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Dualpha
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Enfin un livre sur le paganisme au cinéma : les héros, les mythes, les épopées, le voyage initiatique, l'âge d'or, la femme fatale, l'enlèvement saisonnier, tout vient en fait du paganisme ! Lecontes a souvent mauvaise presse, étant confondu avec la sorcellerie ou la spiritualité New Age. Pourtant cette sensibilité cosmique et féerique continue toujours d'inspirer notre quotidien, malgré le rationalisme et la médiocrité moderne. Ce livre tente de recenser les nobles inspirations du paganisme dans le septième art. Il évoque bien sûr le cinéma français, soulève l'importance excessive du cinéma américain et notre inspiration anglo-saxonne. Puis il évoque d'une manière plus originale la source païenne dans le cinéma soviétique ou japonais de la grande époque, sans oublier celles du cinéma allemand, surtout celui de l'ère muette. L'ouvrage célèbre les contes de fées, les épopées, les adaptations des mythes fondateurs de la tradition nippone ou européenne. Il ignorera certaines cinématographies, quand il insiste sur d'autres. Mais le sujet est bien vaste. Si l'on devait donner quelques noms prestigieux pour illustrer notre livre, nous donnerions ceux de Walsh, Lang, Kurosawa, celui de son compatriote Inagaki, génie païen oublié (lion d'or et oscar en son temps) du cinéma. Et bien sûr ceux des soviétiques négligés comme Alexandre Rou - officiellement « folkloriste » - et le grand maître ukrainien Ptushko. Mais la France mystérieuse, celle de Cocteau, Rohmer et Duvivier, a aussi son mot à dire. Nous espérons que notre ouvrage redonnera à ce cinéma populaire et cosmologique quelques-unes de ses plus belles lettres de noblesse.
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L'Afrique à désintoxiquer ; sortir l'Europe de la repentance et l'Afrique de l'infantilisme
Kakou Ernest Tigori
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 30 Novembre 2018
- 9782353744091
Sortir l'Europe de la repentance et l'Afrique de l'infantilisme Traite négrière, colonisation, néocolonialisme, racisme, immigration massive...
Kakou Ernest Tigori (Prix Mandela de littérature 2017), intellectuel engagé, dénonce depuis la fin des années 1990 la classe politique qui ruine son pays, la Côte d'Ivoire. En exil en France depuis 2009, il invite, à travers ses écrits, à une réflexion sur cette Afrique post-coloniale décadente, productrice de désordre et de misère. Il dénonce particulièrement la trahison des élites noires, et milite pour la constitution d'une Conscience noire plus responsable. Kakou Ernest Tigori se propose de rétablir la vérité sur les relations entre l'Afrique noire et l'Europe occidentale depuis le XVe siècle. Il bat en brèche les lieux communs mensongers et appelle l'opinion du monde noir à sortir du déni confortable qui dédouane l'Afrique de toute responsabilité dans la conduite de son destin, et qui accable à tort l'Europe repentante à propos de l'esclavage, la traite négrière, la colonisation, le néocolonialisme, le racisme ou l'immigration massive. Il invite l'élite africaine à retrouver du sens pour porter l'ambition d'offrir de l'espérance aux masses populaires du berceau de l'humanité.
Amateur d'histoire de l'humanité, sa logique rigoureuse dans l'analyse des faits, ainsi que son courage politique, font de lui un auteur qui sort des sentiers battus. Tigori se distingue de cette élite noire, majoritairement incapable d'autocritique, qui perd son temps en jérémiades au lieu d'être exigeante envers elle-même. Avec cet essai, l'auteur veut liquider quatre-vingts ans de mensonge et, ainsi, libérer l'Afrique et l'Europe occidentale... de l'Union soviétique qui est morte depuis bientôt trente ans. Pour que l'attelage Europe-Afrique retrouve de la vigueur, il importe que les Africains sortent de l'irresponsabilité et de l'infantilisme... et les Européens de la repentance ! -
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Nostradamus et ses prophéties
Jacques Boulenger
- Dualpha
- Grande Hiérophanie
- 30 Mai 2020
- 9782353744831
Michel de Nostredame, dit Nostradamus, né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence, est un apothicaire français. Sa famille lui enseigne les arts de l'alchimie et il a de grandes dispositions pour les mathématiques et l'astrologie.
Son intérêt pour la magie et la philosophie hermétique montre que, pour lui, la nature humaine est divine. Il étudie et pratique longtemps l'occultisme. En Sicile, il a des contacts avec les mystiques soufis.
