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Francephi Diffusion
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Exilée à Paris avec son père, ancien pêcheur enrichi, Gaud revient dans son pays natal de Paimpol et tombe amoureuse de Yann. Leur amour est confronté à de nombreux obstacles : la différence des conditions et des fortunes, la timidité de Yann, « de ceux qu'on nomme les "Islandais" parce que, chaque année, leurs bateaux affrontent, durant des semaines, les tempêtes et les dangers de la mer du Nord. »
Yann doit repartir, comme chaque année en Islande de février à fin août. À son retour, Gaud ne parvient pas à s'ouvrir à celui qui se comporte avec beaucoup de distance vis-à-vis d'elle. Ils se marieront néanmoins trois ans plus tard, juste avant le départ de Yann... dont le bateau se perdra en mer.
Histoire d'amour et de souffrance : l'amour de Gaud pour Yann n'étant pas réciproque, tandis que Moan, grand-mère de Sylvestre, est bouleversée quand celui-ci, son unique petit-fils, la quitte pour effectuer son service militaire dans le cadre d'une guerre de colonisation à des milliers de kilomètres de sa Bretagne natale...
La souffrance est aussi celle de la pêche : la vie sur le bateau est aussi rude que la vie militaire...
Comme dans tous les romans de Pierre Loti, le décor a valeur de personnage même si celui-ci, la Bretagne, paraît moins exotique que les nombreux récits rapportés de ses pérégrinations par l'écrivain voyageur. L'auteur s'attache à une description à valeur presque ethnologique de la vie des pêcheurs partant en campagne de pêche en Islande, mais aussi de celle de leurs épouses restées à les attendre au port durant de longs mois.
Pêcheur d'Islande connaît un immense succès, au point que ce mélo ethnographique va inspirer six films, une pièce de théâtre et deux opéras. Le roman a obtenu le prix Vitet. -
Psychologie des foules a fait basculer les travaux sur l'homme et les sociétés dans le champ de la psychologie. Les foules organisées ont toujours joué un ro^le considérable dans la vie des peuples ; mais ce ro^le n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui. L'action inconsciente des foules se substituant à l'activité consciente des individus est une des principales caractéristiques de l'a^ge actuel.
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En cette rentrée 2021, nous vous annonçons avec plaisir le lancement d'une nouvelle collection de livres proposée par Synthèse nationale. Il s'agit des "Grands classiques de Synthèse nationale". Celle-ci rassemblera les principaux ouvrages de références (et ils sont nombreux) dont la lecture est indispensable à celles et ceux qui refusent le formatage imposé par le Système. Vous pourrez ainsi disposer d'une véritable mine de textes non-conformistes, d'hier et d'aujourd'hui, parfois tombés dans l'oublie, qui vous aideront dans votre combat quotidien.
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Régisseur de cinéma : (Tout ça, c'est du cinéma !)
Jean Pieuchot
- L'Aencre Éditions
- 2 Mars 2021
- 9782368760550
Préface de Gérard Oury.
Quand une difficulté surgissait au cours d'un tournage, Alfred Hitchcock avait coutume de dire, en riant : « Tout ça, c'est du cinéma ! » ; cela avait pour effet instantané de calmer les angoisses.
C'est ce qu'il fit lors de la réalisation de La Main au collet quand son régisseur général lui annonça que, malgré ses efforts, il n'avait pu obtenir l'autorisation de tourner dans un édifice public, il craignait de voir sa réputation professionnelle s'effondrer. Mais Hitchcock lui dit calmement :
- Ne vous inquiétez pas, je trouverai une solution... Tout ça, c'est du cinéma !
Anatole Litvak m'a dit la même chose dans Aimez-vous Brahms ? alors qu'il était gêné par le temps, au cours d'un tournage difficile.
Quant à Ernst Lubitsch, il savait toujours trouver des astuces cinématographiques qui donnaient à ses films cette touche qui fit une grande part de son succès. Car « c'est du cinéma » de savoir filmer les plaisirs de la vie comme il le fit dans Design for living.
