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Boreal
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Texte autobiographique Ce livre retrace les années de formation de G. Roy, depuis son enfance manitobaine jusqu'à son retour d'Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire 3 ou 4 ans avant qu'elle commence à écrire Bonheur d'occasion.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Avec sa manière inimitable, sur le ton de la confidence, Serge Bouchard jette un regard sensible et nostalgique sur le chemin parcouru. Son enfance, son métier d'anthropologue, sa fascination pour les cultures autochtones, pour celle des truckers, son amour de l'écriture.
Sur le ton de la confidence, l'écrivain anthropologue Serge Bouchard, un communicateur de talent, pose un regard sensible et lucide sur la vie et la société dans C'était au temps des mammouths laineux, un recueil de 25 essais dont la lecture fait beaucoup de bien.
Marie-France Bornais - Journal de Québec -
Gaston Miron ; la vie d'un homme
Pierre Nepveu
- Boreal
- Boreal Compact
- 15 Septembre 2015
- 9782764622353
Le 21 décembre 1996, dans la modeste église de Sainte-Agathe, avaient lieu les funérailles nationales d'un poète. Avant Gaston Miron, aucun écrivain n'avait reçu des autorités politiques québécoises un honneur pareil. Comment une telle chose pouvait-elle se produire dans une société qui avait jusque-là si mal traité ses poètes, de Nelligan à Saint-Denys Garneau ? C'est tout simplement que Gaston Miron incarne mieux que quiconque le Québec moderne. Miron est notre contemporain capital. Écrire la biographie de Gaston Miron, c'est faire davantage que retracer la vie d'un homme, c'est raconter le Québec de la Grande Noirceur et des communautés religieuses, la Révolution tranquille, la renaissance du nationalisme et les mouvements de gauche, la crise d'Octobre, les deux référendums, c'est raconter l'histoire de l'édition au Québec et la naissance d'une institution littéraire semblable à celle dont sont dotées les autres nations. À l'étranger aussi, le Québec, c'était Gaston Miron, tant parmi la confrérie des poètes que sur les plateaux de la télévision française. Après de nombreuses années de recherche qui l'ont amené à rencontrer les proches de Miron et à traverser d'abondantes archives, le poète, romancier et essayiste Pierre Nepveu arrive à embrasser l'empan de cette vie hors du commun. Il sait bien sûr faire ressortir toute l'envergure du poète, mais il réussit également comme nul autre à peindre l'homme, sa rudesse, sa fragilité, son grand rire franc, ses coups de gueule, sa misère natale qu'il portait comme un stigmate, son espoir indomptable.
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Il existe dans toutes les sociétés, celles d'aujourd'hui comme celles d'hier, des valeurs et des croyances qui en viennent à exercer un tel ascendant qu'elles s'imposent aux esprits. D'origine religieuse ou non, elles jouissent d'un statut qui leur permet d'échapper en grande partie à la contestation. Toute remise en question est perçue comme une profanation. Ainsi, qui voudrait rejeter les libertés civiles en Angleterre, l'égalité des citoyens en France, le droit de propriété aux États-Unis, ou bien l'égalité des races en Afrique du Sud, ou encore l'égalité homme-femme au Canada ? S'appuyant sur la raison, mais se nourrissant surtout d'émotion et de sacralité, ces valeurs sont devenues intouchables. Par quel chemin y sont-elles arrivées ?
En d'autres mots, comment naît un mythe ? Comment accède-t-il à la sacralité ? Comment se diffuse-t-il et assure-t-il sa reproduction ? Comment vient-il à décliner ? Quel rôle y jouent, d'un côté, les forces de l'inconscient et, de l'autre, les acteurs sociaux ? Et pourquoi ne porte-t-on pas davantage attention à ces représentations puissantes qui expriment les sentiments les plus profonds d'une société, qui nourrissent les identités, les idéologies, qui structurent les visions du passé et de l'avenir, qui inspirent les choix collectifs et balisent le débat public ?
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Née à Amqui, Madeleine Gagnon se souvient avec enchantement de son enfance entourée d'une nature rayonnante, au sein d'une vaste famille qui oeuvre dans la forêt et sur la terre, gens droits et fiers, mais sur l'esprit desquels règne encore indûment tout ce qui porte soutane.
L'entrée au pensionnat marque le début des grandes aventures intellectuelles et la naissance d'un profond refus qui commence à creuser ses sillons. Refus qui tranquillement remontera à la surface pendant les études en Europe, pour éclater quand la jeune femme rentrera dans un Québec méconnaissable. Marx a remplacé Claudel. La psychanalyse accompagne et favorise la venue à l'écriture, et l'oeuvre surgit sous forme d'un torrent. En même temps que la femme connaît la douleur et l'éblouissement de l'enfantement, l'exaltation amoureuse et les tourments du désamour.