Sa vie est sans cesse menacée. L'originalité de sa conduite et de ses idées le contraint périodiquement à prendre la route pour échapper aux Autorités.
Sa philosophie combine ainsi la magie et la médecine qui visent à soigner le corps de l'intérieur grâce aux pouvoirs de l'esprit. Mais pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde et c'est pendant des états de transe qu'il rédige ses fameuses prophéties.
La transe est un état profond dans la méditation. Elle survient au bout d'une longue pratique, aidée par des méthodes magiques.
Nostradamus est très rapidement réputé dans toute l'Europe comme un homme pouvant lire l'avenir. Il est reçu par les cours royales et conseille même les chefs d'États sur la conduite du monde.
Il décède à Salon-de-Provence le 2 juillet 1566. -
Fils de Pieds-noirs, né en banlieue parisienne à la fin de la guerre d'Algérie, l'auteur s'est engagé dans les forces terrestres au début des années 80 autant par conviction, idéal et amour de la patrie que par anticommunisme viscéral.
Officier encore en activité, il a traversé bien des réformes liées aux changements majeurs qui se sont opérés sur la scène internationale au cours des trente dernières années dont, naturellement, la professionnalisation des armées et la suspension du Service national décidées par Jacques Chirac en 1996. Au départ, dubitatif, mais naturellement intéressé, comme beaucoup, par l'idée de troquer ses appelés contre des engagés qu'il imaginait aussi convaincus et amoureux de la patrie que lui, il a finalement rapidement déchanté.
Effaré par le résultat obtenu après seulement quinze années d'armée « de moitié », il a décidé de sortir de sa « réserve » et du silence dans lesquels les militaires sont trop souvent enfermés pour lancer un véritable SOS et tenter d'attirer l'attention d'une opinion publique qui semble demeurer attachée à sa défense, sur la situation véritablement lamentable dans laquelle l'armée française se débat aujourd'hui.
Son analyse de la situation amène Magnus Martel à dénoncer le résultat actuel, directement lié à une professionnalisation réalisée dans un contexte de budget perpétuellement rétrécit, alors que les armes et équipements modernes coûtent de plus en plus cher. Compte tenu de son rôle sur la scène internationale et des menaces potentielles incessantes, la France ne saurait se passer d'une armée ; aussi, l'auteur préconise clairement le retour à un système de conscription ou à un système mixte mêlant conscrits et engagés, tel que cela existait encore au début des années 90. -
Le Rite Écossais Primitif, dit Early Grand Scottish Rite - ayant pris source au sein des Loges Régimentaires qui ont accompagné en 1689 le roi Jacques II Stuart dans son exil en France à Saint-Germain-en-Laye - nous est révélé dans l'ouvrage de Robert Ambelain La Franc-maçonnerie oubliée. Réveillé à partir de 1985 par le Grand Maître, le Rite Écossais Primitif est sans doute le moins pratiqué et le plus réservé des rites de tradition écossaise. L'édition de ce manuel porte sur les Rituels, rendus à leur origine, pour les Travaux en Loge aux trois Grades symboliques, classés en ce Rite Loge de Saint Jean. Cet ouvrage s'adresse aux cherchants intéressés à connaître la Maçonnerie en la Vieille Écosse, mais aussi aux Initiés étrangers à cette rituélie, animés par le désir de connaître l'héritage français du Early Grand Scottish Rite. Il fournit les Rituels repris d'après les manuscrits laissés par le Grand Maître pour la restitution d'une rituélie sans altération.
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Montségur, centre d'un imaginaire cathare
Richard Raczynski
- Dualpha
- Grande Hiérophanie
- 10 Septembre 2019
- 9782353744381
Dans son nouvel essai Montségur, centre d'un imaginaire cathare, Richard Raczynski se livre à un inventaire rigoureux d'une histoire où légendes et imaginaire s'invitent encore et toujours dans les différentes perceptions d'un mythe : Une région et son Histoire... L'Ariège terre de trésors ?... Une perception du catharisme, parmi d'autres... Montségur, une passion Polaire... Fouilles à Montségur (1931-1958)... Montségur et le nazisme : des « fantasmes à la réalité »... Les Visiteurs... Rituel Cathare... De la renaissance... Le Graal... Simon de Montfort, le grand sauveur... Chronologie Cathare (1145-1321)... Aperçu bibliographique (non-exhaustif) sur le catharisme... Des passions pour des lieux et des luttes qui viennent le plus souvent s'inscrire dans la relecture d'un héritage proche du romanesque, aux contenus incertains. On doit à l'auteur, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, des ouvrages traversés par les souffles du mystère et de la découverte aux éditions Dualpha.
