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Mon Petit Editeur
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Toute de noir vécue ; violée par sa mère
Catherine Salvadori
- Mon Petit Editeur
- 19 Octobre 2016
- 9782342057089
Née en 1957 dans une famille d'artistes de l'aristocratie arménienne, Catherine grandit entre non-dits et secret. Son enfance traumatisée par une mère déficiente et toxique et la mort prématurée de son père ont pour conséquence une vertigineuse descente aux enfers : maltraitance, viols, héroïne et incarcération se succèdent jusqu'à la rencontre avec une psychanalyse libératrice.
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Le harcèlement scolaire est le fait d'être victime de violences physiques ou morales, de manière répétée. Il s'agit d'un fait de société majeur. Insultes, moqueries, humiliations, coups... L'enfant harcelé, dans sa fragilité, est réduit à néant. Ces violences ont non seulement un impact immédiat mais aussi profond sur le comportement. Elles sont à l'origine de souffrances psychiques qui ont poussé certaines victimes à vouloir quitter ce monde ou à adopter des conduites délictuelles. Ce livre a été écrit afin de créer une prise de conscience des conséquences tragiques du harcèlement scolaire ainsi que l'importance de briser le silence.
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Les maisons de retraite sont au centre de nombreuses polémiques et controverses.
Ce récit retrace trois années que l'auteur a passées au sein de l'une d'elles.
Trois années à grandir.
Trois années à pleurer aussi.
Trois années à raconter, parce qu'il est important de révéler ce que les "Grands" croient que l'on peut cacher...
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La vie au coin des rides ; propos facétieux à l'usage des seniors
Annette Lahaye-Collomb
- Mon Petit Editeur
- 15 Septembre 2015
- 9782342039504
"Tu es née quand, Mamie?
-En 1944, juste après la guerre.
-Ah! répond-il, moi je chausse du 44, alors on a un point commun." Quel gamin celui-là, toujours prêt à blaguer. Mais je vois une ombre passagère dans ses yeux ponctuée d'un silence. Il sait qu'à force de jouer à saute-mouton je m'éloignerai à califourchon sur le dos d'un loup qui m'aura isolée du troupeau.
Brusquement, il me demande de lui construire son arbre généalogique.
"Tu vois, lui dis-je, je ne grimpe plus dans les branches de l'arbre, je prends une échelle." À vrai dire, je suis juchée sur une branche assez haute, laissant les jeunes pousses prendre leur place".
Senior ou non, cet ouvrage vous aidera avec beaucoup de malice à prendre des rides sans vous prendre la tête.
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« Ce livre est basé sur une histoire vraie ; la mienne ; la vôtre ? Seuls les noms des personnages et du pôle psychiatrique d'un grand hôpital sont fictifs. Je raconte la vie en hôpital psychiatrique en France telle que je la vois, et sans oublier mon voyage chez les fous. Dans ce livre, j'utilise souvent le mot «fou» de façon non péjorative et à titre d'humour. D'ailleurs, je suis fou, et sur notre belle mère la Terre, nous le sommes tous plus ou moins. Je m'exprime souvent vulgairement aux premier ou second degrés selon l'humeur ; à vous, mes très chers lecteurs, de deviner le sérieux, l'atroce vérité, ou bien l'humour. Je prends souvent un malin plaisir à mélanger le rire et les larmes. Dans tous les cas, je reste sincère, sans langue de bois et je vous livre un avis très personnel de la psychiatrie. Je n'ai pas la prétention d'écrire une oeuvre littéraire, mais un journal de ma vie, une lettre ouverte. »
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Lorsqu'elle a préparé son pèlerinage pédestre qui la conduirait des Sables d'Olonne à Saint-Jacques-de-Compostelle, Isabelle Souchet ne voulait surtout pas oublier son carnet et son crayon. Il semble que déjà, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, dans le fait de capter ce qu'elle qualifie justement de «?moment unique?», germait bel et bien, plus ou moins consciemment, dans la tête de cette femme résolue, l'idée d'en faire un livre. Aussi quand, à son retour, ses soeurs, à l'unisson, lui ont affirmé : «?maintenant, tu en fais un livre?», elle s'est immédiatement et avec la même volonté, engagée dans ce qu'elle appelle «?son deuxième chemin?», cette fois pour notre plaisir de le vivre avec elle. Qui n'a rêvé de prendre un jour son bâton de pèlerin et de se rendre à Compostelle ? Isabelle, elle, a réalisé ce rêve : 1 400 kilomètres à pied, en moins de deux mois, une aventure personnelle qu'il ne tient qu'à vous de partager. « Un petit livre de courage, de sagesse et d'amour de la Vie. » (Paul Toublanc)
