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La Bouinotte
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En voyage avec George Sand
Marianne Miclon, Gilles Miclon
- La Bouinotte
- 14 Novembre 2018
- 9782369751168
Voici une manière extraordinairement vivante et originale d'aborder l'oeuvre de George Sand, en même temps qu'un formidable témoignage sur l'art de voyager à l'époque. Cet ouvrage passionnant de Marianne et Gilles Miclon est un recueil de morceaux choisis des écrits de George Sand relatifs au voyage.
L'écrivain y consigne ses impressions, face aux paysages et aux villes traversées. Elle livre également quelques « trucs », à la manière d'un guide, sur des lieux recommandables ou, au contraire, à éviter absolument ! Elle témoigne également des nombreux progrès des moyens de locomotion au XIXe siècle.
La révolution des transports, au fil de la plume d'un des plus grands écrivains de son époque.
Présentation de Christiane Sand.
Préface de Gonzague Saint Bris.
Épilogue de Michelle Perrot. -
Comment j'ai fait la guerre
Georges-Félix Madon, Daniel Marquis
- La Bouinotte
- 18 Juillet 2022
- 9782369752028
Aux commandes de ses avions, Georges-Félix Madon, héros légendaire qui donnera son nom à la base aérienne d'Avord, dans le Cher, a traversé la Grande guerre du premier au dernier jour avec une arrogante témérité doublée d'une chance inouïe. Il raconte ici cette aventure ! En tant que sapeur et aviateur. Caporal-pilote au 1er génie en 1914, il est, au moment de l'armistice, capitaine du génie et chef de l'escadrille SPA38. À 26 ans, son palmarès est impressionnant : médaillé militaire, officier de la Légion d'honneur, vingt fois cité, dont dix-sept à l'ordre de l'armée, quatrième au classement des As avec 41 victoires officielles. Il nous livre au travers de ses mémoires de guerre, un témoignage historique authentique, captivant et époustouflant, de la dure réalité vécue par les pionniers du combat aérien, ceux que les fantassins regardaient se battre dans les airs, mais à qui l'État-major avait interdit l'emport d'un parachute.
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Emmanuel Delorme : Chansonnier incorrigible et communard berrichon
Jean-Pierre Gilbert
- La Bouinotte
- 10 Octobre 2024
- 9782369752516
Que sait-on d'Emmanuel Delorme ? Certes, ce berrichon natif de Saint-Amand-Montrond, chansonnier un peu oublié auteur de plus de deux cent chansons, journaliste à la carrière intermittente, communard et malheureux proscrit, a écrit une des premières « Internationale » qu'il chanta à Genève en 1871 pour les exilés, mais il n'est que peu cité au nombre des chansonniers du XIXème siècle.
Ce livre/enquête sur Emmanuel Delorme ne prétend pas révéler l'existence d'un génie méconnu mais veut rendre au Berry un chansonnier talentueux, artisan obstiné de la chanson populaire, ce phénomène répandu dans toute la France avec les goguettes d'autrefois.
Un florilège de chansons, une table chronologique et une table des noms cités complètent l'ouvrage. -
La vocation. C'est le mot qui vient spontanément à l'esprit quand on suit le chemin parcouru par Jean-Paul Renault, l'auteur de cet ouvrage, ex-médecin de St-Gaultier, dans l'Indre. Une vocation née très tôt dans la tête de l'enfant qu'il était. Mais comment aurait-il pu en être autrement ?
Fils, petit-fils, arrière petit-fils de médecins de campagne, sa voie était, pour ainsi dire, tracée d'avance.
Quatre générations de toubibs dans une même famille !??Et de la vocation au sacerdoce, il n'y a qu'un pas que tous franchirent. Ces parcours, y compris le sien, Jean- Paul les analyse avec lucidité et sincérité, laissant échapper ici ou là, au travers d'anecdotes, le fabuleux amour du métier qui les habitait tous.
Un récit souvent émouvant où l'auteur rend hommage à un père vénéré et où il se découvre, avec ses forces et ses faiblesses. Ceux qui le connaissent bien retrouveront l'homme qu'il est : l'adepte du culte de la famille, de l'amitié, des plaisirs et des joies simples de la vie.
Les autres découvriront ce qu'était le quotidien d'un médecin de campagne pour qui les patients n'étaient pas d'abord des pathologies, mais des gens qu'il fallait soigner, à travers le portrait d'un homme attachant, déconcertant parfois, chaleureux toujours.