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Les Joutes de l'Arène
Jacques Peyrat
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 10 Septembre 2023
- 9782353746330
L'histoire n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Régulièrement, comme aux saisons des crues, son cours s'accélère et tel un torrent furieux, elle brise et submerge des digues qui semblaient inébranlables. C'est ce qui est arrivé durant la deuxième moitié du XXe siècle, comme peut-être jamais encore auparavant parce que le monde, lui aussi, va plus vite. J'ai été le témoin de cette dérive qui, en un peu plus d'un demi-siècle, a fragilisé nos fondations, érodé nos valeurs, emporté des pans de notre société. Témoin impuissant, d'abord, entraîné par le flot de la débâcle. Témoin engagé, plus tard, dans ma vie militaire, familiale, professionnelle et, enfin, en politique. Comme volontaire étudiant, soldat, homme d'affaires, avocat, militant, élu, j'ai passé ma vie dans l'arène, à livrer des batailles parfois perdues, parfois gagnées, mais dont chacune d'entre elles m'a montré que jamais, jamais, il ne faut désespérer, ni renoncer à repousser les flots, à reconstruire les barrages, à redonner ses droits à la vie. Je le crois encore aujourd'hui, alors même que l'on a essayé, encore une fois, de m'abattre, de m'empêcher de continuer à mener mes combats. Pour mes idées, pour mes concitoyens, pour ma ville et pour la France. Par ce livre, j'ai souhaité apporter un témoignage de ce que j'ai vu à travers la manière dont je l'ai vécu, à la fois spectateur et acteur. Et parfois, critique.
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Nicolas Schöffer avait une vision de l'être et une vision du monde qui s'entrecroisaient dans son art, mettant en relief des questionnements essentiels. C'est ce qui transparaît ici à travers ses textes et dessins qui face à face peuvent se lire dans le sens de l'accroissement et de la diminution. On retourne le livre pour lire d'autres textes qui soudain deviennent autre chose. On peut relire les textes plusieurs fois, on ne perçoit jamais le même sens. Et puis, soudain, une évidence apparaît pour disparaître aussitôt dans la lumière d'un mot, d'une phrase. Peut-être que Nicolas Schöffer veut nous signifier qu'il n'avait qu'une certitude, celle de ne pas en avoir, si ce n'est d'être au monde pour interroger le « nébuleux » ou encore ce « cosmos » qu'il ressent
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Fabien Fauvel, lieutenant français durant les « événements d'Algérie », puis hors-la-loi dans les rangs de l'Organisation Armée Secrète (OAS). La société socialo-gaulliste s'est voilée la face et a voulu éliminer tous ceux qui la gênait. Les soldats perdus comme Fauvel sont sa mauvaise conscience.
Nous sommes en 1976 ! En un sens, pour lui, la guerre va recommencer.?Plus la même, mais une guerre tout aussi implacable. Sans médaille et sans récompense en dehors du fric. Un fric qui coulera plus généreusement.
Déjà, il se sent repris par la griserie de l'action. Des instincts se réveillent en lui, ceux qui lui ont valu ce surnom de « Fauve », dans les Aurès. Il se souvient de cette nuit-là. Cerné dans un petit bois par une quinzaine de fellaghas, il les a tous égorgé les uns après les autres, à l'arme blanche, sans récolter la moindre blessure.
Né en 1911 à Marcinelle (Wallonie), décédé en France en 1979, Peter Randa a écrit en un quart de siècle quelques 400 romans principalement policiers et de science-fiction. Anticonformiste bien qu'attaché à un certain nombre de valeurs, travailleur acharné, il est essentiellement optimiste, à la différence de bien des auteurs dominés comme lui par la nostalgie du surhomme et de la volonté de puissance puisée chez Nietzsche.