Madeleine Gagnon raconte aussi les amitiés, primordiales, avec Annie Leclerc, Christiane Rochefort, entre autres. Les luttes féministes, avec tous les rêves et toutes les déchirures qu'elles portent. Le temps qui transforme tout, la disparition des parents. Les nouvelles passions, qui seules nous permettent de continuer la route, comme celle de comprendre le lien cruel et mystérieux qui unit les femmes et la guerre.
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À titre de ministre des Affaires sociales sous le gouvernement québécois de René Lévesque, de 1976 à 1981, le docteur Denis Lazure a joué un rôle de premier plan dans l'immense travail de réforme accompli par cette équipe. Celui qui a piloté la loi sur les personnes handicapées, qui a instauré l'avortement thérapeutique dans les hôpitaux et mis sur pied le réseau de garderies, incarnait parfaitement ces deux grands moteurs de l'action du Parti québécois d'alors : la foi en l'indépendance du Québec et l'engagement actif envers
la social-démocratie. Né dans un milieu très politisé, Denis Lazure a tout naturellement été porté vers le service public. Dans les années 1960, en même temps qu'il briguait les suffrages pour le Nouveau Parti Démocratique, Denis Lazure jouait le rôle de pionnier dans le développement de la psychiatrie au Québec. D'abord fondateur du département de psychiatrie de l'hôpital
Sainte-Justine à Montréal, il a ensuite dirigé plusieurs hôpitaux. Après des relations parfois tendues avec un parti qui semble avoir mis en veilleuse les
deux grandes motivations de l'engagement de Denis Lazure, celui-ci poursuit encore le combat qui marque toute sa vie. Que ce soit à la tête de l'Office des personnes handicapées du Québec, jusqu'en 1999, ou à titre de président du Comité d'appui aux Orphelins de Duplessis, il travaille encore à bâtir un État québécois qui traite mieux les plus démunis. Ces souvenirs constituent le témoignage irremplaçable d'un des artisans du Québec moderne.
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Marche des etoiles (le)
Peter S. Grant, Chris Wood
- Boreal
- Essais Documents Boreal
- 7 Mai 2004
- 9782764602935
Peter S. Grant est un expert de renommée internationale dans le domaine du droit des communications. Associé au prestigieux cabinet McCarthy Tétrault de Toronto, il a oeuvré dans tous les domaines de la culture populaire.
Il participe activement aux discussions visant à définir le principe de la diversité culturelle dans de nombreux pays.
Depuis vingt-cinq ans, Chris Wood est journaliste à la radio ou pour des magazines. Il a été chef de pupitre à Maclean's. Il vit aujourd'hui à Vancouver.
Pourquoi est-il important de protéger les cultures minoritaires et les voix alternatives ? Qu'est-ce qui distingue les livres, les films et les émissions de télévision des autres produits que l'on peut acheter ou vendre ? Pourquoi les règles habituelles du marché et du commerce ne peuvent-elles pas s'appliquer à ces « produits culturels » très particuliers ? Voici quelques-unes des questions que soulève ce livre important et original.
Peter S. Grant et Chris Wood y expliquent pourquoi, malgré la ta ille sans précédent qu'ont atteinte les réseaux mondiaux de distribution de livres, d'émissions de télévision, le public n'a de plus en plus accès qu'à quelques voix hégémoniques. Ils montrent comment une part toujours plus importante de ces réseaux de dis tribution se retrouve entre les mains de quelques grandes sociétés, dont le but n'est pas la diversité de l'expression, mais le profit.
Les auteurs se demandent ensuite dans quelle mesure les quotas de contenu national, les règles touchant la propriété étrangère et les subsides gouvernementaux peuvent aider les industries culturelles ou leur nuire.
Enfin, ils proposent une nouvelle vision de ces problèmes valable à l'échelle mondiale.
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The Shining, de Stanley Kubrick, cette histoire étrange située dans un hôtel où s'installent hors saison un écrivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels, a impressionné une foule de spectateurs depuis sa sortie en 1980. C'est à l'âge de dix ans que Simon Roy a découvert ce film, médusé par une réplique : « Tu aimes les glaces, canard ? » Depuis, il l'a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu'il « contient les symptômes tragiques d'une fêlure » qui l'habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d'intégrer les éléments troubles de sa « généalogie macabre », d'en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant.