Un beau témoignage.
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« Les objets ont une histoire, ceux qui les ont utili- sés leur ont donné une âme ». Ainsi s'intitule la ru- brique que Jeanine Berducat mène depuis trois ans dans le journal L'Écho du Berry. Semaine après semaine, elle y a présenté des objets an- ciens, devenus désuets, provocant l'enthou- siasme des lecteurs, à l'évocation de ces effluves d'hier : le parfum des fruits secs qui emplit la bourolle, l'empreinte d'une fleur sur la livre de beurre, la plume Sergent Major qui crisse sur le papier, la lumière vacillante de la lampe à pétrole qui dessine des ombres sur les murs, les éner- giques coups de battoirs sur le linge, les pages de l'almanach qu'on feuillette à la veillée, le rythme régulier de la faux armée dans le champ de blé, les boursouflures des ventouses sur la peau... Ce recueil sera donc un vrai livre de souvenirs pour ceux qui ont connu ce monde dans leur enfance, mais aussi un manuel de découverte de ces « pièces de brocante » pour les plus jeunes !
Ces objets aujourd'hui entrés au musée, Jeanine Berducat nous en raconte l'histoire et l'usage. Elle en a sélectionné quatre-vingt-dix-neuf, pour que demeure la mémoire. -
Même plaine, tout juste hérissée de quelques hangars, abritant des aéronefs Blériot XI-2 aux allures de sauterelles étiques, le « Camp d?Aviation d?Avord », accueille ses premiers aviateurs militaires, venus apprendre l?art du pilotage. Deux ans plus tard éclate la Première Guerre Mondiale.
En 1918, l?école compte 1000 avions, 6000 personnels, dispense 6000 heures de vols chaque mois, et a délivré plus de 9000 brevets de pilotes, ce qui en fait la plus importante école d?aviation du monde.
La centenaire a vu passer les pilotes les plus renommés, connu bien des avatars, failli disparaître à plusieurs reprises, pour renaître toujours plus forte de ces tribulations. Aujourd'hui, la base accueille les quatre AWACS de l?armée de l?air, un pôle sol-air national, et continue sa mission originelle de formation de pilotes de transport militaire.
Elle a dernièrement participé aux opérations Harmattan au-dessus de la Lybie. Avec ses grandeurs et ses malheurs, ses anecdotes, les hommes et les unités qui l?ont façonnée, ses faits d?armes, c?est toute l?aventure d?une communauté que cet ouvrage relate, au fil de pages où l?Histoire donne du souffle à cette singulière épopée, retracée grâce à un vaste travail de recueil d?archives, de photos et de témoignages.
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Une vie en bleu ; 40 histoires d'un gendarme ordinaire
Xavier Viallon
- La Bouinotte
- 1 Octobre 2015
- 9782369750390
Sous ce titre modeste, se cachent en réalité quarante petits bijoux. Car rien n'est ordinaire dans ce livre, pas plus les brèves nouvelles qu'il renferme que leur auteur.
Ce qui fait de Xavier Viallon un gendarme extraordinaire, ce ne sont ni des faits d'armes ni des exploits.
Ouvrir son recueil, c'est se préparer à un voyage singulier au pays du profondément humain.
C'est accepter de parcourir toute une gamme d'émotions mais aussi de se laisser entraîner dans des situations cocasses que ce « gendarme ordinaire » croque sur le vif avec un humour irrésistiblement drôle.
Ce qui rend enfin Xavier Viallon unique en son genre, c'est que, à travers une expérience de vie très personnelle dans laquelle il ne prétend jamais se donner en exemple, il réussit à rendre hommage à toute une profession dont nous croyons tout savoir mais dont nous ignorons beaucoup. Il était temps qu'un tel livre vienne nous rappeler que sous les uniformes et les képis et loin des images stéréotypées que nous pouvons avoir en tête, battent avant tout des coeurs d'hommes.
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Une nuit de mars 1942, sous une lune pâle et froide.
Un petit homme de six ans et demi s'approche du poste frontière espagnol. Au delà, quelque part dans les ténèbres, la France et ses parents, qu'il n'a pas vus depuis deux ans...
La ruse fonctionne, dans les pas d'une mère d'emprunt.