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Pendant l'été 1965, la promotion sortante de l'école des Ponts-et-Chaussées a accompli son voyage de fin d'études au Japon. Pour rejoindre ce pays, les jeunes diplômés ont emprunté un itinéraire passant par l'URSS : train vers Moscou, vol jusqu'en Sibérie orientale, ultime tronçon du Transsibérien et traversée vers Yokohama. Le séjour du groupe dans l'archipel nippon, de près d'un mois, fut passionnant, ponctué de visites techniques et de rencontres culturelles. Enfin, le retour vers Paris s'est effectué grâce à la nouvelle liaison aérienne passant par l'Alaska. Comment ces jeunes Français ont-ils découvert, voici 50 ans, ces contrées si différentes de leur pays, quelles ont été leurs impressions, quels incidents ont-ils émaillé leur parcours ? Ayant fait partie de cette expédition vers le « soleil levant », l'auteur a souhaité, 50 ans plus tard, raconter cette aventure. Son récit est exposé sous forme de chronique au jour le jour, rapportant de multiples anecdotes, puisqu'il avait tenu sur place un journal de bord. Ce travail de mémoire permet ainsi de retrouver l'atmosphère des voyages en ces années 60 et de donner une vision de l'URSS et du Japon, vingt années seulement après la Deuxième Guerre mondiale.
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« Je suis autiste atteint du syndrome d'Asperger (une forme d'autisme de haut niveau). Il paraît que je suis intégré et adapté socialement et professionnellement, bien qu'imparfaitement et bien que je ne sache pas trop ce que ces mots veulent dire. Par ce récit, à 53 ans, cadre bancaire, je lève le voile sur mon secret et vous livre à visage découvert, sans réserve ni artifice, qui je suis mais, surtout, qui je veux continuer à être. Je vous offre un témoignage authentique ainsi que ma vision d'un monde artificiel, d'une société qui préjuge et qui rejette la différence. Je vous emmène tout au long de ce livre dans "mon monde", avec mes réussites, mes échecs, mes joies et mes souffrances, dans l'espoir d'entendre d'autres voix se lever et crier : "je suis autiste". Dans l'espoir de voir des esprits s'ouvrir et reconnaître, enfin, notre potentiel et surtout nos valeurs, qui sont aussi notre force. »
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Il ne reste souvent pas grand-chose des lieux et des histoires qui firent la vie de nos parents et grands-parents. « Se souvenir de toits » est un témoin : à travers les différentes adresses où vécut l'auteur, nous voyons défiler toute une époque. « Se souvenir de toits » est un relais du passé vers le futur pour nos descendants, pour qu'ils connaissent les existences d'où ils sont issus avec leurs espoirs, leurs joies, leurs drames aussi, pour qu'ils sachent sur quel terreau leur lignée s'est construite. « Se souvenir de toits » est une trace. Comme les gènes, le livre donne à son auteure l'espoir touchant de rester « immortelle ».
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La reconversion professionnelle d'une femme après quarante ans
Simone Pascal
- Mon Petit Editeur
- 8 Juin 2016
- 9782342052206
« J'arriverai un jour à me «recycler», j'y arriverai j'en suis sûre, mais quand ? Et dans quel état ?...
Quand je repense à ce deuxième stage à la gazette de la ville, cursus obligatoire de ma formation compta/informatique, je me revois dans ce petit bureau exigu, enfumé. Je revois cette femme dont personne n'avait que faire, reléguée dans le coin de la pièce. J'ai peine à croire que cette femme, c'était moi...
Jamais, au fond de son commerce jadis florissant, elle n'aurait soupçonné autant de situations critiques, de détresses et de malveillances autour d'elle.
Par contre, elle n'aurait jamais rencontré autant de gens vrais, aussi solidaires, sincères et compréhensifs que ceux qui sont en souffrance, si elle n'avait pas été elle-même dans cette situation momentanée, le temps de sa reconversion... » -
Françoise revient sur son enfance, celle heureuse mais courte avec sa mère à Paris, puis celle triste car sans affection et très solitaire, dans le sud-ouest. Elle est placée dans un foyer d'accueil composé uniquement d'une femme âgée et acariâtre. Heureusement, elle va rencontrer un instituteur qui a une haute opinion de son métier. En 1958, il lance l'idée d'un journal qui va vivre jusqu'en 1962. De nombreux passages écrits par les élèves sont repris dans cet ouvrage et témoignent de la vie d'une école primaire rurale à cette époque et des méthodes éducatives de ce maître qui s'intéressait à tous les enfants de sa classe, même aux plus défavorisés. Ces méthodes étaient variées, allant du cinéma aux voyages, aux sports, au jardinage... Françoise souffre dans son foyer où l'inconfort règne, mais s'épanouit tous les jours à l'école et elle va réussir ses études et se construire un bel avenir. Elle va aussi découvrir son père... plus tard.