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Les pieds-noirs, ces parias de la République
Guy Pujante
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 15 Décembre 2012
- 9782353742288
Contrairement à l'hypothèse avancée il y a quelques années encore par certains historiens, il est maintenant avéré que l'exode des Pieds-noirs n'est pas imputable à l'OAS, ou à quelque sentiment de panique, mais résulte d'une volonté délibérée des dirigeants du FLN. L'une des plus grandes migrations du XXe siècle va s'opérer dans des conditions épouvantables, indignes d'une nation telle que la France. Un véritable nettoyage ethnique qui va intéresser plus d'un million d'individus avec l'hostilité marquée du gouvernement, de certains édiles et d'une grande partie de la population métropolitaine indifférente. Les Métropolitains, en règle générale, n'ont jamais cherché à comprendre les malheurs de cette communauté et ont été sensibles à cette désinformation. Les Pieds-noirs sont, depuis l'exode, les boucs émissaires, mais ils sont, en même temps, la mauvaise conscience des politiques. Les médias, notamment le service public les ont superbement méprisés. Pour eux ils n'existent pas. Aucune invitation contradictoire à des émissions les concernant. En revanche, pléthore de films engagés à la gloire du FLN, insultants pour les Pieds-noirs, leurs parents, leur communauté... Qu'en est-il un demi-siècle plus tard, et quel bilan peut-on en tirer ?
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- Allah akbar !
5000 poitrines clament ce cri en se lançant à l'assaut de la Gaule.
Nous sommes en juin 721, et le duc Eudes d'Aquitaine voit monter devant Toulouse la marée sarrasine. Charles « Martel », qui veut sa perte, l'a abandonné. Après six mois de siège, la bataille sera d'une violence inouïe. 3875 musulmans et 1203 chrétiens y laisseront la vie, ainsi que l'émir Essamh ibn Malik. Les lambeaux de l'armée islamique refluent alors vers Narbonne. Le rêve de la conquête musulmane de la Gaule gît, brisé, sur « La Chaussée des Martyrs ».
Et Poitiers en 732 ? Ce fut une rude bataille, mais le rezzou arabe de 7 000 fédayins, commandé par le nouvel émir Abder Rahman El Gharifi, fut à son tour détruit par les forces d'Eudes d'Aquitaine et de Charles Martel, alliés pour une fois. Seulement les Mérovingiens devenus « fainéants », allaient être remplacés par les Carolingiens, soutenus par l'Eglise, et le duc Eudes d'Aquitaine ruiné par les ravages des musulmans dû accepter la suzeraineté du royaume Franc. Devenu le sauveur de l'Occident et de la chrétienté, Charles Martel se servit de ce marchepied pour construire son ambition.
Mais cette victoire commune n'a pas eu pour les arabes l'importance qu'on lui attribue, car ce fut à Toulouse et non à Poitiers que la tentative de conquête musulmane fut stoppée, et c'est ce qu'a découvert le Professeur Forado. En effectuant un travail de recherches approfondies dans les archives du Haut Moyen Âge, le Professeur Sydney Forado, mit en lumière ce que les apologistes de Charles Martel avaient travesti. Redonnant un intérêt historique à cette période méconnue.
Intégrant ces découvertes, retraçant la pression musulmane de la Méditerranée à l'Atlantique, l'accord entre le prince Eudes d'Aquitaine et le gouverneur berbère de Narbonne, le traité de 720 imposé à Eudes par Charles « Martel », les batailles de Toulouse et de Poitiers.. Gilbert Sincyr nous fait vivre en direct l'histoire de la tentative islamique de conquête de la Gaule au viiie siècle, et l'arrivée d'une nouvelle dynastie à la tête du royaume Franc.
Passionnant et instructif.
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Cinquante après la mort de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), les passions présentes dans son oeuvre et sa vie continuent de produire tout leur effet. Qui pourrait encore ignorer aujourd'hui la haine antisémite de Bagatelles pour un massacre (1937) ? Une violence que l'humanisme anti-guerre du Voyage au bout de la nuit (1932) était bien loin d'annoncer... Faut-il y déceler la marque d'une personnalité schizophrène où le bien et le mal ne se rencontre jamais ? La biographie critique de Philippe Alméras nous permet, tout au contraire, de comprendre quels liens intimes et puissants ont uni le pamphlétaire et le romancier de génie dès l'origine. À travers un ardent chassé-croisé entre réalité rêvée et fiction vécue jusqu'à l'extrême. Puisque l'homme qui réinventa la littérature en grand sous les assauts d'une fièvre et d'une révolte sans précédent dont le Voyage et Mort à crédit ont immortalisé le style mythique, puisque l'homme qui s'impose d'ores et déjà comme l'un des plus grands écrivains du XXe siècle vient d'ouvrir une boîte de Pandore : celle de l'Histoire la plus idéologique de tous les temps. Celle d'un théâtre de folie dont il s'est d'abord contenté d'être le témoin et le spectateur impuissant lors de la Première Guerre mondiale avant d'en devenir la pythie durant la Seconde. Embrassant alors la tentation hallucinatoire d'une victoire définitive sur le destin, déployant sa démesure à l'échelle des haines qui combattent le spectre du déclin et de la défaite. C'est le passage de la ligne rouge qui voit le pamphlet soudain l'emporter sur le roman à l'issue d'une longue évolution où l'auteur, tour à tour désabusé, vindicatif puis imprécateur, aura joué d'innombrables registres en ne cessant de se créer tous les ennemis possibles et imaginables. Céline, certes, reviendra au roman. Entretemps, il aura bel et bien poussé son « voyage » au bout de la nuit.