Un coup d'oeil aux gardes civils, la peur au ventre, avant de butter sur deux gendarmes. La France, enfin. Malgré cette sombre période qu'est la guerre, le « fils de rouge » vient de trouver son Eden.
Edouard Rubio, dans cette autobiographie émouvante, raconte ses peurs de petit réfugié de la guerre civile espagnole, ses espoirs, les rencontres qui lui ont fait choisir ce côté-ci des Pyrénées, 15 ans plus tard, alors que ses parents rentraient en Catalogne. Il dit l'exil et le déracinement mais aussi l'amour profond pour une langue et un pays qu'il adopte. Et rend un hommage vibrant à l'« Ecole », celle de la République et de la promotion sociale, qui lui permettra d'accéder à de hautes responsabilités, jusqu'à devenir maire de sa commune de Saint-Doulchard dans le Berry. -
Après des années à se taire, à endurer, à encaisser, Berthe décide de dire stop. Dans ce témoignage bouleversant, elle retrace avec sincérité et intensité son parcours de femme, de mère, de combattante. Divorce, trahisons, maladie, rejet... autant d'épreuves qui auraient pu la briser, mais qu'elle a surmontées avec une force peu commune. À travers ces pages, elle livre une parole libératrice et universelle, qui résonnera chez toutes celles et ceux qui ont un jour pensé : « Ça suffit ! »
Un récit de vie authentique, dur mais lumineux, porté par l'amour de ses filles, la solidarité de quelques âmes fidèles... et la présence réconfortante de deux compagnons à quatre pattes. -
« Rugueux et imprévisible... » selon ses ad- versaires ;
« humanisteetconsensuel... » selon ses amis, Jean Rousseau est un peu tout ça à la fois. Des qualités et des défauts qui ont permis à ce gamin de Vierzon-Bourgneuf, d'ouvrir une longue parenthèse dans la vie po- litique vierzonnaise.
Ce livre relate, aux côtés de ses proches, Jean- Paul Vadrot et Rolland Baduel, le parcours atypique de cet instituteur, franc-maçon, de- venu député ; puis maire de la seconde ville du Cher, pendant 18 ans. -
Chères grands-mères ; témoignages de petits-enfants
Brigitte Lucas
- La Bouinotte
- 14 Avril 2012
- 9782915729504
Figurez-vous qu'en France, on compte 12 millions et demi de grands-parents, parmi lesquels une forte proportion de grands-mères. Est-ce la raison pour laquelle on fête celles-ci, depuis 1998, chaque premier dimanche du mois de mars, avant les mères et les pères ? Brigitte Lucas a recueilli les témoignages de celles et de ceux qui ont noué avec leur aînée une relation privilégiée : mère de remplacement, amie, confidente...
L'auteur est donc allé à la rencontre de 13 petits-enfants qui ont entre 40 et 85 ans, dont Ménie Grégoire, retraitée en Touraine, ou encore le petit-fils de Jean- Louis Boncoeur, qui a partagé tant de bons moments avec son... cher grand-père ! En leur compagnie, elle a remonté le temps, les écoutant parler de leurs grands-parents avec tendresse, émotion et, souvent, regrets. Ces témoignages attachants racontent, en termes choisis, l'éternelle relation d'un enfant à sa grand-mère. Mieux encore, les aïeules dont il est ici question sont souvent des êtres à la personnalité étonnante, au caractère bien trempé. Se dessinent ainsi des portraits tendres et passionnés de « mamies » féministes, guérisseuses, complices... et de sombres Folcoches. -
Les récits campagnards de Pascal Pauvrehomme ont les accents de l'authenticité. Dix ans après Un obscur dans la Nuit, il nous offre 15 textes tous empreints de sensibilité, d'émotion, parfois d'humour, avec ce rythme et ce style qui le caractérisent. On suit avec plaisir les mésaventures de Raymond, le maire vigneron redoutablement maladroit, cette « visite du lièvre » impromptue ou la dernière sortie d'un chasseur atteint de cécité. Pascal Pauvrehomme, fin connaisseur de la vie rurale, nous invite à goûter aux plaisirs de la chasse, ceux d'un monde fait de respect, d'amitié, de longues déambulations dans l'intimité de la nature, de culpabilité, aussi, à l'égard du monde animal... Jusqu'à s'achever sur le récit magnifique et tragique de cette Journée particulière de la « Grise », traquée par les chiens et les fusils...