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Décider à 8 ans de partir à la voile à travers les océans. Décider à l'adolescence de construire son propre voilier pour qu'aboutisse le rêve. Hisser les voiles à 24 ans pour plus de vingt ans de navigation. Ce livre retrace douze années d'aventures, réalisées en partie en solitaire avec très peu de moyens, sur les océans Atlantique et Pacifique, de France en Polynésie, de Tahiti au cap Horn puis à la Terre de Feu. Péripéties maritimes (et même terrestres, à travers la jungle guyanaise), humour, sensibilité et parfois coups de gueule en sont les ingrédients. Embarquez, nous larguons les amarres !
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Victime - deux combats pour une identité
Vanessa Perin
- Mon Petit Editeur
- 30 Juillet 2015
- 9782342040906
Vanessa, jeune femme de 19 ans, vient de se faire agresser.
Le 19 août 1999 après midi, sa vie va basculer par les mains d'un homme. Brisée, salie, c'est avec la peur au ventre et la douleur qu'elle rentre au domicile de sa soeur.
Quelques jours avant, Vanessa passait de belles vacances à Nice accompagnée de son fiancé. Tout était si parfait pour deux jeunes amoureux. Jusqu'à ce que cet homme la viole.
A compter de cette minute, elle ne sera plus jamais la même. Porter plainte? Jamais elle n'y aurait songé seule.
Passant de la prostration à la folie, du dégoût à l'excès des corps, c'est un chemin de croix qu'il lui faudra traverser pour se reconstruire une vie. Elle engage une lutte contre cet homme mais aussi un combat contre elle même, à la recherche de son identité volée...
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Max Lagardère, romancier, vit en Gironde avec sa compagne, Clotilde, maniaco-dépressive, et leur fils Alexis.
La maladie mentale au long cours de cette dernière va les mener sur des chemins parsemés de souffrances, d'embûches et de démêlés judiciaires.
Entre manipulations, mensonges et tromperies, il s'en suivra une longue descente jusque dans les méandres de la folie humaine.
Mais Max est à bout et continuer à aimer comme ça lui semble au-dessus de ses forces.
Incapable de donner du sens à sa vie, il s'enfonce inexorablement dans une spirale infernale de laquelle aucune issue heureuse ne semble pouvoir émerger.
Le destin décidera pour lui et mettra sur sa route une jolie trentenaire, Cynthia. Cette dernière l'accompagnera alors dans des tribulations insensées qui les conduiront du golfe de Saint-Tropez jusqu'à cette petite chapelle bretonne, le mêlant ainsi à des mondes dont il ne soupçonnait même pas l'existence.
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"D'habitude, le matin, lorsque je me réveille, je sais où je suis. D'habitude, le matin, lorsque je me réveille, c'est pour vivre une journée que je connais déjà. D'habitude, le matin, lorsque je me réveille, j'ai envie de me rendormir.
Subitement, tout est différent: je me crois dans mon lit, j'ouvre les yeux et ne sais plus où je me trouve. Les murs bougent, disparaissent. Une tente? Mon voyage me revient en tête; je me sens tout excité. Ce soir, serai-je en Italie? Où dormirai-je? Au coeur d'un alpage, dans une forêt, au bord d'une rivière? Qui rencontrerai-je? Par où passerai-je? Le Mont Cenis? Le Galibier? Le Montgenèvre? Y aura-t-il des marmottes, des marmottons, des chamois, des aigles, des vautours, des gypaètes? Je me lève, et prends doucement conscience que, désormais, chaque jour, j'écrirai ma vie, qu'elle ne me sera plus dictée! Pas de temps à perdre, je ne dois pas gâcher la moindre seconde de liberté! Plus tard, lorsque je vivrai à nouveau la routine d'un monde que je n'ai pas vraiment choisi, j'aurai le droit d'être paresseux; mais là, tout de suite, maintenant, il faut se battre, être jeune, vivre fort!"