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Le sourire d'Anton ou l'adieu au roman
André Major
- Boreal
- Boreal Compact
- 10 Décembre 2012
- 9782764621905
PRIX DE LA REVUE ÉTUDES FRANÇAISES 2001 « On peut vivre sans écrire, on ne peut pas écrire sans vivre », écrit Georges Perros dans ses Papiers collés. Cette affirmation va très loin, du moins pour moi, qui ne puis ni me résoudre à vivre sous l'empire des mots ni me contenter d'un quotidien trop bavard. J'ai besoin de beaucoup de silence et de rêverie pour entendre le coeur du monde battre en moi avant d'en transcrire les pulsations dans mon idiome. Au fond, c'est à cela que j'ai toujours prétendu, plus ou moins consciemment : me faire l'interprète des voix qui n'ont d'écho que par mon entremise. Écrire, en aucun cas, ne doit devenir un métier. Notre seul métier, notre devoir même, est d'abord de vivre. J'écris par besoin d'aller au-delà du vécu, pour répondre à un appel pressant, pour toutes les raisons qu'il est possible d'invoquer, mais sans m'éloigner « d'un seul pas du tourbillon de la vie », ainsi que le rappelle Gombrowicz.
André Major
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Marina a douze ans. Elle adore son père, qui est si bel homme, fume avec tant d'élégance virile, sait charmer les femmes avec sa voix profonde. Elle voit bien qu'il veut lui annoncer une grande nouvelle, une nouvelle qui causera une révolution dans leurs vies. Encore une.
Mais pas davantage que la séparation de ses parents, l'annonce de leurs nouvelles amours ne provoque d'effondrement. Dans la famille de Marina, rien ne se passe comme chez les autres. Ne changent-ils pas sans cesse de noms ? De pays ? Ne recommencent-ils pas toujours leur vie dans des contrées étranges, Pérou, Chili, Portugal ?
Dans cette première oeuvre littéraire, la chanteuse Bïa Krieger trace le portrait ensorcelant d'une enfance hors du commun au milieu des tourments de l'Amérique du Sud. Fille de contestataires brésiliens à l'ère de la dictature militaire, Marina plonge dans la vie et s'y ébat comme un poisson dans l'eau.
La nouvelle vie de Marina, c'est aussi le retour de l'exil, et la découverte de son propre pays, le Brésil. Sautant de branche en branche à travers son arbre généalogique, Marina raconte à sa manière l'histoire multicolore de ce pays, qui renferme mille romans.
Un récit aux couleurs chatoyantes, porté par une musique qui fait revivre une époque où la vie semblait plus vivante qu'aujourd'hui.
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« Mon père m'a souvent reproché d'avoir l'esprit de contradiction », écrit Lysiane Gagnon en présentant ce recueil - ce « bouquet », dit-elle - d'une centaine de ses chroniques publiées au fil des ans dans les pages du quotidien montréalais La Presse. L'esprit de contradiction, c'est-à-dire le besoin, devant chaque idée reçue, chaque opinion trop unanime, chaque « vérité » présentée comme une évidence, d'examiner d'abord par soi-même de quoi il s'agit et de former son propre jugement, en toute liberté.
La qualité d'un bouquet tient à la manière dont la variété et l'unité s'y combinent. Qu'ils abordent de grands thèmes actuels tels que l'essence d'une ville comme Montréal, l'état de la langue au Québec, les rapports hommes-femmes, la place des immigrants, qu'ils s'intéressent au terrorisme et à l'évolution géopolitique internationale ou qu'ils évoquent quelques grandes figures publiques contemporaines, ces textes sont tous écrits de la même plume alerte, élégante, aussi proche que possible de la conversation amicale, et animés par la même intelligence, le même sens de la mesure, la même conviction. On y trouvera à la fois un tableau de notre temps, parfois ironique, toujours direct et précis, et l'expression d'un esprit soucieux de comprendre et de juger sereinement le monde qui est le sien, qui est le nôtre.
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Jean Paré a traduit trois livres de Marshall McLuhan, La Galaxie Gutenberg en 1967, Pour comprendre les médias l'année suivante, et Counterblast en 1971. Ce sont les livres fondamentaux pour appréhender la pensée de McLuhan et ceux qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Paré est donc devenu, en quelque sorte, la « voix française » de McLuhan, lequel ne parlait pas ce qui allait bientôt devenir la deuxième langue officielle du Canada. Il a défendu ses livres dans les médias et a réalisé deux longues entrevues avec l'auteur, en plus des conversations qu'ils ont eues au cours du travail de traduction.