C'est sous cet angle de la joie de vivre et avec un objectif ouvert sur la bonne humeur que Jean Pieuchot - créateur du métier de régisseur de cinéma et professeur à l'Institut des Hautes Études Cinématographiques - a voulu faire partager aux lecteurs la passion qu'il a éprouvée au cours de ces Quarante années d'histoires de cinéma. -
Enfin un livre sur le paganisme au cinéma : les héros, les mythes, les épopées, le voyage initiatique, l'âge d'or, la femme fatale, l'enlèvement saisonnier, tout vient en fait du paganisme ! Lecontes a souvent mauvaise presse, étant confondu avec la sorcellerie ou la spiritualité New Age. Pourtant cette sensibilité cosmique et féerique continue toujours d'inspirer notre quotidien, malgré le rationalisme et la médiocrité moderne. Ce livre tente de recenser les nobles inspirations du paganisme dans le septième art. Il évoque bien sûr le cinéma français, soulève l'importance excessive du cinéma américain et notre inspiration anglo-saxonne. Puis il évoque d'une manière plus originale la source païenne dans le cinéma soviétique ou japonais de la grande époque, sans oublier celles du cinéma allemand, surtout celui de l'ère muette. L'ouvrage célèbre les contes de fées, les épopées, les adaptations des mythes fondateurs de la tradition nippone ou européenne. Il ignorera certaines cinématographies, quand il insiste sur d'autres. Mais le sujet est bien vaste. Si l'on devait donner quelques noms prestigieux pour illustrer notre livre, nous donnerions ceux de Walsh, Lang, Kurosawa, celui de son compatriote Inagaki, génie païen oublié (lion d'or et oscar en son temps) du cinéma. Et bien sûr ceux des soviétiques négligés comme Alexandre Rou - officiellement « folkloriste » - et le grand maître ukrainien Ptushko. Mais la France mystérieuse, celle de Cocteau, Rohmer et Duvivier, a aussi son mot à dire. Nous espérons que notre ouvrage redonnera à ce cinéma populaire et cosmologique quelques-unes de ses plus belles lettres de noblesse.
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L'Afrique à désintoxiquer ; sortir l'Europe de la repentance et l'Afrique de l'infantilisme
Kakou Ernest Tigori
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 30 Novembre 2018
- 9782353744091
Sortir l'Europe de la repentance et l'Afrique de l'infantilisme Traite négrière, colonisation, néocolonialisme, racisme, immigration massive...
Kakou Ernest Tigori (Prix Mandela de littérature 2017), intellectuel engagé, dénonce depuis la fin des années 1990 la classe politique qui ruine son pays, la Côte d'Ivoire. En exil en France depuis 2009, il invite, à travers ses écrits, à une réflexion sur cette Afrique post-coloniale décadente, productrice de désordre et de misère. Il dénonce particulièrement la trahison des élites noires, et milite pour la constitution d'une Conscience noire plus responsable. Kakou Ernest Tigori se propose de rétablir la vérité sur les relations entre l'Afrique noire et l'Europe occidentale depuis le XVe siècle. Il bat en brèche les lieux communs mensongers et appelle l'opinion du monde noir à sortir du déni confortable qui dédouane l'Afrique de toute responsabilité dans la conduite de son destin, et qui accable à tort l'Europe repentante à propos de l'esclavage, la traite négrière, la colonisation, le néocolonialisme, le racisme ou l'immigration massive. Il invite l'élite africaine à retrouver du sens pour porter l'ambition d'offrir de l'espérance aux masses populaires du berceau de l'humanité.