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Un siècle de vie à Orsennes
Micheline Le Roy, Anne-Marie Martin, Hubert Tissier
- La Bouinotte
- 14 Décembre 1941
- 9782915729351
Qui est né, a vécu, ou est simplement passé à Orsennes aura plaisir à feuilleter cet ouvrage.
Quatorze chapitres guident le lecteur dans ce voyage à travers le XXème siècle. Les auteurs ont brossé l'atmosphère de la commune et du bourg avec ses rues animées par de nombreux petits commerçants et artisans, avec ses foires grouillantes de paysans venus des alentours, avec ses écoles déversant leurs flots d'écoliers joyeux. Ils ont fait revivre le foot et toutes ces fêtes tant attendues par les jeunes en quête de distractions ou d'épousailles !
Si ce livre n'a pas la prétention d'être exhaustif, il offre néanmoins une importante palette de documents et de témoignages recueillis avec patience et ténacité par les auteurs, aidés de quelques personnes, attachés comme eux au devoir de mémoire.
Rares sont ceux qui ne sentiront pas rejaillir l'étincelle du souvenir à la vue des nombreuses photos.
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C'était un petit garçon à la mèche trop longue et au regard trop libre. Dans cette petite ville des lendemains de la guerre, Léandre, le fils de « La Manouche », apprend tôt le prix de la différence. Mais il y gagne le goût de la liberté, au fil d'une vie de forain rythmée par les fêtes de villages d'un pays qui a tellement besoin de s'amuser. Au centre d'un univers intime de marchands de peaux de lapins et autres « vendeurs de rêves », dans les effluves de nougat rouge, Léandre vit et rêve, travaille, aussi, à l'âge des jeux insouciants.
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A un moment douloureux de son existence d'homme, Alain Rafesthain est parti en quête de paix intérieure sur les chemins de sa mémoire. Il en a ramené un journal de voyage qui tient à la fois de l'hymne au bonheur et de la chanson de geste à la gloire des petites gens qui peuplaient son environnement affec- tif et son imaginaire d'enfant.
Hymne au bonheur simple d'aimer et d'être aimé par des parents qui, à défaut de se payer de mots, faisaient l'impossible pour que les enfants « réussissent ».
Gloire aux héros de Presly, village berrichon, les Agnan, Chachallume, Drine-Drine et tant d'autres... sympathiques, drôles, truculents, émouvants, vrais en un mot !
Ils reprennent vie pour le plus grand bonheur du lecteur qui, à force d'être titillé par des évocations d'odeurs oubliées, d'émo- tions enfouies, de rires éteints... va insensiblement se laisser aller à revisiter ses propres souvenirs.
Et c'est bien ce souci de partager, que l'on sent présent à chaque page, qui confère à Mémoires de Paix une dimension particulière, celle de l'Humain.
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Durant 36 années Jean-Yves Dahyot a donné un rendez-vous hebdomadaire à tous les auditeurs de «RBS», devenue France Bleu Berry, pour laquelle il a oeuvré. Il a convié dans son émission Scopitone des artistes qui ont fait les beaux jours des années soixante - soixante-dix. Des chanteuses et chanteurs connus et reconnus qui, souvent, ont terminé la soirée au domicile de Jean-Yves pour y partager quelques mets de saveur préparés par son épouse Yolande. Il n'était pas rare d'y croiser Dick Rivers, C. Jérôme, Nancy Holloway, Pascal Danel, Annie Philippe, Billy Bridge, Chris Evans, Monikya, Noël Deschamps, Jean Sarrus, Pussy Cat ... Et bien d'autres encore. Il nous fait partager quelques-uns de ces merveilleux moments passés à l'antenne, ou en privé, avec ces artistes qu'il n'avait jamais cessé d'admirer. Jean-Yves nous a quittés en ce mois d'octobre 2020, emportant avec lui une part de la légende des années 60. Mais tout son esprit est bien là, dans ce livre plein d'humour, d'enthousiasme aussi, pour cette vie rêvée, celle d'un ouvrier berrichon qui a décroché les étoiles.
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II était le candidat phare de l'édition 2011 de l'Amour est dans le Pré, sur M6. Jean-Michel Claveau, agriculteur dans le centre de la France, se raconte aujourd'hui dans une biographie saisissante d'émotion. Comment lui, l'enfant de la Ddass, a accédé au statut de « star », avant de connaître le désespoir de perdre sa ferme et ses bêtes tant aimées. Il évoque ce parcours chaotique, ses rencontres.
