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Plon
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Les mémoires d'une femme révoltée, qui a fait de l'irrespect un synonyme du courage.
" En entrant dans le prétoire, j'emporte ma vie avec moi. " Gisèle Halimi se retourne sur son passé. Celui d'une avocate mythique, mais... irrespectueuse, comme elle se définissait elle-même. Irrespectueuse des juges soumis au pouvoir ou aux " bonnes moeurs ". Irrespectueuse des règles d'un Ordre des avocats trop " moral ".
Elle fut l'une des premières à féminiser le mot avocat et s'engagea en faveur des droits des femmes, exigeant le droit à l'avortement et la répression du viol lors de procès retentissants. Mais la vie de Gisèle Halimi, c'est aussi la solitude, les menaces de mort, l'éloignement de ses jeunes enfants, des meurtrissures.
À travers ce livre, elle nous fait revivre ses défenses difficiles, exaltantes, mémorables, de sa première plaidoirie pour un voleur de pommes de terre aux grands procès politiques, et les moments qui ont fait basculer la société. Une existence guidée par sa foi en l'égalité de tous les êtres humains et une soif de justice.
Voici les mémoires d'une femme révoltée, qui a fait de l'irrespect un synonyme du courage. -
Dictionnaire amoureux de la Maison de la Radio et de la Musique
Bernard Thomasson
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 26 Octobre 2023
- 9782259316149
A l'occasion des 60 ans de la mythique Maison ronde , Bernard Thomasson nous dévoile l'histoire, les secrets, mystères et coulisses de la Maison de la radio et de la musique.
Ce Dictionnaire amoureux me paraît être le livre ad hoc pour faire connaissance avec la maison ronde', ainsi que la désignent avec affection tous ceux qui y travaillent.
Dans ma longue enquête auprès de personnes impliquées dans sa vie, trois ou quatre m'ont demandé comment je pouvais être amoureux' de ce lieu. J'ai été étonné. Le bâtiment est beau, du dehors comme à l'intérieur. Il porte en lui soixante ans d'histoire de la radio, ce n'est pas rien. C'est une joie d'en arpenter les espaces. Il dessine, depuis sa réhabilitation, un futur novateur pour les ondes désormais liées aux nouvelles technologies digitales.
Oui, j'en suis amoureux et je le revendique. Ici, tout est subjectif et je l'assume. J'ai choisi des occurrences liées à mon propre parcours, à mes émotions, à mon regard, à mes rencontres. Il n'était pas question pour moi d'aligner un récapitulatif exhaustif de ce que la Maison de la radio et de la musique a vécu, porté, engendré.
Pour compléter ma propre vision, j'ai dialogué avec de nombreuses personnalités qui vous livreront, en quelques lignes, leur propre regard sur cette maison' qu'ils fréquentent peu ou prou.
Au fait, c'est drôle de parler d'une maison pour un lieu où l'on va travailler. Non ?
Préface de Sibyle Veil -
Dictionnaire amoureux : dictionnaire amoureux de la radio
Frank Lanoux
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 25 Mai 2023
- 9782259316163
Avec près de 120 contributeurs :
Roselyne Bachelot Christophe Barbier Difool Alain Duhamel Jean-Pierre Elkabbach Raphaël Enthoven Franck Ferrand Marc-Olivier Fogiel Jean-Pierre Foucault Jérôme Garcin Laurent Gerra Christophe Hondelatte Philippe Labro Brigitte Lahaie Manu Levy Catherine Nay Eve Ruggieri Laurent Ruquier Jacques Pradel Jacques Vendroux...
La radio est un média unique, un métier de passion et d'auditeurs passionnés. De A comme addiction , à Z comme zauteurs , ce Dictionnaire amoureux, révèle l'attachement à ce média pas comme les autres.
Animateurs, directeurs de stations, DJ, ... c'est toute une profession qui célèbre ici ce trait d'union entre nos vies.