Amateur d'histoire de l'humanité, sa logique rigoureuse dans l'analyse des faits, ainsi que son courage politique, font de lui un auteur qui sort des sentiers battus. Tigori se distingue de cette élite noire, majoritairement incapable d'autocritique, qui perd son temps en jérémiades au lieu d'être exigeante envers elle-même. Avec cet essai, l'auteur veut liquider quatre-vingts ans de mensonge et, ainsi, libérer l'Afrique et l'Europe occidentale... de l'Union soviétique qui est morte depuis bientôt trente ans. Pour que l'attelage Europe-Afrique retrouve de la vigueur, il importe que les Africains sortent de l'irresponsabilité et de l'infantilisme... et les Européens de la repentance ! -
Comme le temps passe..., le plus connu, le plus important des romans de Robert Brasillach - écrit à l'âge de vingt-huit ans - est également le plus beau. Le titre - formule dont la banalité fait toute l'audace - rappelle simplement la toute passagère substance d'une vie humaine. Le passage du temps dissipe la tendresse du premier âge, nous distrait de la jeunesse - «sources miraculeuses» - ; entre «ces grandes et abstraites figures qu'on nomme l'Enfance, l'Aventure, la Volupté, l'Amour, la Guerre, le Souvenir», ce même temps dévorant sait quelquefois réserver de «ces haltes accordées par Dieu» ménageant à l'homme des instants où «il sourit à sa destinée».
L'histoire du couple formé par René et Florence prend ses racines à Alcudia, dans l'île de Majorque, «Paradis Terrestre», dont la nostalgie distillera sel et soufre à toute leur maturité: René et Florence se séparent, se retrouvent, s'unissent; le temps passe...; Les expériences creusent leurs sillons. Robert Brasillach entend «les représenter, ainsi que le faisaient de l'homme les anciens alchimistes, pareils à des miroirs promenés au long des routes, et reflétant les paysages divers et les visages dissemblables de la destinée».
Pas à pas, vagabond, pérégrinant durant le premier quart du XXe siècle, le lecteur suit les débuts du cinéma, sur les routes du Nord; il entre avec horreur et fascination dans la Grande Guerre; il croise des personnages étranges et attachants, tous messagers apparus à la croisée des chemins que le couple a battus. Survient alors la conclusion, merveilleuse, délicieusement douce-amère, révélatrice de la sensibilité de l'immuablement jeune romancier: «L'important est de ne faire qu'un avec sa propre course, même si l'on n'en aperçoit pas tout de suite l'aboutis sement lumineux.»
Voici l'édition définitive du célèbre roman (un des livres de chevet de François Mitterrand!), établie par l'association des Amis de Robert Brasillach, avec une préface d'Anne Brassié, une postface de Cécile Dugas - deux des meilleures spécialistes de l'auteur -, et, au frontispice de chacun de ses six épisodes, une illustration originale, signée Emma La Maôve, Cyril Flautat, Françoise Dugas, Françoise Pichard, Jack Guzik et David Miège.
6 illustrations originales de: Emma La Maôve, Cyril Flautat, Françoise Dugas, Françoise Pichard, Jack Guzik et David Miège -
Le terrorisme pastoral
Jean-Pierre Moreau
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 6 Mai 2009
- 9782357910041
Mon intention initiale n'était pas d'écrire un livre mais de présenter à quelques amis les conclusions d'une brève enquête sur la résurgence de la théologie de la libération à travers les textes et les faits incontestables dont j'avais con-naissance.
A ma grande surprise la matière est devenue si abondante et si complexe que s'en tenir à la simple évocation, même détaillée, d'un phénomène local, voire national, ne rendait pas compte d'une entreprise intercontinentale. En fait, en ce début du XXIe siècle, un simple récit ne pouvait suffire à expliquer une page d'histoire de l'Eglise. Car il s'agit bien d'un événement majeur. Les faits que nous allons rapporter sont l'ultime avatar de la démocratie religieuse initiée par Marc Sangnier au début du XXe siècle.
L'alliance contre nature de la religion catholique et de la Révolution trouve ici son aboutissement. L'idéologie d'une myriade d'ONG, d'associations et de collectifs en tout genre, a pénétré jusqu'au coeur de la structure de l'Eglise catholique en France et elle en a dénaturé l'élément constitutif essentiel qui est l'amour du prochain en lui substituant la construction d'un nouvel ordre mondial utopique dans lequel se résoudraient les contradictions du capitalisme libéral source de tous les maux et injustices de la planète.
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La bataille décisive de la IIe Guerre mondiale. Juillet 1942-Février 1943.