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Je suis une rescapée de l'aiguille à tricoter. Pourquoi moi ? J'aimerais bien le savoir... Si la pilule a aujourd'hui libéré la femme, elle a aussi empêché des milliers d'enfants torturés par le secret de leurs origines de voir le jour. Au début des années soixante-dix, les candidats à l'adoption n'avaient pas besoin d'aller au bout du monde pour satisfaire leur besoin d'enfant, les maisons d'enfants du territoire français étaient encore bien garnies. C'est comme cela, qu'à l'âge de 6 mois, j'ai rencontré papa et maman. Nouvelle naissance, nouveau nom et appartenance à une famille. La difficulté est de vivre avec cette petite différence presque invisible pour le non-initié mais qui est bien présente. Comment ne pas penser à cette madame X, cette génitrice mystérieuse ? Comment construire son enfance, son adolescence et plus tard sa vie d'adulte sur des non-dits, des silences et parfois des mensonges ?
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Aux portes de la folie et de l'autodestruction, ma dépendance et mon parcours de vie m'ont guidée vers une certaine acceptation et vers une meilleure compréhension et connaissance de moi-même. En d'autres termes, mais avec toute la prudence qui s'impose, je pourrais presque dire que mes boires et déboires m'ont amenée vers une issue qui m'aura permis de ressortir grandie. En vous emmenant sur mon chemin de vie, j'aimerais vous faire partager mes peines, mes difficultés et les aménagements que la dépendance me demande au quotidien. Ce livre est pour moi une façon symbolique de tourner la page sur un passé à présent accepté... Et peut-être pourra-t-il dans l'idéal, apporter un message d'espoir à tous ceux qui sont touchés de près ou de loin par ce fardeau.
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Les coeurs solitaires n'aiment pas le 14 février, moi c'est le 18 parce que c'est le jour où mon fils a renoncé à la vie. À 23 ans, il était beau et grand, ingénieur des grandes écoles, avait tout pour réussir et pourtant... Quand nos corps s'unissent pour faire un enfant, quand le ventre de la mère se déchire pour donner la vie, on ne pense jamais au pire, jamais vraiment ! D'accord pour un peu de fièvre si une molaire doit percer, pour des genoux en sang si le vélo fait des siennes ou un plâtre si le ski est mal assuré mais jamais on ne fait un enfant pour qu'il se tue ! Confronté à l'innommable, au chaos infini que représente la perte d'un enfant, j'ai puisé un peu de réconfort dans les mots des autres. Leurs témoignages d'épreuves tout aussi terribles m'ont aidé à tenir, alors à mon tour, je viens déposer quelques mots à la mémoire de mon fils. Pour comprendre, accepter, supporter mais aussi et surtout pour partager, pour aider ceux qui comme nous, traversent ou ont traversé cette épreuve ô combien douloureuse...
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Mario est un jeune homme presque comme les autres. À 23 ans il est héroïnomane. Bien décider à sortir de cet engrenage, il puise dans l'écriture une forme d'exutoire. C'est à travers un journal de bord que le jeune homme nous invite à voyager entre ténèbres, joies, doutes et peines, d'une vie quelque peu chaotique et surtout dénuée de repères. Laissez-vous emporter dans ce récit intemporel et émouvant d'un jeune homme à la recherche d'une porte de sortie de la dépendance. « J'ai envie de pleurer, de m'assommer la tronche. Je ne ressemble plus à rien. Avant j'étais beau, maintenant je ne suis plus qu'un cadavre qui se tortille dans tous les sens à cause d'une famille de vers émigrés qui circulent dans tous mes organes. J'ai ce mal qui persiste, ce mal qui me bouffe, me ronge, me détruit, m'anéantit ! Un coup de masse pour être dans les vapes et ne rien calculer ; dégueuler mes tripes un bon coup pour m'arracher ce mal de ventre, ce mal indigeste qui ne passe pas ! Mais putain, ça ne passe pas ! Pourquoi ? Combien de temps ? Est-ce qu'un jour ce ne sera plus qu'un mauvais rêve ? Est-ce qu'un jour je serai de nouveau beau? ».
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« Dans trois semaines, si tu es disponible, je t'emmène en Guinée Conakry ». Il ne lui a pas fallu longtemps pour faire son sac. Damien de Vendeuil avait décidé de partir. Il a mis un pied en Afrique, et après plusieurs saisons d'apprentissage, a réalisé ce qu'il voulait être : Il est devenu guide de chasse. « C'est un métier passionnant et déterminant, riche en évènements et en rencontres. Des campements aux villages, des chasses du petit gibier aux safaris des grands animaux, les enseignements sont quotidiens. Il est difficile d'en parler en quelques mots. Sorties de leur contexte, les anecdotes n'ont plus le même sens, la même saveur ». Alors, pour raconter son attachement à la brousse, parler des implications nécessaires à la sauvegarde de la faune sauvage, il a pris la plume. Ce n'est pas seulement le livre du chasseur qu'il était, c'est aussi celui du chasseur professionnel, protecteur de la nature qu'il est devenu.
