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Michalon
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Un jour, je serai une étoile ; à Milla, ma fille, pour que tu ne m'oublies jamais
Leslie Demoulin
- Michalon
- 4 Février 2016
- 9782841868155
La lettre bouleversante de Leslie, 33 ans, atteinte d'un cancer incurable, à sa fille, Milla, 5 ans. Une leçon de courage unique.
Pour donner du courage à ceux qui souffrent aussi, et pour laisser une trace, Leslie s'est mise à écrire. Parce que le temps presse, parce que sa fille, Milla, n'a que cinq ans, et que Leslie a peur qu'elle l'oublie, parce qu'elle ne la verra pas grandir, elle a décidé d'offrir à sa fille le récit de sa vie, comme un ultime cadeau, pour faire taire sa peur de disparaître et trouver enfin la paix.
À seulement 33 ans, la liste de ses malheurs est déjà longue : abandon, maltraitance, assassinat, violences conjugales, liquidation judicaire et cancer incurable : un Corticosurénalome. Pourtant, malgré les drames qui ont jalonné son parcours et les épreuves qu'elle affronte quotidiennement, Leslie n'a en rien perdu son énergie, sa joie de vivre et son sens de l'humour.
Composé tout autour de messages et d'adresses à sa fille, un témoignage exemplaire qui esquisse le portrait d'une jeune femme hors du commun. -
Regarder devant : Briser l'omerta autour de l'anorexie des jeunes athlètes
Clara Lesoille
- Michalon
- 11 Avril 2024
- 9782347003111
Dans les sports à visée esthétique ou à contrôle de poids, l'anorexie athlétique est répandue, mais taboue. À un âge où la puberté bouleverse le corps et la confiance en soi, la pression de la performance pèse d'autant plus sur les adolescentes. Clara, hyperactive et perfectionniste, plonge tout entière dans une pratique intensive de la natation, puis de la course. Du collège aux études supérieures, ses résultats sportifs l'obsèdent. L'hyperminceur à laquelle elle s'astreint déclenche la " triade de la femme athlète " : troubles du comportement alimentaire (TCA), aménorrhée et ostéoporose. Inévitablement, des blessures répétées l'obligent à mettre en pause sa pratique. Elle n'a plus le choix. Pour courir à nouveau, il lui faut accepter d'être aidée.
Avec une sincérité désarmante, Clara raconte sa lutte avec elle-même pour admettre la maladie. Un témoignage d'une rare lucidité sur la nécessité d'accompagner entraîneurs et athlètes dans ces troubles encore mal connus. -
« J'ai décidé de placer ma vie sous les bannières de l'honnêteté, de laloyauté et de l'intégrité. [.....] Or, pour concevoir un enfant, j'ai dû apprendreà simuler et à avancer "hors des clous". » Un mari, des enfants, c'est ainsi que Rosine imaginait sa vie... avant qu'elle ne rencontre Nathalie. Ensemble, elles font le tour du monde, tombent amoureuses et, en dépit de tous les préjugés, décident d'assumer leur histoire. Dès lors, le chemin vers la maternité n'est plus le même. Il faut d'abord « s'autoriser » à faire un enfant ; ensuite se tourner vers l'étranger car, en France, les couples de femmes sont exclus de la procréation médicalement assistée (PMA).
Éprouvant pour n'importe quels futurs parents, le parcours de PMA de Rosine et Nathalie prend le visage de l'illégalité et s'alourdit de difficultés supplémentaires. À elles de dénicher des appuis dans le corps médical pour se faire prescrire les examens requis, d'adapter leur agenda aux allers-retours à Barcelone, de trouver les ressources psychologiques et financières qu'implique cette bataille. Et, une fois l'enfant né, un nouveau combat commence pour faire reconnaître les droits de la mère qui ne l'a pas porté. Épreuve aussi aberrantequ'humiliante.
