté de faire. C'est en cela que j'avais besoin du soutien de Gwenn, de ses mots, de son énergie, de sa sincérité, de son expérience. Lisez bien ses lettres et répondez franchement : vous ne pensez pas qu'on doit y arriver ?
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Paralysé à jamais : ce verdict que lui jette au visage le spécialiste de l'hôpital de Toulouse, Jean-Pierre Moreau le refuse.
Parce qu'il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau se lance dans une course hallucinante à travers le monde, seul en fauteuil roulant, pour trouver la médecine qui va le guérir. Togo, Suède, Etats-Unis, Philippines, Saint-Domingue, Inde... une aventure exceptionnelle qui l'amène à essayer sur lui les remèdes les plus sérieux et les plus délirants, les plus exotiques et les plus surprenants. Parce qu'il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau combine modernisme et tradition (avec l'étonnante acupuncture électrique pratiquée à Dehli), avant-goût des médecines du futur (avec l'utilisation des champs magnétiques de petits aimants), et techniques étonnantes (comme Amaroli qu'il nous fait découvrir).
Parce qu'il ne veut pas mourir, vingt ans après le début de sa maladie, Jean-Pierre Moreau est toujours vivant et il continue de parcourir le monde. Avec de bonnes nouvelles : la sensibilité de ses plantes de pied est revenue ; il est persuadé qu'il pourra de nouveau courir un jour. Parce que je ne veux pas mourir est le récit d'une formidable aventure, qui nous entraîne à l'intérieur des différentes médecines du monde.
Un livre d'espoir !
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" Mariana, Florina, Elena ont entre quinze et seize ans et travaillent comme esclaves sexuelles.
C'est à peu près tout ce que je sais d'elles, mais cela me suffit amplement : je dois sauver ces filles. " Les pays de l'Est sont devenus les principaux pourvoyeurs de filles de l'Union européenne. Selon les rares études dont on dispose, 300 000 se prostitueraient à l'Ouest aujourd'hui. Quant à savoir combien d'entre elles ont été vendues... Probablement la majeure partie. Cela se passe sous nos yeux, dans nos rues, nos bars, nos parkings, le long de nos autoroutes.
Officiellement, autorités, juges, politiques se lamentent, s'offusquent. Dans la pratique, les procès contre les trafiquants sont rarissimes. L'impunité de ces ordures me révolte. Toutes ces filles qui ont connu l'enfer, je leur consacre ma vie désormais, pour leur garantir un endroit sûr où se réfugier si elles réussissent à s'enfuir. Si je ne les aide pas, qui le fera ? Les choses bougent, certes, mais il reste tant à faire ...
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En 1982, à l'âge de quatre ans, Kamran Nazeer s'est retrouvé dans une petite école primaire spécialisée new-yorkaise en compagnie d'autres enfants autistes.
Aujourd'hui, il décide de retrouver ses amis, un rendez-vous 20 ans après. Il revoit quatre de ses camarades, quatre de ceux qui s'étaient surnommés " les idiots ", quatre autistes aux vies surprenantes, déconcertantes, différentes.
Kamran a voulu découvrir le genre de vies qu'ils mènent, ce qu'ils ont été capables de surmonter et ce qui leur reste encore à faire.
André, Randall, Elisabeth et Craig : Un rédacteur de discours incapable de croiser un regard ; un coursier qui se met en colère si l'on touche à son vélo ; une pianiste surdouée ; et un informaticien qui communique ses émotions difficiles par le biais de marionnettes.
Quatre vies et autant de parcours étonnants depuis l'école jusqu'à aujourd'hui.
Laissez entrer les idiots est le récit de ce rendez-vous 20 après, des retrouvailles émouvantes entre Kamran et ses amis autistes.
Laissez entrer les idiots est un récit étonnant et formidable, une exploration rare de la façon dont les gens, tous les gens, apprennent à penser et à ressentir.
Écrit avec une perspicacité hors pair et un sens du témoignage très personnel, le récit de Kamran Nazeer offre une contribution soufflante, majeure.