1942-1943. Un an après l'attaque allemande contre l'URSS, la seconde offensive d'été des forces du Reich conduit les Allemands et leurs alliés roumains sur la Volga. Une gigantesque bataille - sans doute la plus meurtrière de la iie Guerre mondiale - va opposer l'Armée Rouge et la Wehrmacht en un duel sans merci à Stalingrad.
Du 17 juillet au 18 novembre 1942, les forces allemandes engagent une offensive qui mène les soldats de Hitler jusqu'au coeur de la grande ville industrielle. Mais le 19 novembre, les armées de Staline lancent une fantastique contre-attaque qui aboutit le 2 février 1943 à la capitulation du maréchal von Paulus et des hommes placés sous son commandement.
Les forces du Reich ont perdu 250 000 tués et près de 100 000 prisonniers dont 90 % ne reviendront jamais des camps soviétiques.
La perte de Stalingrad marque l'échec définitif de l'attaque allemande contre l'URSS et constitue le grand tournant de la guerre. Désormais, à l'Est comme à l'Ouest, les Alliés vont progresser sur tous les fronts. -
Nostradamus et ses prophéties
Jacques Boulenger
- Dualpha
- Grande Hiérophanie
- 30 Mai 2020
- 9782353744831
Michel de Nostredame, dit Nostradamus, né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence, est un apothicaire français. Sa famille lui enseigne les arts de l'alchimie et il a de grandes dispositions pour les mathématiques et l'astrologie.
Son intérêt pour la magie et la philosophie hermétique montre que, pour lui, la nature humaine est divine. Il étudie et pratique longtemps l'occultisme. En Sicile, il a des contacts avec les mystiques soufis.
Sa vie est sans cesse menacée. L'originalité de sa conduite et de ses idées le contraint périodiquement à prendre la route pour échapper aux Autorités.
Sa philosophie combine ainsi la magie et la médecine qui visent à soigner le corps de l'intérieur grâce aux pouvoirs de l'esprit. Mais pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde et c'est pendant des états de transe qu'il rédige ses fameuses prophéties.
La transe est un état profond dans la méditation. Elle survient au bout d'une longue pratique, aidée par des méthodes magiques.
Nostradamus est très rapidement réputé dans toute l'Europe comme un homme pouvant lire l'avenir. Il est reçu par les cours royales et conseille même les chefs d'États sur la conduite du monde.
Il décède à Salon-de-Provence le 2 juillet 1566. -
Fils de Pieds-noirs, né en banlieue parisienne à la fin de la guerre d'Algérie, l'auteur s'est engagé dans les forces terrestres au début des années 80 autant par conviction, idéal et amour de la patrie que par anticommunisme viscéral.
Officier encore en activité, il a traversé bien des réformes liées aux changements majeurs qui se sont opérés sur la scène internationale au cours des trente dernières années dont, naturellement, la professionnalisation des armées et la suspension du Service national décidées par Jacques Chirac en 1996. Au départ, dubitatif, mais naturellement intéressé, comme beaucoup, par l'idée de troquer ses appelés contre des engagés qu'il imaginait aussi convaincus et amoureux de la patrie que lui, il a finalement rapidement déchanté.
Effaré par le résultat obtenu après seulement quinze années d'armée « de moitié », il a décidé de sortir de sa « réserve » et du silence dans lesquels les militaires sont trop souvent enfermés pour lancer un véritable SOS et tenter d'attirer l'attention d'une opinion publique qui semble demeurer attachée à sa défense, sur la situation véritablement lamentable dans laquelle l'armée française se débat aujourd'hui.