Entrez dans les coulisses de vos stations préférées avec les plus grandes voix. Vous y glanerez des anecdotes inédites et revivrez certains des plus grands moments de l'actualité. Média de l'instant, la radio est aussi celui de la proximité. De cette relation si particulière, nait une fidélité qui a permis à la radio de surmonter les récents bouleversements technologiques. -
Paris Match est le témoin privilégié de l'histoire des Français depuis 1949. Inventeur d'un certain style d'information, vif, illustré, proche, il a fait entrer chez nous l'intimité des grands de ce monde.
Ce sont des reportages iconiques, des portraits inoubliables : la conquête de l'Annapurna en 1950 ; le Mondial 1998 ; le couronnement d'Elizabeth II et la mort de Lady Di ; l'arrivée du rock dans les bagages de Johnny ; la plage de la Madrague où pose " B.B. " pour les photographes de Match seuls ; et aussi la dernière une du général de Gaulle et le scoop révélant le visage alors inconnu de la fille secrète du président Mitterrand.
Bien plus qu'une rétrospective, voici un hommage vibrant aux grandes signatures et aux valeurs qui ont façonné le magazine pendant plus de sept décennies : le courage, l'audace et, par-dessus tout, la passion. -
Un chef d'entreprise pendu avec une balle dans la tête, une femme en tenue affriolante étranglée dans ses toilettes, un mort sans visage près d'une voie ferrée, un marginal suriné soixante-seize fois avant d'être incendié... La table d'autopsie du docteur Sapanet, au CHU de Poitiers, ne désemplit pas. Chaque année, son équipe d'experts traite plus de 450 dossiers de morts suspectes ou criminelles à la demande de la justice.
Avec humour et pédagogie, Michel Sapanet nous plonge dans le quotidien d'une équipe de médecine légale, des constatations sur les scènes de crime aux auditions devant les cours d'assises, en passant par les autopsies, les reconstitutions criminelles, ou encore l'examen de rescapés de violences.
Corps suppliciés, cadavres putréfiés, restes humains... Autant de mystères sur lesquels l'auteur lève un coin de voile.
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Revivant son passé après plus de soixante années, Maurice Druon retrouve une passion égale à celle qu'il a éprouvée pour le vivre. Les personnes, les événements, les lieux se succèdent, se bousculent, se superposent. Ses Mémoires inachevées présentent un tableau très vivant de la France de 1918 à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
De Maurice Druon, que connaît-on ? Le romancier, l'homme politique, le Secrétaire perpétuel de l'Académie française et l'infatigable combat qu'il mène pour la défense de la langue française. Mais de Maurice Druon lui-même, de l'homme Druon, que savons-nous ?
Au-delà du charme des souvenirs et de la formation d'une personnalité, Maurice Druon nous révèle, dans le style ferme et grave qui est le sien, " chaud de coeur et clair d'esprit ", la véritable raison d'être de ces Mémoires : " Suite profane d'une tradition sacrée, les "mémoires' sont le vêtement qui nous habillera sur notre lit de mort, le vernis de notre sarcophage. Sinon, quoi de plus dérisoire que d'aspirer à une immortalité de papier, afin de se maintenir, un peu plus, un peu moins, dans le souvenir d'une espèce qui, tôt ou tard, disparaîtra d'une planète destinée, de toute manière, à refroidir ? Le témoignage est l'acte terminal de notre mission, sa perfection au sens premier du terme. " C'est ce témoignage qu'il livre ici, de ses années de jeunesse à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec, notamment, un récit captivant sur son action au sein la Résistance et la composition du Chant des partisans avec son oncle Joseph Kessel. -
« Ce soir-là, comme à son habitude, il fabrique ses couleurs devant le JT. Et puis, saisi d'une impulsion, il se lève sans un bruit. Je le regarde du coin de l'oeil. Il disparaît comme un chat. Il réapparait quelques longues minutes plus tard. Il me tend un galet, en me souriant doucement. On adore les galets. On en fait collection... Il me demande de le retourner. Il l'a signé au feutre.