Rosine Maiolo raconte toutes les embûches qui ont entravé son désir de maternité et déplore, loin de tout militantisme, les situations désespérées auxquelles conduit le retard de la France. Confiante et désireuse d'inviter chacun de nous à faire connaissance avec une famille homoparentale, elle veut croire que la révision des lois de bioéthique aboutira prochainement à « la PMA pour toutes », afin que plus aucune Française n'ait à souffrir d'être une maman hors-la-loi.
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La rage de vivre : Rwanda, 7 avril 1994. Le récit d'un survivant
François-Xavier Nsanzuwera
- Michalon
- 8 Février 2024
- 9782347002992
Rwanda, 7 avril 1994. L'assassinat du président Habyarimana sert de prétexte à de violents déchaînements contre les Tutsis. C'est le début d'un génocide qui, en 100 jours à peine, provoquera la mort de 800 000 personnes. Seul survivant de sa famille, Martin s'est reconstruit une vie en Belgique. Mais lorsque son bourgmestre lui demande de plaider en faveur de l'accueil de réfugiés syriens dans leur commune, les souvenirs affleurent de nouveau. De son ami qui le sauve en le cachant dans une bananeraie jusqu'à son évacuation par la MINUAR, il revit sa longue fuite pour survivre, pour témoigner que la vie est plus forte que la mort. Si l'exil n'a pas manqué de semer sur sa route des épreuves, le racisme et l'intolérance, il mesure le chemin parcouru pour se reconstruire et pardonner.
Un récit qui plonge dans les affres de la violence humaine pour mieux montrer comment la rage de vivre est le fondement de toute résilience. -
Le 29 mai 2018, Jean-Luc Romero-Michel, alors en déplacement, est alerté par un ami : son mari, Christophe, a disparu. Attendu au matin sur un salon dans le cadre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), dont il est le secrétaire général, il ne s'est pas présenté et ne répond pas au téléphone. Ce n'est que quelques heures plus tard que, convoqué au commissariat, Jean-Luc apprendra sa mort.
Passés la brutalité et le choc inouïs de la nouvelle, il lui sera révélé les circonstances de son décès, survenu lors d'une prise mortelle de drogues de synthèse. Pour Jean-Luc, c'est la stupeur, mêlée à un chagrin et une douleur sans nom.
Comment survivre à l'inacceptable ?
Adressée à Christophe, cette longue lettre rédigée sous forme de journal est d'abord une histoire d'amour - un amour non conventionnel ; qui s'impose peu à peu comme une évidence. Un amour fait de voyages, de passions et de combats communs. Mais c'est aussi une histoire de deuil, de douleur et de résilience. L'histoire d'un homme confronté à l'horreur et à l'indignité et qui pousse un cri d'alerte face au mutisme des pouvoirs publics sur l'explosion de ces drogues qui causent des ravages parmi les jeunes et dans le milieu de la nuit.
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Je ne souffle pas, je chante ! l'étonnante histoire de Madame Clarinette
Morgane Raoux
- Michalon
- 26 Août 2021
- 9782841869633
Petite fille, c'est à l'école que Morgane découvre la musique lorsque sa classe de maternelle est choisie pour expérimenter une nouvelle forme d'apprentissage musical. C'est plus précisément sa rencontre avec la clarinette qui fera d'elle une véritable musicienne.
Après le bac, direction Paris où elle intègre le Conservatoire. Commence alors sa vie de musicienne professionnelle au sein de prestigieux orchestres symphoniques. Comment s'imposer quand on est une femme dans ce milieu d'hommes, profondément misogyne ?
À 25 ans, un pneumothorax stoppe net sa trajectoire fulgurante. Morgane perd le souffle, mais pas sa passion, ni l'obstination et la curiosité, qui lui feront trouver un second souffle. Elle s'engage aujourd'hui pour permettre aux enfants d'accéder à la musique, dès le plus jeune âge, dans tous les milieux, toujours dans " l'art de prendre soin de l'épanouissement des enfants ".