Puisant dans ses souvenirs et surtout dans ses archives où il a retrouvé des propos, souvent inédits, de McLuhan, Jean Paré nous livre ici un portrait personnel, original, de celui qui a révolutionné notre conception de la culture. Remettant bien des pendules à l'heure - loin d'être un chantre des médias électroniques, McLuhan regrettait vivement la déchéance de l'imprimé -, évaluant l'héritage de celui-ci aussi bien dans le monde anglo-saxon qu'en Europe (ah! ces intellectuels parisiens, qui n'arrivaient pas à croire qu'un obscur professeur du collège catholique de l'Université de Toronto puisse annoncer la mort de la culture telle qu'ils la concevaient!), il démonte certains paradoxes - ce gourou dont chacun, y compris le nouveau premier ministre Pierre Elliott Trudeau, sollicitait les avis, disait de lui-même qu'il ne pouvait prédire que ce qui était déjà arrivé - et fait ressortir l'extraordinaire justesse de ses intuitions.
Au fond, McLuhan n'a jamais été aussi de son temps qu'à l'ère de la téléréalité, de YouTube et de la webcam.
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S'il est un nom qui vient immanquablement à l'esprit quand on évoque les bâtisseurs du Québec moderne, c'est bien celui de Claude Castonguay.
On lui doit, à titre de conseiller politique ou de ministre, une réforme de la santé et des services sociaux, l'assurance maladie, le Régime des rentes, de même que la conception du régime d'assurance médicaments. Dans le domaine des affaires, à la tête de La Laurentienne, Claude Castonguay a transformé au moyen d'acquisitions audacieuses une petite mutuelle d'assurance vie en un consortium financier international, dont il a fait un des plus beaux fleurons de Québec inc. Claude Castonguay retrace pour nous l'ensemble de sa carrière. Il raconte son enfance à Québec, sa formation, le choix de sa profession d'actuaire, tout à fait inusité à l'époque. En chemin, il brosse un tableau coloré des vicissitudes de la vie politique - campagnes électorales, crise d'Octobre, référendum, Sénat -, ce qui nous vaut une galerie de portraits contrastés, allant de Jean Lesage à Brian Mulroney, en passant par Pierre Trudeau, René Lévesque ou Lucien Bouchard. Claude Castonguay jette un regard rétrospectif sur son action et fait le point sur les grands dossiers qui lui ont toujours tenu à coeur, comme la place du Québec dans le monde et au sein du Canada. Il se préoccupe particulièrement de l'économie, du défi démographique qui se pose au Québec aujourd'hui, de même que des politiques sociales. Enfin, à la lumière des principes qui ont dirigé son action il y a plus de trente ans, il analyse ce qu'est devenu aujourd'hui notre système de santé et nous dit quelles pistes il entrevoit pour l'avenir.
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J'ai entrepris un inventaire systématique de ma vie publique.
De l'avantage d'être né décrit de façon chronologique, à partir de mes livres et de mes films, rassemblés par ordre de parution sur une étagère de ma bibliothèque, naissance, éducation, formation, publication, travail, activités littéraires ou cinématographiques et sociales.
Jacques Godbout J'ai entrepris un inventaire systématique de ma vie publique.
De l'avantage d'être né décrit de façon chronologique, à partir de mes livres et de mes films, rassemblés par ordre de parution sur une étagère de ma bibliothèque, naissance, éducation, formation, publication, travail, activités littéraires ou cinématographiques et sociales. Le parcours d'un intellectuel de la Révolution tranquille : c'est mon acte de contrition.
Voilà comment Jacques Godbout présente De l'avantage d'être né, où ce témoin-acteur de l'évolution du Québec retrace son parcours d'homme et d'artiste d'hier à aujourd'hui.
Nous y lisons le récit d'une enfance et d'une éducation à l'enseigne du Québec traditionnel, où l'Église occupe une place prépondérante. Issu d'une famille libérale, le jeune Godbout trouvera très vite le moyen d'échapper à cette société étouffante. Dès le début de la vingtaine, il séjourne en Éthiopie, où il a été invité comme enseignant. À son retour, c'est un Québec qui s'est déjà mis en marche qui l'accueille. Il emboîte le pas et se retrouve à l'avant-garde. Il évoque pour nous la fondation du Mouvement laïque québécois, celle de la revue Liberté ou encore la mise en place de la section française de l'ONF.
Il raconte aussi les travaux du romancier, de l'essayiste, du cinéaste. Nous voyons ainsi s'élaborer une oeuvre en perpétuel dialogue avec l'actualité, où la fiction sert de révélateur au cheminement d'une société.
Tout aussi à l'aise dans les milieux politiques que dans les milieux littéraires, fasciné autant par la révolution culturelle et sociale qui s'opère aux États-Unis que par une France qui redécouvre le Québec dans un malentendu permanent, observateur passionné des questionnements entourant la nation ou la laïcité, Jacques Godbout, figure emblématique de la modernité québécoise, nous livre ici un témoignage essentiel.