La première biographie à rendre justice au Céline des passions dans une édition entièrement revue et augmentée.
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Jean Bourdier nous fait le récit de ses vacances à travers la Méditerrannée (durant l'été 1973) à bord d'un bateau à voiles. Ses amis et leurs épouses respectives entreprennent de lui faire découvrir les « plaisirs » de la navigation à voile. Sa conviction est vite faite : c'est un mal qui répand la terreur et que ses adeptes, tels des petits-fils de Dracula en maillot rayé, s'efforcent avec constance de communiquer à tous les innocents de rencontre et qui guette chacun d'entre nous... Ce récit authentique (enfin, presque !) est l'histoire d'une contamination. La sienne. Comment, de Ios à Marmaris, de Santorin à Rhodes, de Castellorizo à Kas, un « éléphant » (c'est la charmante expression des gens de mer pour désigner les malheureux néophytes shanghaïés par eux) découvre, la trompe au vent et les oreilles basses, ce que les bons auteurs ne manquent pas de nommer « les joies saines et rudes de la voile. » Il est des odyssées où Ulysse ne se sent pas toujours très astucieux. Mais les éléphants, cela a de la mémoire... La mauvaise foi de ce néophyte durant ses vacances à travers la Méditerranée n'a d'égale que son humour pour nous les relater. On n'éclate pas de rire à chaque page, mais à chaque ligne !!!
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L'entrée des troupes de l'Axe en Union soviétique a été un tournant de notre siècle. Hier, la guerre était encore une question de frontières que se disputaient mesquinement les États européens. Pour la première fois, nous assistons à une guerre idéologique.
La liberté ou le bolchevisme. Il n'y aura pas d'alternative. Désormais, cette guerre prend tout son sens....
... le fer, le feu et le sang
1941 : l'arrivée de François Delamare en Russie - au sein de la légion des Volontaires français contre le bolchevisme - coïncide
avec la grande offensive d'Hitler pour conquérir Moscou, mais soudain les divisions sibériennes de Staline et l'hiver implacable s'abattent sans pitié sur les soldats à la croix gammée.
... du pays des Ivans
Très vite, François est envoûté par la Russie, son peuple et sa terre, alors que les combats se déchaînent autour de lui, dans la neige et le sang... -
Les croix de Monseigneur de Mayol de Lupé
René Bail
- Dualpha
- Rencontres Avec L'Histoire
- 3 Janvier 2021
- 9782353745128
S'intéresser à la vie d'un personnage célèbre de la IIe Guerre mondiale impliqué dans la politique de collaboration avec le IIIe Reich est un travail délicat L'auteur, après plusieurs années de recherches, d'interviews de personnalités et d'autres témoins de l'époque a eut accès aux archives familiales.
Il a ainsi pu reconstituer la vie de Monseigneur Jean de Mayol de Lupé, personnages à facettes, semblable à ces prélats bottés du XVIe siècle !
Né le 21 janvier 1873, quatre-vingt ans jour pour jour après la mort de Louis XVI, d'une famille légitimiste, le jeune Jean, adolescent, choisit d'entrer chez les bénédictins.
Plus tard, l'armée, lors de son service militaire, lui donnera une autre appréciation de sa vocation : il décide d'être aumônier militaire.
La IIe Guerre mondiale le verra prendre l'aumônerie de la légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), puis celle de la division Charlemagne, cette fois-ci sous l'uniforme allemand.
Après la croix pectorale d'aumônier et la Légion d'honneur... la croix de fer ! Cet engagement le conduira à la condamnation et à la réclusion.
Voici la vie de cet homme aux convictions antibolcheviques totales.?Elle n'avait encore jamais été écrite. -
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Avertissement de Philippe Encausse.