Le récit tendre et profond d'une enfant musicienne, vibrante ode à l'éducation artistique. -
" Je souffre d'un désordre. Non d'un trouble ni d'un manque, encore moins d'un handicap. Pour moi, c'est un désordre. J'aime bien ce mot. Il représente un bazar où peu de choses manqueraient et qui n'aurait pas un besoin implacable d'être rangé. C'est ma boîte à couture, avec ses aiguilles, ses pelotes de fils, son découd-vite, ses canettes, son mètre-ruban, des plumes, deux ou trois bouts de ruban souvenir, et je m'amuse à le cartographier. "
Née à Roubaix dans une famille nombreuse d'origine algérienne, Zaïa est frappée dès l'enfance d'un mal auquel, pendant longtemps, elle ne pourra pas donner de nom et qu'elle dissimulera comme une honte : la dyslexie.
À l'école, malgré ses efforts, elle ne parvient pas à lire, encore moins à écrire. Les adultes qui l'entourent la tournent en ridicule et l'accusent de paresse. Zaïa apprend alors à dissimuler, à tricher, à se jouer des contraintes, faisant preuve d'une intelligence qui, si elle ne prend pas une forme ordinaire, est incontestablement aiguisée.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Zaïa quitte le système scolaire sans savoir ni lire ni écrire. Pour trouver un travail, elle doit de nouveau user de persévérance, de ruse et de toutes les ressources de son intelligence. Avide de liberté, elle quitte le foyer familial, mais le chemin vers la véritable liberté sera long. Elle découvrira sa voie à travers la sophrologie, accédera enfin à la lecture et, surtout, s'acceptera elle-même, forte d'une stupéfiante intelligence émotionnelle et créatrice. -
Mon étoile Léo ; survivre à la mort subite du nourrisson
Julie Pestana artero
- Michalon
- 6 Février 2020
- 9782841869411
« Léo, écrire, c'est poser des mots sur nos maux, c'est dessiner d'une jolie plume toutes les lettres qui composent ton existence, c'est pleurer ton absence mais aussi chanter ton passage sur terre, c'est transmettre la leçon de vie que tu nous donnes depuis ton envol. » Le 26 mars 2018, Léo, petit garçon de quatre mois et demi en excellente santé, est retrouvé sans vie chez son assistante maternelle. La respiration obstruée, Léo s'est retrouvé dans ce qu'on appelle un confinement respiratoire. Il est mort asphyxié.
Pour Julie et Charles, ses jeunes parents, le cauchemar commence. Car au-delà du deuil sans nom, une question demeure : comment cela a-t-il pu se produire ?
La mort inattendue du nourrisson (MIN), plus souvent résumée à la mort subite du nourrisson (MSN), touche près de 450 enfants en France chaque année. La MIN englobe les trois morts brutales des enfants de moins de 2 ans, qui arrivent le plus souvent durant le sommeil. En retraçant l'histoire de son « petit astronaute parti pour une mission sans retour », Julie Pestana Artero entend sensibiliser les pouvoirs publics et les jeunes parents sur la sécurité et la protection des tout-petits.
Comment survivre à la mort de son enfant ? À cette question sans réponse, Julie Pestana Artero signe une déclaration d'amour inconditionnel d'une mère à son fils.
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" Nous étions perdues.
Elle, elle négligeait tout, perdue dans les vapeurs d'alcool et les effets toxiques de la drogue. Elle semait derrière elle, comme le Petit Poucet, ses téléphones portables, ses vêtements, ses sacs, son argent, sa vie. Moi, je perdais mon temps à la chercher, à la ramasser, à la retrouver, à la soigner, à la garder. Je perdais mes autres enfants en voulant la sauver. " Récit bouleversant, La Mauvaise fréquentation nous emporte dans la spirale infernale de la drogue dont une mère tente de sauver sa fille.