Son analyse de la situation amène Magnus Martel à dénoncer le résultat actuel, directement lié à une professionnalisation réalisée dans un contexte de budget perpétuellement rétrécit, alors que les armes et équipements modernes coûtent de plus en plus cher. Compte tenu de son rôle sur la scène internationale et des menaces potentielles incessantes, la France ne saurait se passer d'une armée ; aussi, l'auteur préconise clairement le retour à un système de conscription ou à un système mixte mêlant conscrits et engagés, tel que cela existait encore au début des années 90. -
Le Rite Écossais Primitif, dit Early Grand Scottish Rite - ayant pris source au sein des Loges Régimentaires qui ont accompagné en 1689 le roi Jacques II Stuart dans son exil en France à Saint-Germain-en-Laye - nous est révélé dans l'ouvrage de Robert Ambelain La Franc-maçonnerie oubliée. Réveillé à partir de 1985 par le Grand Maître, le Rite Écossais Primitif est sans doute le moins pratiqué et le plus réservé des rites de tradition écossaise. L'édition de ce manuel porte sur les Rituels, rendus à leur origine, pour les Travaux en Loge aux trois Grades symboliques, classés en ce Rite Loge de Saint Jean. Cet ouvrage s'adresse aux cherchants intéressés à connaître la Maçonnerie en la Vieille Écosse, mais aussi aux Initiés étrangers à cette rituélie, animés par le désir de connaître l'héritage français du Early Grand Scottish Rite. Il fournit les Rituels repris d'après les manuscrits laissés par le Grand Maître pour la restitution d'une rituélie sans altération.
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Montségur, centre d'un imaginaire cathare
Richard Raczynski
- Dualpha
- Grande Hiérophanie
- 10 Septembre 2019
- 9782353744381
Dans son nouvel essai Montségur, centre d'un imaginaire cathare, Richard Raczynski se livre à un inventaire rigoureux d'une histoire où légendes et imaginaire s'invitent encore et toujours dans les différentes perceptions d'un mythe : Une région et son Histoire... L'Ariège terre de trésors ?... Une perception du catharisme, parmi d'autres... Montségur, une passion Polaire... Fouilles à Montségur (1931-1958)... Montségur et le nazisme : des « fantasmes à la réalité »... Les Visiteurs... Rituel Cathare... De la renaissance... Le Graal... Simon de Montfort, le grand sauveur... Chronologie Cathare (1145-1321)... Aperçu bibliographique (non-exhaustif) sur le catharisme... Des passions pour des lieux et des luttes qui viennent le plus souvent s'inscrire dans la relecture d'un héritage proche du romanesque, aux contenus incertains. On doit à l'auteur, passionné par la grande Aventure des sciences humaines, des ouvrages traversés par les souffles du mystère et de la découverte aux éditions Dualpha.
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Le who's who des cowboys chantants
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 9 Décembre 2009
- 9782357910119
Les cowboys chantants, les singing cowboys, ont marqué - des années 30 aux années 50 - aussi bien le monde de la chanson westernienne que celui du cinéma.
Les thèmes des films dans lesquels apparaissaient les singing cowboys étaient souvent les mêmes : défense d'un ranch ou d'une petite ville contre des bandits, protection de la veuve et de l'orphelin, intervention du beau cowboy qui, à la fin de l'épisode, partait dans le soleil couchant avec - ou sans - la jolie jeune fille. Une autre époque ? Pas vraiment. Et l'on a tous dans le coeur cette séquence de Rio Bravo où, dans le bureau du shérif, Ricky Nelson, John Wayne, Dean Martin et Walter Brennan entonnent Rio Bravo et My Rie, My PonyAnd Me.
Mais tout décolle vraiment dans les années 30. À partir du moment où les chansons deviennent parties intégrantes des westerns. On porte au compte de l'une de ces cowboys-stars, Ken Maynard, le crédit de ce mariage - entre les films de cowboys et les chansons du même métal. Le singing cowboy, est devenu une institution. Il est la dernière incarnation d'un idéal américain : le cow-boy bagarreur, simple et travailleur, en tant que héros moral.
Après tout, les sales types ne chantent pas.