Il me dit : "Tu as vu ? Je les ai tous signés. On ne sait jamais, ça pourra valoir très cher dans quelque temps." C'était quelques jours avant l'attentat. » Ainsi commence le récit de Chloé. Épouse Verlhac. Maman à la tête d'une petite tribu recomposée et pas mal de chats. Par fragments, sensations, éclats de souvenir, Chloé Verlhac reconstitue le puzzle d'une vie fracassée, d'une vie qui n'est plus pareille, mais d'une vie qui continue malgré tout, âpre, belle, mordante. Une sacrée vie, Tignous.
Elle raconte les coulisses, largement inconnues du grand public, de l'attentat et de l'après, et la lente reconstruction des proches.
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Vendetta ; les héritiers de la Brise de Mer
Violette Lazard, Marion Galland
- Plon
- 11 Juin 2020
- 9782259277518
C'est l'histoire de trois garçons. Trois fils. Trois orphelins. Leurs pères ont été tués à quelques mois d'écart, en Corse, à la fin des années 2000. Chacun a décidé de venger le sien et de ressusciter la Brise de Mer, clan criminel mythique vieux d'un demi-siècle, fondé une génération plus tôt.
Flics, juges, avocats, ils pensaient avoir tout vu. Ils restent sidérés par les ressorts de cette vendetta corse mûrie dans la tête d'orphelins fous de haine. On voyage de bar en palace parisien, du Bastia des années 1980, berceau de la Brise et de ses fondateurs, à Ajaccio et Marseille en passant par le Paris chic. On croise sur le chemin une matonne amoureuse et fan de polars, un espoir du football, un repenti vivant désormais sous une nouvelle identité, l'un des voyous les plus craints de l'île, alias « le Mat » (le fou), des veuves inconsolables. « Honorer nos pères », disent-ils. La détermination des fils est totale.
Entre témoignages inédits, archives historiques, écoutes effarantes, Vendetta offre une plongée dans la vérité de la criminalité corse et de ses dérives mafieuses où rien ne s'oublie, rien ne se pardonne. Et c'est plus haletant que n'importe quel roman noir.
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Ce livre est le fruit d'une enquête inédite par son ampleur, qu'a menée Magali Picard, journaliste au magazine LSA, sur le patron préféré des Français, Michel-Édouard Leclerc. L'homme qui pèse 50 milliards, 734 magasins et 140 000 salariés, est l'un des principaux employeurs du pays.
Est-il réellement le défenseur de notre pouvoir d'achat ou bien un digne héritier faisant fructifier le capital familial ? Un génie de la com' ou un imposteur ? Ou un lobbyiste stratège et manipulateur ?
Michel-Édouard Leclerc est indéniablement une personnalité complexe, qui entretient à dessein le flou sur sa personne. Mais pour quelles raisons ? A-t-il des zones d'ombre ? Certains ont accepté de se confier en étant cités, d'autres ont préféré garder l'anonymat. Seule sa famille est restée inapprochable.
Cette enquête très documentée a été réalisée en toute indépendance et dessine un portrait inédit, inattendu et surprenant de celui que l'on surnomme " MEL ". -
Thierry Beccaro, animateur de télévision et comédien parmi les plus populaires, témoigne pour la première fois sur son passé d'enfant battu. Il se livre aujourd'hui afin de libérer la parole sur ce fléau dont souffrent des milliers d'enfants dans notre pays. Afin de leur montrer qu'il est possible, un jour, d'y échapper et de passer de l'autre côté de la rive...
A 61 ans, Thierry Beccaro compte parmi les animateurs de télévision les plus populaires auprès du grand public, notamment comme présentateur du jeu Motus sur France 2 depuis 1990 ou comme joker de William Leymergie pour Télématin. Depuis plus de 20 ans il s'illustre également comme comédien, notamment au théâtre où il accumule les grands succès populaires à Paris comme en province. Thierry Beccaro, apprécié pour sa bonne humeur et sa gentillesse, a en réalité toujours cherché à lutter et à enfouir un terrible secret qu'il confie pour la première fois : celui d'un enfant battu.