L'émotion encore à vif, Patricia Compagne raconte la violence des produits, l'impunité des dealers, la déchéance de son enfant, l'impuissance des thérapeutes et tous les désordres familiaux engendrés par cette épreuve. Un témoignage contemporain pour nous rappeler que ce fléau ne touche pas seulement l'autre.
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Mauriac ; la politique des béatitudes
Jérôme Michel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 14 Octobre 2010
- 9782841865291
"Ce qu'il y a de plus horrible au monde, c'est la justice séparée de la charité." Pour Mauriac, une justice sans charité n'est que la forme institutionnalisée de la loi de "l'entre-dévorement". La justice des hommes est trop souvent celle de Pilate si elle n'est rendue qu'au nom des hommes.
Pour qu'une vraie justice puisse être fondée, il faut admettre l'existence du mal au coeur de l'humanité et méditer en conséquence ce qu'il en est de l'homme. La justice, dès lors, appelle son parachèvement par une charité qui est d'abord synonyme d'humanité.
C'est pourquoi il n'y a pas pour Mauriac de question politique plus haute que celle de la justice. Répondre à son appel, c'est contredire le mal.
C'est de la profondeur de sa pensée sur la justice, nourrie par l'écriture romanesque, que Mauriac tira la justesse de vue qui marque son fameux "Bloc-notes" et fit de ce bourgeois catholique et conservateur l'une des voix les plus écoutées de son temps. Face au siècle, Mauriac maintient une double exigence qui, plus que jamais, en fait notre contemporain : juger la politique au nom de valeurs qui ne sont pas politiques, et refuser la politisation de ces mêmes valeurs.
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Née en pleine brousse dans un minuscule village au Sénégal, Saly arrive en France avec sa famille à l'âge de quatre ans, dans la cité Beauval, à Meaux, réputée comme l'une des plus difficiles de France. Elle y vivra une enfance heureuse, insouciante, entre les copines, le rap et les autres familles de la cité qui forment une joyeuse communauté d'entraide et de solidarité.
Nous sommes alors dans les années 90. Avec le film de Jean-François Richer, Ma 6-T va crack-er, tourné à Beauval, le pays découvre la banlieue et sa jeunesse, coincée entre une France qui ne s'est pas encore découverte black-blanc-beur et, pour certains foyers venus de l'immigration, le poids de traditions parfois atroces et barbares.
C'est le cas de Saly, qui grandit au sein d'un foyer polygame où cohabitent les deux femmes de son père et leurs enfants respectifs et découvre un jour qu'elle a été excisée alors qu'elle n'était qu'un bébé au Sénégal. Le choc de cette découverte et le traumatisme lié à la mutilation ont des conséquences très douloureuses. Commence pour la jeune fille une période difficile, d'acceptation et de reconstruction.
En tant qu'aînée de la famille, Saly doit assumer le poids des responsabilités et donner l'exemple. À 15 ans, la jeune fille, qui se rêve chanteuse de rap, se voit contrainte à un mariage forcé. Elle y échappera de peu, et réalisera que seules les études pourront lui assurer sa liberté.
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Nouveaux mondes ; les français et leur avenir
François Miquet-Marty
- Michalon
- Essai
- 5 Septembre 2013
- 9782841867066
Partout se réinventent des manières de vivre, des imaginaires du quotidien, des projets essentiels, des espérances pour demain.
Au delà des grands débats autour de la « crise économique » (austérité, relance, mondialisation, protectionnisme, croissance ou décroissance), c'est tout le sens de nos vies quotidiennes qui se recompose. C'est un changement d'époque et c'est probablement un changement de civilisation. Concrètement émergent trois tendances, trois « nouveaux mondes » :
- Le premier, « post-matérialiste », accorde la priorité à la refondation des relations humaines : reconnaissance, civilités, éthique, respect de l'autre, dépasser la société de consommation ;
- Le deuxième entend actualiser les valeurs sécurisantes : l'autorité, la hiérarchie, le travail ;
- Le troisième part à la recherche de la France, proclamant les vertus de l'identité nationale dans une époque qui les ignore ou les bafoue et se voit contrainte, elle aussi, de redéfinir pour les temps modernes une référence pluriséculaire.
