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Nadia Daam
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« Tu verras avec une fille, c'est plus facile. » C'est avec ces mots qu'on a voulu me rassurer, il y a 18 ans, quand j'ai annoncé le sexe de mon bébé à venir. Ça ne m'a ni surprise ni dérangée. Je me sentais davantage capable avec un enfant de mon espèce et n'en ai pas saisi les conséquences. Une fille, c'est « plus facile », mais facile à quoi, pour qui, et pourquoi ?
Je pensais, les toutes premières années, qu'il n'y avait rien de plus dur qu'être privée de sommeil et de temps pour moi. C'est faux. Tenir éloignée une Gosse qui devient une femme de tous les désastres liés à son genre est bien plus éprouvant. Même - surtout ? - si l'on se targue d'être féministe et d'avoir pour la nouvelle génération de grands desseins réparateurs.
La Gosse, ma fille, a grandi et creusé l'écart qui nous sépare. Elle s'élance, je me tasse. Elle veut arpenter la ville et le monde, je ne cours même plus pour attraper le bus. Elle pleure devant Sex Education, sur Netflix, moi pendant les pubs pour les conventions obsèques. La Gosse est de moins en moins gosse. Ni facile, ni difficile (même si elle est objectivement un peu chiante, parfois). Au moins, j'ai retrouvé le sommeil, sauf quand elle sort le soir.
N.D.
Comment être nostalgique de l'enfance de son enfant sans la figer ? Comment la prémunir de la violence des hommes sans la cloitrer ? Comment lui conter ses romances calamiteuses sans la décourager d'oser l'amour ? Comment la regarder se faire belle quand on vient tout juste de faire le choix de renoncer, avec soulagement et les cheveux sales, à se rendre désirable ?
Nadia Daam passe au crible épreuves, questions, doutes et moments tendres. La chronique espiègle d'une famille d'aujourd'hui, ou l'odyssée drôle et douce d'une mère tentant de comprendre cette étrange personne : sa fille adolescente. -
Célibataire exigeante et fière de l'être, Nadia Daam, 39 ans, ambitionne de révolutionner le célibat et d'envoyer valser les kilos de stéréotypes systématiquement accolés aux célib'. Surtout quand ce sont des femmes comme elle qui vivent en colocation avec leur chat Pompom et leur fille Zoé à moins que ce soit l'inverse. (Les gens appellent leurs gosses n'importe comment aujourd'hui. Mais ça, c'est un autre débat.) Nadia Daam est convaincue qu'on peut être mère célibataire, tutoyer la quarantaine, avoir son enfant une semaine sur deux et le vivre pas trop mal. On peut aussi être capable de préparer un bol de Miel Pops à 7 heures du matin une semaine et de porter sa culotte sur la tête à la même heure celle d'après...
Grâce à ce véritable guide de survie, vous saurez comment dire du mal de vos ex sans passer pour une désespérée et pourquoi il vaut parfois mieux avoir une jambe de bois qu'un utérus. Vous apprendrez qu'une ride du lion et un enfant à demeure sont très utiles pour faire du shopping. Et qu'il n'y a pas de honte à préférer une assiette de spaghettis sauce Bolo Balls dévorée devant Netflix à un date via Tinder.
Tant que vous faites ça avec panache et sans sentir la croquette !
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Qu'est-ce qu'on fait du (ou des) résultat(s) quand on a eu l'idée saugrenue de se reproduire ? Tous les mois Nadia Daam, auteure, journaliste, mère de sales gosses, mène une conversation sur la parentalité.Le podcast « Les sales gosses » ne parle ni de tétines ni de sieste. Au contraire, cette journaliste au verbe acerbement drôle souhaite parler de parentalité et ce, de façon authentique. Ce qui accroche donc directement dans ce podcast, c'est l'honnêteté du ton, et les thématiques contemporaines. Les enfants en prennent pour leur grade, tous les types de parents aussi. 20 épisodes sont disponibles à l'écoute sur différentes plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Soundcloud, etc.
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Comment ne pas devenir une fille à chat ; l'art d'être célibataire sans sentir la croquette
Nadia Daam, Leslie Plée
- Le Livre De Poche
- 8 Juillet 2020
- 9782253188438
Célibataire exigeante et fière de l'être, Nadia Daam ambitionne d'envoyer valser les kilos de stéréotypes accolés aux célib'. Surtout quand ce sont des femmes comme elle qui vivent en colocation avec leur fille et leur chat. Convaincue que l'on peut être mère célibataire, tutoyer la quarantaine, avoir son enfant une semaine sur deux et le vivre pas trop mal, elle propose un véritable guide de survie.
Vous saurez comment dire du mal de vos ex sans passer pour une désespérée et pourquoi il vaut parfois mieux avoir une jambe de bois qu'un utérus. Vous apprendrez qu'une ride du lion et un enfant à demeure sont très utiles pour faire du shopping. Et qu'il n'y a pas de honte à préférer une assiette de spaghettis sauce Bolo Balls dévorée devant Netflix à un date via Tinder. Tant que vous faites ça avec panache et sans sentir la croquette !
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Mauvaises mères ! les joies de la maternité
Nadia Daam, Emma Defaud, Johana Sabroux
- J'ai Lu
- Document
- 13 Février 2015
- 9782290019634
Des mois qu'on l'attendait...
Ça y est, le bébé est arrivé ! Mais où est donc passé le bonheur béat dont tout le monde parle ? La maman épanouie dans les couches-culottes, ce n'est pas vraiment nous... Après des mois de culpabilité, trois jeunes mamans ont choisi de revendiquer leur statut de mauvaises mères. Un guide illustré, humoristique, plein de conseils pratiques... Difficile de ne pas s'y reconnaître !
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« Tiens, je me sens toute légère sur le chemin de la nounou. Ah oui, c'est normal, j'ai oublié ma fille et la poussette dans le hall de la maternelle. Je n'ai fait que 15 mètres, mais le plus dur est de retourner à l'école récupérer la poussette et d'assumer devant le regard ahuri de la gardienne ».
« - Maman, est-ce que c'est possible qu'une petite soeur qui mange des légumes devienne plus grande que son frère qui ne mange que des pâtes ? C'est possible ?
- Oui mon chéri, ça arrive tout le temps.
La théorie de la mère parfaite que je suis : il faut que mon fils mange des légumes. La théorie de la mauvaise mère que je suis : c'est si bon de voir sa bouche qui reste ouverte de dépit ! » Il paraît qu'être mère serait le rôle de notre vie. Enfin ! La tendance s'inverse, c'est la révolte de celles que certains appellent les « mères indignes ». Alors non, ce n'est pas un drame si toutes vos purées ne sont pas « maison », si vous n'utilisez pas de couches lavables, si vous grondez votre enfant en public ou si vous allez le chercher plus tard à la crèche parce que vous avez pris un café avec des copines. Des témoignages déculpabilisants, des anecdotes cathartiques qui nous prouvent que ce n'est pas si grave si les mamans sont parfois indignes, elles restent souvent drôles, toujours touchantes et surtout, elles font ce qu'elles peuvent. Puisque après tout, la mère parfaite n'existe pas, à part la nôtre !