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Lors d'un séjour dans sa maison natale en Normandie, Aubin raconte à ses neveux comment, jeune médecin dans le sud-algérien, il a rencontré Dieu. Après s'être familiarisé avec l'oeuvre de Mgr Lavigerie, il avait demandé des signes et en avait reçus au hasard de ses rencontres et de ses méharées dans le désert. Ordonné prêtre à Carthage, il avait été, dans un premier temps, envoyé au Soudan pour y soigner des lépreux, puis au Kenya auprès des tribus Kikuyu et Massaï. Son amitié avec un murran nommé Moye qu'il sauvera d'une péritonite va le sensibiliser avec le monde animal et lui permettre d'appréhender l'Afrique comme une terre initiatrice qui remet l'homme dans la perspective de ses origines, tout en lui restituant sa richesse patrimoniale.
A travers des faits concrets mais surprenants, dans ce milieu âpre et sauvage, d'une beauté grandiose, Aubin et Moye vont être les témoins de cette rédemption qui est à l'oeuvre dès ici-bas, en marche dès aujourd'hui.
Avec ce récit africain, Armelle Barguillet Hauteloire nous offre à lire son treizième ouvrage, après ceux consacrés à la poésie, à Marcel Proust et à la jeunesse. Poète, essayiste et romancière, elle cherche à saisir, au travers de chacun de ses livres, la part la plus secrète de notre nature : nos motivations spirituelles et, en quelque sorte, la lumière portée sur le tracé visible de nos vies.
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Ballade au pays de Scarlett
Jean-Claude Rolinat
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 15 Septembre 2009
- 9782357910058
La littérature, le cinéma, la télévision, la musique et même la bande dessinée, ont popularisé le sud des Etats-Unis et ont fait revivre sou snos yeux planteurs en redingote, cavaliers à dolman gris et femmes séduisantes en robes à crinoline, le tout sur fond de colonnades blanches et de magnolias fleuris. Ce Deep South conservateur, tout à la fois dynamique et langoureux, refusa un temps la normalisation voulue par Washington, laquelle déboucha sur une terrible guerre civile, la guerre de sécession. Les paysages et l'histoire, ainsi que les peuples qui les habitent et qui la font, sont étroitement imbriqués, indissociables, mêlant à chaque coin de rue, à chaque instant, passé et présent dans des paysages somptueux, que ce soit dans les deux Caroline, en Alabama, au Tennessee, en Virginie ou en Géorgie, pour ne citer que ces seuls Etats. Tout à la fois ouvrage historique, chronique contemporaine et guide touristique, cet abécédaire du Sud profond est une pressante invitation au voyage. Alors, tournez les pages, laissez vous porter par la petite musique des motset ... bouclez vos valises !
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Alexis Carrel, physiologiste et chirurgien français, spécialiste de l'histologie est né à Sainte-Foy, près de Lyon, le 18 juin 1873 et mort à Paris le 5 novembre 1944. En 1912, ses travaux novateurs sur la culture des tissus et les greffes d'organes lui valurent le prix Nobel de médecine. Très tôt, il avait choisi de poursuivre ses recherches aux États-Unis où il trouvait des concours plus dynamiques qu'en Europe. Alors qu'il travaille en 1917 comme docteur à l'Institut Rockefeller de New York, le déclenchement de la Grande guerre l'incite à revenir en France pour mettre ses compétences au service de son pays. Ses techniques nouvelles en matière de transfusion du sang et de greffes de tissus permettent de sauver et de soulager un grand nombre de blessés. En 1915, il met au point la fameuse eau Dakin qui, empêchant l'infection des blessures, sauve la vie de plus d'un million de soldats durant la Grande guerre.
Devenu spécialiste mondial de la conservation des organes, il invente en 1930, avec Charles Lindbergh, le premier coeur-poumon artificiel. Revenu en France une nouvelle fois pour partager le sort de ses compatriotes en 1939, il créé et dirige de 1941 à 1944 la Fondation pour l'Étude des problèmes humains, organisme d'où sont issus notamment la médecine du travail, le carnet de santé scolaire et l'Institut national d'études démographiques (INED). Comme il avait reçu un poste du gouvernement de Vichy, il fut accusé de collabo-ration avec les Allemands. Cependant, l'atmosphère de l'épuration incite des concurrents à obtenir sa révocation, le 21 août 1944.