Victime de terribles violences dont le souvenir aura constitué un traumatisme profond jusqu'à ces dernières années, il témoigne aujourd'hui afin de libérer la parole sur ce fléau dont souffrent des milliers d'enfants dans notre pays. Afin de leur montrer qu'il est possible, un jour, d'y échapper et de passer de l'autre côté de la rive... -
Quand j'ai commencé à broder les haricots avaient encore des fils...
Philippe Bouvard
- Plon
- 24 Octobre 2019
- 9782259280549
S'il existe autant de spécialités journalistiques que d'activités humaines, je ne distingue que deux catégories de confrères : ceux qui recueillent l'opinion d'interlocuteurs qu'ils estiment plus qualifiés qu'eux et ceux auxquels on offre le grand luxe de ne donner que leur avis et lui seul. Après de rapides débuts chez les premiers, j'ai rejoint depuis plus d'un demi-siècle les seconds. Lorsque j'ai commencé à broder sur l'actualité, les haricots verts avaient encore des fils ; les plateformes ne se situaient qu'à l'arrière des autobus et pas sur internet ; les gens qui monologuaient dans la rue ignoraient le téléphone portable. La chronique a été mon bâton de maréchal. Elle m'a évité les déplacements et les démentis sans m'empêcher toujours de me tromper sur l'interprétation des événements et le caractère des hommes.
De 1987 à 2019, j'ai donc tenté, alors que je n'ai jamais touché un ballon rond de ma vie, de rebondir chaque semaine dans la tribune privilégiée que m'offrait Le Figaro Magazine. J'ai surfé - sans plus d'expérience sportive - sur les chambardements politiques, sur les phénomènes de société, sur les vrais talents et sur les fausses gloires. A aucun moment, je n'ai manqué de matière première. Souvent, le choix était délicat entre tourner en ridicule les gouvernants et sublimer le dérisoire. Je me suis efforcé d'accorder la priorité aux contemporains les plus imaginatifs ou les moins futés en ratissant très large dans les univers des affaires et de la culture. Parfois, ma réaction était prémonitoire. Autrement, elle n'avait d'autre effet que de provoquer un sourire jusqu'à ce que le vaudeville tourne au drame ou qu'un scandale chasse l'autre. Car je me suis surtout délecté des orateurs peu doués pour la parole, des politiciens sans foi ni loi, des réformes avortées et des projets abandonnés en rase campagne électorale. J'assume mes contradictions : j'ai dénoncé l'argent-qui-ruine-tout mais j'ai refusé le bénévolat ; je me suis moqué des VIP affamés de notoriété mais j'ai offert un verre à mon entourage le jour où mon nom est apparu au-dessus de mon article plutôt qu'en-dessous ; j'ai daubé sur les frimeurs mais j'ai arrêté des bolides qui ressemblaient aux leurs devant les hôtels où je savais les retrouver ; j'ai osé écrire «Que notre République serait triste sans les rois d'à côté !» alors que je suis l'archétype du franco-français franchouillard.
Au total, des centaines de chroniques dont j'ai sélectionné la quintessence et qui doivent à l'attention des lecteurs et au courrier qu'ils m'ont adressé autant qu'à mon inspiration. Sans ces complices indulgents et fidèles, je me serais trouvé dans l'impuissante position des champions de pelote basque dépourvus de fronton. Le bon Dieu qui veille sur le parcours des tâcherons agnostiques m'a permis de jouer les prolongations et la possibilité de transformer l'écume des semaines en morceaux choisis. Un grand merci.
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De la prison, on connaît quelques témoignages de surveillants, souvent retraités ou anonymes. Mais un récit en nom propre et en activité de directeur de prison, ou plutôt de directrice, on n'a encore jamais lu.
Ce livre est une plongée unique dans le quotidien de Christelle Rotach, la directrice de la prison de la Santé.
De son métier, Christelle Rotach ne parle jamais, sauf pour en citer quelques anecdotes qui ne sont que des bribes, des éclats de vécu, une réalité qui n'en est pas une et qui reste méconnue. Impossible de se représenter l'amplitude des situations auxquelles peut être exposé un directeur de prison sur un terreau aussi explosif où tout peut basculer, à tout moment, dans des établissements où la surpopulation est aujourd'hui à son comble.