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Depuis vingt-cinq ans, Sébastien Valiela traque ceux que l'on nomme les « people ». Paparazzo, pour lui, c'est d'abord une vocation. De ses premiers « coups » amateurs, à 15 ans, aux planques orchestrées aux quatre coins du monde (États-Unis, Thaïlande.), il revient sur son aventure de chasseur de scoops : les amours tumultueux de Vanessa Paradis, la liaison Depardieu/Bouquet, la rupture DSK/Anne Sinclair, le mariage secret de Jean-Luc Delarue. Mais surtout, il nous raconte, par le menu, comment il est parvenu à photographier le président Mitterrand avec sa fille et le président Hollande avec sa maîtresse.
Au nom du respect de la vie privée, doit-on s'interdire de livrer l'information au public quand celle-ci nous renseigne sur la personnalité de ceux qui nous gouvernent ?
Des confessions sans concessions à la lecture desquelles vous découvrirez les arcanes d'un monde où tout se sait mais rien ne se dit.
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" Ma soeur, ma chère soeur, je te tiens la main et te regarde à travers des larmes que je ne peux plus retenir. Ton sourire s'efface, ta bouche s'entrouve, tes yeux se ferment. Une dernière fois, tu respires longuement, puis c'est fini. Cette mort volontaire, tu la souhaitais, la revendiquais depuis des mois et je n'ai pas su t'en dissuader. Tu refusais l'idée de ta déchéance, ne supportais plus les souffrances de la maladie. Aujourd'hui, j'ai accompagné tes derniers instants, témoin impuissant d'un insupportable suicide assisté. " Chaque année des centaines d'Européens effectuent un voyage sans retour en Suisse pour mettre fin à leurs jours. La Confédération helvétique est en effet l'un des seuls pays au monde à ne pas réprimer le suicide assisté. Il y a un an, après des mois d'hésitation, Daniel Gall a accepté d'accompagner sa soeur dans cette traversée vers une mort choisie. Entre refus et compréhension, espoir et indignation, il nous offre un récit d'une grande pudeur sur cette expérience douloureuse. Un témoignage qui interroge notre rapport à la vie et relance le débat sur l'euthanasie.
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Lorsque la guerre déracine un être de sa terre natale, il ne faut pas croire que s'ouvre sous ses pas un chemin de tranquilité, qu'il n'a plus qu'à continuer d'exister. Sa vie se coupe durement en deux parties, celle qui devient «le pays d'avant» et celle qui devient inévitablement «les pays d'après». Il en résulte une intime souffrance d'exil et un risque de dislocation complète. A plus forte raison lorsque soudain survient un autre pays encore, qui à son tour réclame ses droits.
Comment un homme pourrait-il être habité par trois pays différents, auxquels vient s'ajouter celui de ses propres livres ? Tel est l'objet de ce deuxième volet du triptyque des «Lieux de naissance». Dans Le Pays d'avant, Raphaël Draï narrait son enfance et son adolescence durant la Guerre d'Algérie. Dans Les Pays d'après, il raconte la découverte de la France des années 60, celle du «rapatriement» : la violence du déracinement, le combat pour se reconstruire, la protestation mentale du pays quitté à son corps défendant, puis le surgissement, après l'Algérie et la France, de la terre d'Israël. Il raconte le rapport de force qui s'établit entre ces trois contrées dont aucune ne veut céder le pas - mais aussi comment, cheminant entre elles, une pensée endurante se fait jour.
Quatre décénnies se déroulent ainsi, qui nouent entre elle l'histoire d'un être et l'histoire d'un monde avec leurs déchirement, leurs tâtonnements, leurs miraculeuses rencontres et, survivant à tout, un irréductible espoir de réconciliation.