Il meurt à Paris le 5 novembre 1944, terrassé par une crise cardiaque laissant de nombreux travaux et plusieurs livres, notamment L'homme, cet inconnu (1935), diffusé dans le monde entier à des millions d'exemplaires. Dans cet ouvrage, il prône le dépassement de soi-même, l'esprit de recherche et d'aventure. Il y affirme la préséance des valeurs morales et spirituelles sur les valeurs intellectuelles, privilégiant la formation du caractère plutôt que celle de l'intelligence. Il souhaite que l'on renonce à la primauté de l'économique pour permettre à l'homme de se renforcer sur le plan physique et moral. Un véritable manuel de santé mentale adressé principalement à la jeunesse. -
Les Joutes de l'Arène
Jacques Peyrat
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 10 Septembre 2023
- 9782353746330
L'histoire n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Régulièrement, comme aux saisons des crues, son cours s'accélère et tel un torrent furieux, elle brise et submerge des digues qui semblaient inébranlables. C'est ce qui est arrivé durant la deuxième moitié du XXe siècle, comme peut-être jamais encore auparavant parce que le monde, lui aussi, va plus vite. J'ai été le témoin de cette dérive qui, en un peu plus d'un demi-siècle, a fragilisé nos fondations, érodé nos valeurs, emporté des pans de notre société. Témoin impuissant, d'abord, entraîné par le flot de la débâcle. Témoin engagé, plus tard, dans ma vie militaire, familiale, professionnelle et, enfin, en politique. Comme volontaire étudiant, soldat, homme d'affaires, avocat, militant, élu, j'ai passé ma vie dans l'arène, à livrer des batailles parfois perdues, parfois gagnées, mais dont chacune d'entre elles m'a montré que jamais, jamais, il ne faut désespérer, ni renoncer à repousser les flots, à reconstruire les barrages, à redonner ses droits à la vie. Je le crois encore aujourd'hui, alors même que l'on a essayé, encore une fois, de m'abattre, de m'empêcher de continuer à mener mes combats. Pour mes idées, pour mes concitoyens, pour ma ville et pour la France. Par ce livre, j'ai souhaité apporter un témoignage de ce que j'ai vu à travers la manière dont je l'ai vécu, à la fois spectateur et acteur. Et parfois, critique.
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Nicolas Schöffer avait une vision de l'être et une vision du monde qui s'entrecroisaient dans son art, mettant en relief des questionnements essentiels. C'est ce qui transparaît ici à travers ses textes et dessins qui face à face peuvent se lire dans le sens de l'accroissement et de la diminution. On retourne le livre pour lire d'autres textes qui soudain deviennent autre chose. On peut relire les textes plusieurs fois, on ne perçoit jamais le même sens. Et puis, soudain, une évidence apparaît pour disparaître aussitôt dans la lumière d'un mot, d'une phrase. Peut-être que Nicolas Schöffer veut nous signifier qu'il n'avait qu'une certitude, celle de ne pas en avoir, si ce n'est d'être au monde pour interroger le « nébuleux » ou encore ce « cosmos » qu'il ressent
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Fabien Fauvel, lieutenant français durant les « événements d'Algérie », puis hors-la-loi dans les rangs de l'Organisation Armée Secrète (OAS). La société socialo-gaulliste s'est voilée la face et a voulu éliminer tous ceux qui la gênait. Les soldats perdus comme Fauvel sont sa mauvaise conscience.
Nous sommes en 1976 ! En un sens, pour lui, la guerre va recommencer.?Plus la même, mais une guerre tout aussi implacable. Sans médaille et sans récompense en dehors du fric. Un fric qui coulera plus généreusement.
Déjà, il se sent repris par la griserie de l'action. Des instincts se réveillent en lui, ceux qui lui ont valu ce surnom de « Fauve », dans les Aurès. Il se souvient de cette nuit-là. Cerné dans un petit bois par une quinzaine de fellaghas, il les a tous égorgé les uns après les autres, à l'arme blanche, sans récolter la moindre blessure.
