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francois chesnais
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Les dettes illégitimes ; quand les banques font main basse sur les politiques publiques
François Chesnais
- RAISONS D'AGIR
- Raisons D'Agir
- 9 Juin 2011
- 9782912107602
De nombreux pays européens, la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, voire la France, auraient, nous dit-on, vécu « au-dessus de leurs moyens ». Parce qu'ils ne taxent pas la fortune et le capital et qu'ils ne luttent pas contre l'évasion fiscale vers les paradis fiscaux, les gouvernements se sont effectivement lourdement endettés auprès des fonds de placement étrangers, mais aussi des banques européennes. Celles-ci ont des bilans fragiles. Elles ont créé trop de crédit par rapport à leurs dépôts et fonds propres. Elles ont été sauvées à l'automne 2008. Elles exigent de l'être une seconde fois. Les politiques de rigueur budgétaire et de réduction salariale exigées par l'Union européenne, la BCE et le FMI sont socialement injustes. Elles enfoncent l'Europe dans la récession. Se pose ainsi la question de l'annulation des dettes publiques et dans la foulée celle de la socialisation des banques, BCE incluse. Certains plaident pour le rééchelonnement des dettes. Dans ce livre, c'est leur dénonciation qui est défendue.
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Tobin or not Tobin : Une taxe internationale sur le capital
François Chesnais
- L'Esprit Frappeur
- 25 Mars 1999
- 9782844050700
Dans les années 70, l'économiste américain James Tobin, prix Nobel d'économie, a proposé d'établir une taxe sur les transactions sur les marchés des changes afin d'en réduire la volatilité et de pénaliser les opérations spéculatives. Les krachs financiers des pays d'Asie de 1997, les menaces de retrait de capitaux des pays d'Amérique latine et les échecs essuyés par le Fonds Monétaire International de 1998, ont relancé le débat sur la nécessité de ré-établir des contrôles sur le système financier international, notamment en instituant une taxe du type proposé par Tobin. Une association très dynamique, ATTAC s'est créée de cette idée. Une taxe sur les transactions est-elle réalisable ? Suffirait-elle pour endiguer la spéculation et remettre la finance au pas ?
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