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Same same but different ; voyage au coeur de 81 femmes qui réveillent le monde
Sandra Reinflet
- Michalon
- 3 Juin 2010
- 9782841865314
Quand Sandra était petite, elle s'appelait Marine Goodmorning.
Elle était déjà auteur, voyageuse, chanteuse. Elle a bien failli l'oublier, jusqu'à ce qu'un accident de voiture lui rappelle brutalement qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Avec son amie Yuki, elle décide alors de partir autour du monde, pour un voyage de 14 mois à la rencontre de femmes de son âge. Des femmes de 25 ans qui portent un projet, veulent vivre leurs envies et ont conscience de l'urgence à se réaliser.
Sportives, créatrices d'entreprise, artistes ou leaders politiques, dans un désert namibien, une prison équatorienne, un cirque australien ou une montagne népalaise, elles ont en commun de prendre des risques pour concrétiser leurs rêves. Portraits et anecdotes retracent ce périple extraordinaire qui est aussi l'histoire d'un apprentissage. Chaque rencontre confirme qu'à remettre ses projets à plus tard, il pourrait bien être trop tard pour les réaliser.
Sandra rêve sa vie, elle ose et vit son rêve jour après jour. Et nous, qu'attendons-nous ?
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" j'ai écrit ce qui m'avait touchée ou fait rire, ce qui avait ravagé ma conscience, des regrets de ne pas avoir su bien faire, des soulagements d'avoir fait mon travail, des images qui sont imprimées dans ma mémoire et ne la quitteront plus...
J'ai écrit ce que l'on hésite à dire. j'ai écrit le meilleur choix que j'ai fait de ma vie : celui d'être un flic. l'obligation de réserve ? ce n'est pas le plus important... " le flic de bénédicte desforges est un témoignage exceptionnel. policier en tenue à la plume acérée, cette jeune femme nous livre en effet une série de chroniques ébouriffantes et bouleversantes sur le quotidien des " flics de base ", ceux que nous croisons tous les jours.
Ses histoires de la rue, celles de la police ordinaire, nous offrent une plongée d'une intensité rare dans l'une des coulisses de notre société. flic, un grand polar du réel, sans caméras ni langue de bois.
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Pourquoi donner la parole à un mari violent ? Quel crédit apporter à son témoignage ? Et comment cet homme peut-il avoir l'indécence de raconter les dix années de sa vie au cours desquelles il a frappé, humilié la femme qu'il disait aimer ? Frédéric Matwies s'est posé mille fois ces questions. Jusqu'au jour où Sabrina, celle qu'il a tant martyrisée, lui a donné son accord - mieux, son aide - pour qu'il témoigne de ce qu'ils appellent « leur cauchemar ». Il revient sur les coups donnés, la honte, les promesses non tenues, « le monstre » qui était en lui et qui revenait sans cesse, « le coup de trop qui l'enverra devant un tribunal, mais aussi son enfance, les services sociaux, puis sa rédemption par des thérapies. Il raconte enfin son autre combat, celui qu'il mène encore quotidiennement, pour « réparer Sabrina ». Il est aujourd'hui « un autre » homme, « soigné ». Et la justice, fait exceptionnel, lui en a donné la plus belle preuve : il y a sept ans, elle lui a accordé la garde de leurs deux filles, aujourd'hui âgées de 12 et 13 ans.