La gestion d'une prison, c'est de la sismologie. Une affaire à la fois logistique, humaine et politique. Qui peut peser, à la longue.
« Ce métier, c'est une somme de petites blessures qu'au fil des années, on n'encaisse plus aussi bien ».
A force de marcher sur un volcan avec des bouts de ficelle, la charge mentale est sans doute devenue trop lourde.
A force d'arpenter la noirceur, on finit par avoir l'impression de vivre la nuit. La prison avale tous ceux que la société vomit - les criminels, les fous et, fait nouveau, les terroristes, face auxquels la pénitentiaire n'est pas préparée.
Et pourtant, ils vont tous sortir. Un jour.
Sans éluder aucune question, Christelle Rotach raconte, de l'intérieur, le cambouis, le rythme infernal de la maison d'arrêt, les questions, l'inquiétude, le règne des injonctions paradoxales, la violence, la mort. Elle nous parle d'elle, de nous, de ce miroir dans lequel la société ne veut plus se voir.
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L'album officiel de l'exposition évènement que la Philharmonie de Paris consacre au chanteur Renaud du 15 octobre 2020 au 2 mai 2021.
L'exposition " Renaud ", dont l'album est le livre officiel, n'est pas une simple exposition biographique. Elle raconte l'univers de l'artiste à travers un paysage visuel autant que musical.
L'ouvrage sera, comme l'exposition, composé de quatre sections qui sont autant de facettes du chanteur : Renaud le révolté, Renaud le poète-portraitiste, Renaud l'engagé et bien-sûr Renaud l'amoureux de l'enfance.
A l'image de l'exposition, le livre proposera d'alterner des sections ancrées dans le réel et des sections plus oniriques qui voient le déploiement de l'imaginaire des chansons. Un basculement entre réel et imaginaire, face lumineuse et face sombre, sera présent tout au long de l'album, tout comme l'humour, à l'image de Renaud.
Côté textes, l'ouvrage sera préfacé avec les deux commissaires de l'exposition, David Séchan, frère jumeau de Renaud, et Joanna Copans, spécialiste de l'artiste et autrice d'un ouvrage sur ses chansons. Chaque chapitre sera accompagné d'un texte signé des proches et meilleurs connaisseurs de Renaud : Jack Lang, Bertrand de Labbey (son agent historique), François Bernheim (" découvreur " de l'artiste), Alain Rey, Riss de Charlie Hebdo, Jean-Pierre Bucolo (son compositeur historique), Titouan Lamazou, Daniel Colling (directeur du Zénith de Paris, Printemps de Bourges, etc.), Helena Van Den Nest (fan belge de la 1re heure, créatrice du 1er vrai et grand site dédié à Renaud " Le HLM des fans de Renaud ", Didier Varrod (journaliste, auteur, proche de Renaud) et Jean-Noël Tronc (DG de la Sacem, grand admirateur de l'artiste qui lui aura éveillé la conscience politique durant l'adolescence).
Enfin, riche de plus de 200 iconographies, le livre comportera de nombreuses archives personnelles inédites, manuscrits, dessins et documents rares et photographies.
Préface inédite de Renaud. -
La méthode Michelin : comment rendre les salariés inaptes au travail
Eric Collenne
- Plon
- 28 Octobre 2021
- 9782259307703
Un ex-salarié témoigne.
124 000 employés dans plus de 170 pays, 646 millions d'euros d'investissement ans la recherche, Michelin, entreprise française la plus attractive auprès des salariés, est une société innovante qui ne se contente pas de produire des pneus mais oeuvre également dans l'industrie chimique, métallique et textile. Michelin s'engage qui plus est dans les sphères sociales et environnementales, jusqu'à se prétendre investi d'une mission de société : tout semble dédié à la libération de l'individu, à l'émancipation des esprits.