Le Nombre est un être du plan spirituel. Il a ses lois particulières de construction et d'évolution et son étude est une des plus importantes que puisse poursuivre l'occultiste. Mais, avant d'aborder cette étude, il est nécessaire de faire certaines distinctions importantes.
La première, c'est de distinguer l'étude quantitative des nombres telle qu'elle est poursuivie par les mathématiciens actuels, de l'étude qualitative telle qu'elle était poursuivie dans les centres d'initiation de l'antiquité.
Cette remarque est du reste générale pour tout ce qui concerne l'occultisme. Le contemporain sourit à la pensée que le nombre 4 pourrait agir comme un être vivant dans le plan des « idées-forces » ou même qu'il représente, dans le monde des lois, une clef qui ouvre bien des portes encore fermées.
La seconde distinction établir, c'est de ne pas confondre les Nombres qui sont des êtres, avec les Chiffres qui sont leurs habits. Un homme habillé de vert, de jaune ou de noir est toujours lui-même. Un nombre figuré par un caractère chinois, ou sanscrit, ou romain, ou typographique actuel est toujours lui-même. Or la question chiffre a bien souvent embrouillé la question nombre.
Enfin la dernière distinction à établir est que l'étude des nombres embrasse de multiples adaptations. C'est un véritable monde intellectuel. Des auteurs nombreux ont consacré leurs veilles à cette étude.
Un peu de clarté dans les ténèbres tel est notre seul but. Pour nous efforcer d'être clair nous allons procéder par étapes. L'étude des nombres est, en effet, si complexe, que si l'on vent faire en même temps de la philosophie, du calcul, et des adaptations analogiques, tout s'embrouille et devient obscur.
Nous aurons donc revenir plusieurs fois sur le même sujet, chaque fois avec plus de détails, et ainsi nous pourrons aborder successivement les diverses adaptations utiles à connaître. -
Un instituteur au bagne ; l'affaire Lesnier ; Gironde, 1847-1853
Philippe Randa
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 31 Mars 2005
- 9782915461466
Gironde, hiver 1847.
Le père Gay n'aimait pas Jean-François Lesnier. D'abord, il avait toujours été " en guerre " contre l'instituteur du Fieu, allant même jusqu'à se battre lors d'un 14 juillet avec son prédécesseur... Ensuite, bien qu'il ait été très heureux de vendre sa masure en viager, il pensait tout de même que l'instituteur allait l'en déposséder et il ne l'acceptait pas. Par ailleurs, Gay ayant eu vent - ce qui n'était pas difficile - des idées politiques de Lesnier, il s'était aussitôt décrété royaliste et fidèle partisan du roi Louis-Philippe.
Il cherchait donc à tout moment à engager la conversation sur le sujet et tout le monde, au village, savait qu'il fallait mieux l'esquiver afin de ne pas perdre de temps en palabres inutiles. Et puis, le père Gay était un vieil enquiquineur -tout le Fieu pouvait en témoigner-, l'avait été toute sa vie et ne voyait pas pourquoi il changerait au moment de mourir. Car il répétait tout le temps qu'il allait mourir, quand bien même il était persuadé du contraire.
Alors, lorsqu'il fut retrouvé assassiné, l'Opinion publique accusa immédiatement l'instituteur Lesnier : bel homme, amant insatiable, dépensier, celui-ci avait voulu obtenir plus rapidement la maison de sa victime. Arrêté, jugé, condamné au bagne, le destin de Jean-François Lesnier fût scellé. Jusqu'au jour où l'enquête allait être reprise...
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J'aime trop le spectacle de la nature et de ses réalités pour me contenter de l'abstraction ou de l'imaginaire.
J'aime trop l'observation des gens et l'analyse de leurs comportements pour me contenter de simples fictions.
Même devant le plus plaisant des modèles, l'artiste ou l'écrivain ne se trouve que face à face avec son âme.
Certaines de ces neuf histoires de vie ressemblent à un « essai » littéraire ; d'autres à d'amusantes cocasseries du vécu quotidien où chacun peut se reconnaître ; d'autres encore à des récits de voyage
ou à des nouvelles dans lesquelles les souvenirs personnels sont romancés et les personnages plus fictifs que réels. Lecteurs et lectrices les découvriront, je l'espère, avec plaisir et les rangeront dans l'une ou l'autre de ces catégories littéraires, au gré de leurs propres émotions.