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« Saint-Georges-de-l'Oyapock. C'est là que je serai dans quelques jours. C'est dans cette petite ville de Guyane française que je vais enseigner dans une école primaire pendant un an. Je n'ai jamais mis les pieds en Guyane, je ne suis pas enseignante. Mais qu'est-ce qui me prend, à quarante ans, de me lancer dans une aventure qui semble s'apparenter à une galère? J'ai ici, en Normandie, un travail, un conjoint, une vie stable, des loisirs, des amis... » Avec humour et sensibilité, l'auteure vous fait partager mois après mois son aventure guyanaise à travers des récits pittoresques. Laissez-vous porter par ses péripéties au fil de l'Oyapock...
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Peut-être peut-on faire quelque chose de ces espaces désertés par l'ambition sociale et les arts divers de la spéculation, bornés seulement par la souffrance ordinaire, par le doute habituel, occupés seulement par le regard. Si dans la vie le regard et l'amour comptent pour quelque chose, alors il me semble que là, peut-être, on a « son mot à dire », que là en tout cas on peut faire le compte des regards attentifs que l'on a su poser sur tout ce qui fait la beauté du monde, sur les arbres, sur les tableaux, sur les livres et sur les rivières, et d'en dire, fut-ce imparfaitement, le bénéfice - apaisement, bonheur, exaltation, consolation - que l'on a pu en tirer.
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« Laurent : Marc, comment est-ce qu'une idée comme celle-ci peut germer dans l'esprit d'un homme de ton envergure et de ton âge également ? Marc : Il y a l'idée d'une part, certes, et son déclencheur d'autre part. L'idée, sous-jacente dans mon esprit, c'est qu'étant jeune homme, en tout cas au sortir de l'adolescence, j'étais assez fasciné par une corporation qu'on appelle "les compagnons du devoir", les "compagnons du Tour de France", j'avais lu avec intérêt "la pendule à Salomon", l'un des ouvrages de Raoul Vergez, lui-même compagnon charpentier et, d'autres écrits comme ceux de Laurent Bastard, Agricol Perdiguier... Ces hommes faisaient vraiment mon admiration et, je me souviens m'être dit plusieurs fois que j'aurais aimé être compagnon, et faire le tour de France à pied. Bon, j'en avais une vision certes un peu romantique. Mais, cette idée-là s'est profondément ancrée en moi, et je n'en avais pas vraiment conscience. Le déclencheur de ce départ fut de faire valoir mes droits à la retraite ! »
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C'est l'itinéraire d'un enfant blessé, délaissé par une mère qu'il adore, tiraillé par une société qui le désavoue. Pourtant il ne perdra jamais espoir, même lorsque ce chef infirmier va lui déclarer sans ménagement : « Ce n'est pas pour te soigner, Jean-Claude, mais bien pour te punir que je te fais cette injection ».
Victime des autres, il subira rumeurs, brimades, chantages et violences physiques. Rien ne lui sera épargné.
Devenu adulte, il mènera longtemps une vie de nomade, au travail comme en amour. Pendant des années, il avancera à travers ce flot ininterrompu d'embûches et de grosses galères.
Mais dès sa prime jeunesse viendra cette rencontre avec l'idole : Johnny Hallyday sera alors la seule personne au monde à exprimer ce qu'il ressent. Ce sera le début d'une vie nocturne trépidante, rythmée par les concerts du chanteur. Un univers envoûtant et un moyen d'expression pour ce fan en quête d'identité. Une histoire d'amour avec passions et parfois aussi désillusions...
Avec une volonté de fer, il ne poursuivra qu'un seul objectif : vivre libre. Sa force : croire en son destin et en Dieu. Ignorant les ordres de ceux qui prétendent contrôler sa vie, il s'affirmera en tant qu'individu. Jugé dès son enfance « irrécupérable » par les assistantes sociales et les médecins, il deviendra pourtant un bon père de famille.
Au-delà de ce témoignage douloureux s'exprime la douce réalité de l'existence placée sous le signe d'un bonheur accessible : celui du quotidien, des petits riens qui font toute la différence. Après soixante ans de combat, porté par son optimisme et sa volonté d'exister, Jean-Claude Duval démontre que chaque être humain a les moyens d'être heureux. Une prouesse que l'on se doit de saluer.
Un cri de révolte, des larmes mais aussi beaucoup d'amour, et même de l'humour : voici un récit poignant qui nous livre une merveilleuse leçon de vie. À méditer.