Né en 1911 à Marcinelle (Wallonie), décédé en France en 1979, Peter Randa a écrit en un quart de siècle quelques 400 romans principalement policiers et de science-fiction. Anticonformiste bien qu'attaché à un certain nombre de valeurs, travailleur acharné, il est essentiellement optimiste, à la différence de bien des auteurs dominés comme lui par la nostalgie du surhomme et de la volonté de puissance puisée chez Nietzsche.
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Les pieds-noirs, ces parias de la République
Guy Pujante
- Dualpha
- Vérités Pour L'Histoire
- 15 Décembre 2012
- 9782353742288
Contrairement à l'hypothèse avancée il y a quelques années encore par certains historiens, il est maintenant avéré que l'exode des Pieds-noirs n'est pas imputable à l'OAS, ou à quelque sentiment de panique, mais résulte d'une volonté délibérée des dirigeants du FLN. L'une des plus grandes migrations du XXe siècle va s'opérer dans des conditions épouvantables, indignes d'une nation telle que la France. Un véritable nettoyage ethnique qui va intéresser plus d'un million d'individus avec l'hostilité marquée du gouvernement, de certains édiles et d'une grande partie de la population métropolitaine indifférente. Les Métropolitains, en règle générale, n'ont jamais cherché à comprendre les malheurs de cette communauté et ont été sensibles à cette désinformation. Les Pieds-noirs sont, depuis l'exode, les boucs émissaires, mais ils sont, en même temps, la mauvaise conscience des politiques. Les médias, notamment le service public les ont superbement méprisés. Pour eux ils n'existent pas. Aucune invitation contradictoire à des émissions les concernant. En revanche, pléthore de films engagés à la gloire du FLN, insultants pour les Pieds-noirs, leurs parents, leur communauté... Qu'en est-il un demi-siècle plus tard, et quel bilan peut-on en tirer ?
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- Allah akbar !
5000 poitrines clament ce cri en se lançant à l'assaut de la Gaule.
Nous sommes en juin 721, et le duc Eudes d'Aquitaine voit monter devant Toulouse la marée sarrasine. Charles « Martel », qui veut sa perte, l'a abandonné. Après six mois de siège, la bataille sera d'une violence inouïe. 3875 musulmans et 1203 chrétiens y laisseront la vie, ainsi que l'émir Essamh ibn Malik. Les lambeaux de l'armée islamique refluent alors vers Narbonne. Le rêve de la conquête musulmane de la Gaule gît, brisé, sur « La Chaussée des Martyrs ».
Et Poitiers en 732 ? Ce fut une rude bataille, mais le rezzou arabe de 7 000 fédayins, commandé par le nouvel émir Abder Rahman El Gharifi, fut à son tour détruit par les forces d'Eudes d'Aquitaine et de Charles Martel, alliés pour une fois. Seulement les Mérovingiens devenus « fainéants », allaient être remplacés par les Carolingiens, soutenus par l'Eglise, et le duc Eudes d'Aquitaine ruiné par les ravages des musulmans dû accepter la suzeraineté du royaume Franc. Devenu le sauveur de l'Occident et de la chrétienté, Charles Martel se servit de ce marchepied pour construire son ambition.
Mais cette victoire commune n'a pas eu pour les arabes l'importance qu'on lui attribue, car ce fut à Toulouse et non à Poitiers que la tentative de conquête musulmane fut stoppée, et c'est ce qu'a découvert le Professeur Forado. En effectuant un travail de recherches approfondies dans les archives du Haut Moyen Âge, le Professeur Sydney Forado, mit en lumière ce que les apologistes de Charles Martel avaient travesti. Redonnant un intérêt historique à cette période méconnue.
Intégrant ces découvertes, retraçant la pression musulmane de la Méditerranée à l'Atlantique, l'accord entre le prince Eudes d'Aquitaine et le gouverneur berbère de Narbonne, le traité de 720 imposé à Eudes par Charles « Martel », les batailles de Toulouse et de Poitiers.. Gilbert Sincyr nous fait vivre en direct l'histoire de la tentative islamique de conquête de la Gaule au viiie siècle, et l'arrivée d'une nouvelle dynastie à la tête du royaume Franc.
Passionnant et instructif.