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Interdits d'enfants ; le témoignage unique de parents ayant eu recours à une mère porteuse
Dominique Menesson, Sylvie Menesson
- Michalon
- 8 Juillet 2008
- 9782841864546
Sylvie et Dominique Mennesson sont les symboles malgré eux des révolutions familiales contemporaines. En 1998, après avoir découvert l'infertilité de Sylvie, ce couple décide de devenir parents grâce à une mère porteuse. Cette « grossesse par procuration » étant illégale dans notre pays, ils choisissent de se rendre en Californie, un État américain précurseur en matière de gestation pour autrui (GPA). Après trois ans d'attente et d'espoirs déçus, Mary, leur gestatrice, donne naissance à deux superbes jumelles, Isa et Léa. Sylvie et Dominique sont enfin parents. Mais, en Fance, cette filiation est contestée et leurs filles se retrouvent comme des sans-papiers, enfants de personne. Le couple va devoir affronter sans relâche la justice française pour être reconnu comme le père et la mère de leurs propres filles. Leur combat, soutenu par des personnalités telles qu'Elisabeth Badinter, Geneviève Delaisi de Parseval ou le professeur François Olivennes, va ébranler bien des certitudes et relancer le débat sur la bioéthique. Interdits d'enfants, l'histoire bouleversante d'une famille trop extraordinaire pour notre société et une réflexion intime sur les nouvelles formes de parenté.
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Tous délinquants ? les mythes de la sécurité routière, les réalités de la France au volant
Sylvie Lidgi
- Michalon
- Essai
- 1 Février 2008
- 9782841864386
On ne cesse de le répéter : les Français sont des irresponsables au volant. Et pour recadrer ces millions d'automobilistes dangereux et rebelles, les pouvoirs publics doivent sévir en multipliant les radars automatiques, en faisant pleuvoir les PV et en supprimant à tour de bras des points sur les permis de conduire. Grâce à la sécurité routière, le gouvernement agit pour notre bien, malgré nous. Et peut-être aussi... contre nous ! Dans cette enquête corrosive, Sylvie Lidgi s'attaque aux multiples clichés agités depuis trente ans par les tenants du tout répressif pour imposer leur conception morale de la conduite automobile. Non, la réalité de la France au volant ne peut se réduire à une caricature de chauffard ! Non, l'immense majorité d'entre nous ne transgresse pas les règles ! Oui, nous essayons tous de prendre la meilleure décision possible dans le respect du code de route ! Conducteurs, vous n'êtes pas des barbares mais des citoyens à part entière !
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Police ; des chiffres et des doutes
Jean-hugues Matelly, Christian Mouhanna
- Michalon
- 1 Octobre 2007
- 9782841864225
Depuis de nombreuses années, la publication des chiffres de la délinquance, au même titre que ceux du chômage, sont devenus un moment clé de notre vie politique et médiatique. Après des années d'abattement lié à l'annonce de mauvais chiffres, on s'extasie désormais, depuis 2002, sur l'amélioration constatée avec soulagement par une presse souvent peu critique, qui relaie sagement un discours politique rassurant. La criminalité baisse, la " performance " policière s'améliore. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Pourtant, les chiffres de la délinquance ne relèvent pas d'une approche scientifique, contrairement à ce qu'on voudrait nous fait croire. Cet ouvrage nous propose de plonger dans l'univers des commissariats et des gendarmeries où s'élaborent ces chiffres. À travers des exemples précis, il nous livre certaines des recettes utilisées pour construire les résultats souhaités en haut lieu.
Plus généralement, il nous montre comment s'est construit un système qui, depuis le policier jusqu'au ministre, " piège " l'ensemble des participants. Produire les " bons chiffres " devient leur préoccupation principale, même si cela a des conséquences néfastes sur leur travail, même si cela signifie reléguer le public au second plan, même si cela nuit à la lutte contre la délinquance.
Sous la dictature du chiffre, la réalité est inquiétante et chaotique.
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« Je ne cherche pas à prouver mais à éprouver », écrit Bérengère Lefranc en ouverture de ce livre étonnant. Pendant un mois, en juin 2009, elle a vécu et consigné une expérience unique : le port du voile. Le journal de cette traversée est une mise à nu, au plus troublant de l'intimité.
Sans aucune prétention sociologique ou politique, ce témoignage n'est pas celui d'une femme musulmane, il est celui d'une femme voilée. Que ressent-on losque les traits sont masqués, les formes perdues dans un vêtement ample, quand la moindre expression devient invisible ? Comment affronter le regard des autres, et que vous renvoie-t-il ? Et quelle image face au miroir ?