Éric Collenne, au service de ce groupe arborant des valeurs humanistes, va pourtant déchanter. Cadre chez Michelin pendant près de dix ans, il est progressivement confronté à une autre réalité, avec ses mises en scène, ses dédoublements et ses fractures.
Derrière le sourire avenant de Bibendum se cacherait un monstre cannibale : présentéisme conditionnant l'intéressement, espionnage sous couvert de bienveillance, management alternant le bien et le mal, rythmes infernaux qui intoxiquent les corps. Voilà qu'il est traité comme de la brisure, atomisé.
Désormais ex-salarié, il témoigne pour la première fois de son expérience, celle d'un système qui pousserait les salariés à l'obsolescence. Une mécanique qui extrait les forces vives de l'individu, comme si celui-ci était dorénavant marqué d'une date de péremption, comme si notre mort professionnelle était programmée dès l'entretien d'embauche.
Son jugement est cinglant : à l'instar de l'exploitation intensive des ressources de la planète, l'entreprise du XXIe siècle broie ses salariés jusqu'à épuisement, jusqu'à les rendre inaptes au travail. Inemployables.
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La façon dont nous pensons et enseignons l'économie depuis le XIXe siècle est périmée!
Revisitant les principaux concepts de l'économie en y introduisant les dimensions sociale et environnementale, Kate Raworth nous propose une nouvelle vision de l'économie, plus juste et plus durable, qui doit permettre de relever les défis du XXIe siècle.
Crises financières à répétition, inégalités extrêmes de revenus et d'accès aux ressources, exploitation destructrice de l'environnement... tout le monde peut se rendre compte par lui-même que notre système économique dysfonctionne.
Kate Raworth propose de revisiter les principaux concepts et principes sur lesquels est fondée la science économique, en introduisant, outre les concepts classiques de croissance, de marché, d'agents économiques, le facteur humain et la préoccupation environnementale au coeur de la réflexion. Consciente de la force des schémas et des images, elle s'attaque à sept schémas-clés de l'économie pour montrer à quel points ils sont galvaudés et méritent d'être remplacés.
Pour en venir au donut du titre : l'auteur propose de remplacer l'objectif économique général de croissance du PIB, par un objectif de stabilisation de l'activité économique entre deux frontières : la frontière des besoins humains de base comme plancher, et la frontière de la préservation de l'environnement comme plafond. C'est la représentation de ce plancher et de ce plafond, sous forme de cercles, qui donne l'image du donut dans lequel l'activité économique doit s'inscrire.
Outre la croissance du PIB, le livre démonte ainsi plusieurs mythes économiques comme la main invisible du marché, le sujet économique rationnel, l'équilibre de loffre et de la demande... Une lecture rafraichissante, qui propose une vision renouvelée, accessible et optimiste de la pensée économique. -
Presque un demi siècle après Un oursin dans le caviar, Philippe Bouvard donne avec Des grumeaux dans la passoire une suite à ce qui fut le best-seller de l'année 1973. (Eh oui, déjà !) Une cascade de souvenirs souvent indiscrets et une galerie de portraits hauts en couleurs : Les présidents de Vincent Auriol à Emmanuel Macron ; les stars de Bardot à Delon ; les génies de Salvador Dali à Marcel Pagnol; les vedettes de l'audiovisuel de Léon Zitrone à Stéphane Bern. Chemin faisant, l'auteur égraine des anecdotes plus personnelles : sa traque par Mesrine, son contrôle fiscal après un déjeuner chez Giscard, les découvertes du « Théâtre de Bouvard » et le succès pendant 37 ans des « Grosses Têtes ».
A 90 ans, l'ex-petit garçon de course du Figaro devenu un temps directeur de France Soir n'a rien oublié des rencontres providentielles offertes par un métier qui le passionne toujours. Bref, une existence hors du commun d'un fils de petit commerçant, ne possédant pas d'autres diplômes que le certificat d'études primaires, admis à titre de témoin parmi les grands de ce monde.