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Le Berry dans la guerre Tome 2 ; souvenirs et témoignages 1942-1945
Michel Cluzel
- La Bouinotte
- 16 Mai 2013
- 9782915729788
Le premier tome du Berry dans la guerre, consacré aux années 1939-1942, a remporté un grand succès. Avec ce deuxième volume couvrant la période 1942-1945, Michel Cluzel poursuit son travail de mémoire à travers la collecte de nouveaux récits et témoignages.
Il brosse une fresque vivante du Berry occupé et du quotidien des populations. On partage le réveillon de Noël 1942 de jeunes Berruyers au coeur des marais de Bourges, l'enthousiasme des foules au passage de Pétain à Châteauroux en mai de la même année, les peurs d'une enfant juive réfugiée au coeur de la campagne berrichonne...
La guerre, ce sont aussi des vies sacrifiées, celles des otages d'Argenton-sur-Creuse au cours de la terrible journée du 9 juin 1944, des destins exceptionnels comme ceux des Résistants de Beddes, mobilisés autour de leur premier parachutage, de René Pigois, combattant des Forces Françaises Libres dans le désert libyen.
Une nouvelle fois, Michel Cluzel illustre l'histoire du Berry dans la guerre d'une manière passionnante.
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L'accident bête. L'après-midi s'étirait tranquillement, sous un chaud soleil de fin d'été. A 16h40. Michel Cluzel, cycliste émérite et prudent, vient de chuter à 200 mètres de chez lui, à 3 kilomètres/heure. Verdict sans appel : le fémur n'a pas résisté. Plus qu'un accident, c'est une rupture, sociale et affective, qui marque le prélude d'un « après » bien incertain pour un septuagénaire. Et le début du parcours hospitalier d'un patient ordinaire. Ordinaire, pas tout à fait. Car ce patient écoute, converse, livre ses impressions, ses doutes et ses enthousiasmes, tendu vers un seul but : s'en sortir et, pourquoi pas, remonter sur un vélo. Cette aventure humaine banale et pourtant singulière, Michel Cluzel nous la fait partager avec toute son humanité, en un récit plein d'humour et d'espoir. Une vraie leçon de vie.
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Le « Triangle des Bermudes » !
Ainsi était malicieusement surnommé par un ami vétérinaire le canton de la région de Lignières où le médecin Claude Dubreuil ouvrait son cabinet.
Zone de tous les dangers, comme pourraient peut-être le croire actuellement les acteurs absents du désert médical berrichon ?
À moins qu'à travers ce récit haut en couleurs, ce soit d'abord la tendresse qui affleure derrière la maladie et la mort. En parcourant les anecdotes professionnelles et infiniment humaines de ce médecin de campagne, qui recevait entre ses mains le premier cri des vivants et le dernier souffle des agonisants, on oublie le monde aseptisé des hôpitaux du XXIe siècle.
Entrer dans les souvenirs de Claude Dubreuil, c'est évoquer les derniers lambeaux d'une société rurale qui n'est plus, celle du verre de Noah partagé avec l'âpre amitié de ceux qui oubliaient le praticien pour accueillir l'homme.
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L'auteur nous conte le parcours initiatique d'un enfant à travers les aléas de la vie, en puisant dans ce qu'il apprend et ressent, à son échelle. Les scènes fondatrices se déroulent à Vatan, dans le Berry de la fin des années 60. Ce parcours explore le monde de sentiments universels, de la confrontation avec celui des adultes, des valeurs et de certains mystères.
Tableaux enchâssés sur le fil du temps, comme autant de ces panneaux illustrés et figuratifs, que maîtres et maîtresses suspendaient au tableau noir de la classe.
Nous suivons le personnage depuis le cours préparatoire jusqu'à la troisième. Par-delà l'école, il forge sa personnalité au fil des années, exprime ses doutes, ses attentes, et premières certitudes. Il s'agit d'un itinéraire doux-amer, éclairé par les découvertes et la tolérance. Cette chronique romancée est en partie autobiographique.
Le lecteur s'évade dans un monde plus grand qu'il n'y paraît, pour vivre ou revivre autrement cette période instable et faussement ingénue, celle de l'ouverture aux autres.
À suivre, Un monde plus vaste, puis, Les nouveaux mondes, consacrés à une adolescence berrichonne pendant les années 70.