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Dans la Google du loup est à la fois un roman d'anticipation et une démonstration rigoureuse. A la manière d'une série télé aux personnages familiers et au scénario implacable, il raconte le monde que " Big G " nous imposera demain si nous n'en prenons pas conscience. Faut-il laisser Google dicter " son " futur de l'homme et de l'univers ?
Google se prend pour Dieu : il veut " augmenter " l'homme et tuer la mort... pour les plus riches. Les autres deviendront les " chimpanzés du futur ".
Google considère la vie privée comme une anomalie et la surveillance comme un désagrément inévitable.
Google milite pour la viande sans viande et la voiture sans conducteur.
Google, champion des paradis fiscaux, exerce un pouvoir totalitaire : celui de faire vivre ou mourir les sites internet qui le concurrencent.
Google est le leader de l'intelligence artificielle, qui pourra décréter un jour que l'homme est inutile.
De l'implant rétinien à la puce dans le cerveau, des médicaments bioélectroniques aux manipulations de l'ADN, de l'exploitation des données personnelles à la fin de la vie privée puis la disparition de l'homo sapiens... Google-Alphabet prépare sa mutation de l'univers. Qui l'arrêtera ? -
L'hommage d'un fils à son père.
Quand j'avais quelque chose d'important à lui dire, j'ai souvent été plus à l'aise de le faire à l'écrit. Aujourd'hui, je n'ai plus le choix, je ne peux plus l'appeler ni lui parler de vive voix. Ce livre arrive donc au bon moment, il va raconter notre collaboration qui débuta également à point nommé, juste à temps pour que nous puissions faire table rase, et repartir sur un pied d'égalité. Toute mon enfance, et même à l'âge où j'aurais dû m'affirmer en tant que jeune adulte, Victor m'impressionnait beaucoup trop pour que nous parvenions vraiment à nous aimer, mais l'écriture de scénarios nous a rapprochés, et pour un temps, les rôles furent inversés : j'étais le père de Louis La Brocante, et lui n'a jamais désarmé, il a toujours tout donné. Après plus de quarante épisodes, il parvenait encore à me surprendre, une émotion, un mot, un geste que je n'avais pas imaginés.
En partant de mes premiers souvenirs d'enfant ébloui par les décors et les costumes du TNP, je vais remonter le temps en sa compagnie et partager ce qu'il fut. Ce qu'il a été.
Richard Lanoux -
« Je suis né dans une banlieue difficile du Val-d'Oise. Policier formé dans les rangs de la Sécurité publique, j'ai ensuite été recruté dans le renseignement où j'ai travaillé sur de nombreux dossiers sensibles.
J'ai assisté à la genèse de l'État islamique et de ses réseaux en France. J'ai surveillé des membres de cellules d'Al-Qaïda, alors implantées sur le territoire national, lancées à la conquête d'une jeunesse désoeuvrée et des banlieues, et suivi les premiers départs vers l'Irak et la Syrie. Écoutes téléphoniques, filatures et surveillances : j'ai infiltré des lieux où prospéraient l'islam radical et la mouvance salafiste, notamment en Seine-Saint-Denis, le département qui compta le plus grand nombre de fichés S de France.
Moi qui ai notre pays dans la peau, je veux aussi raconter la gestion piteuse de l'islam tricolore, abandonné à des responsables fantoches ».
Un récit passionnant, limpide et inédit. Loin des fantasmes et des angélismes.
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François Besse a passé près de deux décennies en prison, s'est évadé à sept reprises et a connu plus de vingt années de fuite à travers l'Europe et le Maghreb. Quant au nombre de braquages dont il est l'auteur, lui seul le connaît. Mais tout porte à croire qu'il est élevé.
Cet homme lettré et philosophe, dont le nom est resté associé à de grands épisodes du banditisme français, prend pour la première fois la plume afin de raconter les événements qui ont marqué son existence. De Cognac à la Santé, de Bordeaux au palais de justice de Paris, il porte un regard à la fois précis et distancié sur sa vie et sur les questions que chacun voudrait lui poser. Choisit-on d'être libre ? Un bandit comme Mesrine, avec lequel il a fait équipe, doit-il faire figure de héros ? Quelles valeurs nos actes portent-ils ? La prison a-t-elle un sens ? Sans jamais nier les murs franchis ni les armes tenues, apparaît ici le parcours d'un honnête homme.
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Au soir de sa vie, Paul Lombard, l'un des plus célèbres avocats français du XXe siècle, décédé en janvier 2017, se confiait en exclusivité sur les grands moments de son existence et de sa carrière, inégalée. Un témoignage d'une grande force.
Paul Lombard, décédé en janvier 2017 à l'âge de 89 ans, fut ce que l'on appelle un ténor du barreau. Dans la seconde moitié du XXe siècle, en effet, et même après, il fut, à l'instar de Maîtres Vergès, Badinter et Kiejman, ses contemporains, l'un des avocats les plus célèbres de France.
Membre du légendaire " club des 500 ", réunissant les pénalistes ayant plaidé plus de cinq cents affaires devant une cour d'assises, il fait également partie d'un cercle plus restreint encore : celui des avocats ayant défendu des accusés contre lesquels avait été requise la peine de mort à une époque où celle-ci était encore en vigueur. Douze fois ses plaidoiries ont permis à ses clients d'échapper à la mort qui leur était promise. Mais, le 27 juillet 1976, dans l'affaire rendue célèbre par le livre de Gilles Perrault, Le Pull-over rouge, Christian Ranucci, 22 ans, reconnu coupable de l'assassinat d'une petite fille de 8 ans, fut guillotiné sous les yeux de son défenseur, convié selon l'usage du temps à être le témoin direct de l'exécution du supplicié.
Ce livre d'entretiens retrace la vie d'un avocat de légende, également écrivain, depuis sa naissance à Marseille en 1927 jusqu'à cette terrible nuit d'été vécue dans le couloir des condamnés à mort de la prison des Baumettes en 1976... -
Les Chroniques de Luc Ferry parues dans Le Figaro entre 2014 et 2017 réunies en un seul volume. À chaque fois, Luc Ferry fait le lien entre le temps présent et le temps long, entre l'actualité chaude et la distanciation que seule la philosophie permet par rapport aux pièges d'une accélération croissante de l'Histoire.
Ce livre contient les chroniques publiées par Luc Ferry dans Le Figaro depuis 2014. Il y traite les grandes questions qui ont fait l'actualité. On trouvera donc un état des lieux des principaux débats qui ont marqué notre pays au cours de cette période : qu'il s'agisse de la crise économique, de la vie politique, d'éducation ou de religion, d'art contemporain, de littérature, de sport ou du racisme, il a chaque fois tenté de faire le lien entre le temps présent et le temps long, entre l'actualité chaude et la distanciation que seule la philosophie permet par rapport aux pièges d'une accélération croissante de l'Histoire. -
Jean-Loup Chiflet, éditeur et auteur aux nombreux succès, revient dans cet ouvrage sur les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles et les plus émouvants de ses cinquante ans d'édition... Au-delà de ses Mémoires, c'est un demi-siècle de la vie de l'édition qu'il nous fait revivre, avec l'humour qui le caractérise.
Est-ce bien raisonnable de croire qu'après avoir passé cinquante ans jour pour jour dans le monde de l'édition (je suis rentré chez Hachette le 1er février 1967), j'aurais des choses à raconter qui pourraient passionner ceux qui n'en faisaient pas partie ?
Ce catalogue de souvenirs ne va-t-il pas être assimilé aux Mémoires d'un vieux con comme me l'a fait remarquer un aimable confrère que j'interrogeais sur l'opportunité de ce projet ?
Si l'on en croit les dictionnaires, les Bonnes feuilles sont une sélection des meilleures feuilles d'un livre . C'est ce que j'ai décidé de rassembler dans cet ouvrage avec les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles, les plus émouvants de mes cinquante ans d'édition...
Je ne sais toujours pas si c'est bien raisonnable, mais j'ai vraiment envie de partager avec vous les meilleures feuilles de ma vie d'éditeur.
Jean-Loup Chiflet