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Prix
John Burnside
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À l'ombre d'une usine chimique abandonnée, des écoliers disparaissent. La police les considère comme des fugueurs. Leonard et ses amis vivent entre terreur et fascination pour la violence. Pour Leonard, si on veut rester en vie, il faut aimer quelque chose, et lui, il aime les livres et les filles.
Derrière tous les ingrédients d'un thriller, le lecteur est bouleversé par la beauté de l'écriture, la grâce et le mystère d'un texte rare. Une expérience littéraire extraordinaire.
Prix du roman Virgin-Lire - 2011.
Prix Millepages - 2011. -
« Nul ne pourrait dire que ce fut un choix de ma part de tuer les jumeaux, pas plus qu'une décision de les mettre au monde. Ces événements s'imposèrent l'un et l'autre comme une nécessité inéluctable, un des fils dont est tissée la toile de ce que l'on pourrait appeler destin, faute de mot plus approprié... un fil que ni moi ni personne n'aurait pu ôter sans dénaturer le motif entier. » Premier roman d'un auteur reconnu comme un grand poète, ce texte d'une violence clinique exceptionnelle est le récit d'une « expérimentation » sur deux enfants jumeaux élevés sans contact avec la parole humaine. La violence s'infiltre peu à peu dans le récit amoral conduit sur un ton détaché, sans recherche d'effet spectaculaire, d'une écriture précise et ciselée de poète.
Plongée dans les méandres les plus noirs de l'esprit humain, réflexion sur la perversion du pouvoir paternel, vertige du désir de la connaissance, réflexion sur le langage, un roman troublant.
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Kate, étudiante à la dérive, fait des « enquêtes » cinématographiques dans les rues désertées des banlieues pavillonnaires. Son père vient de mourir brutalement et elle noie son chagrin dans la défonce. Au cours d'une de ses déambulations, elle rencontre Jean, une vieille dame en pleine forme qui coupe son bois et prépare des thés délicats. Jean propose un étrange marché : elle veut bien raconter ses histoires, mais à condition que Kate cesse de boire.
Tandis que Jean déroule le mirage du rêve américain et règle ses comptes avec quelques fantômes, Viêtnam, guerre froide, mouvements contestataires, Kate affronte enfin son deuil impossible et retrouve une place dans le monde.
Avec sa prose magnétique et tendre, John Burnside rend le monde aux vivants et rappelle que seules les histoires nous sauvent.
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Parfois, mieux vaut mentir. Lorsqu'on l'interroge sur son père, John pourrait raconter la colère qui pue le whisky, le désespoir d'une mère et l'abîme de sa propre honte. Il n'a rien oublié ; devenu père à son tour, il cherche à pardonner. Pour s'astreindre au bonheur, il décide d'inventer une histoire, un mensonge qui soit vrai, un mensonge pour son fils...
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Modern fictionEvery year, a boy from Innertown vanishes, disappearing forever into its chemical wastelands. Local boy Leonard must unravel the mystery of these losses, helped and hindered along the way by a mildly corrupt policeman and a series of possible hallucinations. Vintage will publish The Devil's Footprints simultaneously. 'I doubt I will read a more unsettling and memorable book this year.' Scotland On Sunday.
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Les empreintes du diable
John Burnside
- Editions Métailié
- Bibliothèque Écossaise
- 17 Janvier 2008
- 9782864246367
Une nuit d'hiver, il y a très longtemps, alors que la neige venait de tomber, le diable a traversé le village de pêcheurs de Coldhaven en laissant la trace de ses pas dans les rues et sur les toits.
Michael a toujours vécu à Coldhaven et il s'y est toujours senti étranger, mais lorsque Moira, une de ses anciennes petites amies, décide que son mari violent est le diable et qu'elle se tue avec ses deux plus jeunes enfants en épargnant son aînée Hazel, elle met en marche un terrible enchaînement de faits qui va tout changer. Séduit et fasciné par la jeune Hazel, Michael va se laisser entraîner dans un voyage au bout duquel il sera forcé de faire face à ce qu'il est, d'affronter les démons de son passé.
Dans un style qui a la force limpide des contes traditionnels, l'auteur nous raconte l'histoire d'un homme marqué par la peur et la culpabilité et nous révèle ce que peut cacher une vie ordinaire. John Burnside écrit là un roman d'une beauté aussi mystérieuse et terrifiante que les traces de pas sur la neige.
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Jürgen Partenheimer. Die Entfernung im Stand luftwärts
John Burnside, Robert Creely, John Yau
- Snoeck
- 22 Mai 2025
- 9783864424519
L'éloignement debout vers le ciel
Livres d'artiste 1970-2023
Depuis le début de son activité artistique, Jürgen Partenheimer explore, par le biais de son éventail exceptionnellement large de livres, les possibilités de l'invention formelle et du langage narratif visuel. Au même titre que ses nombreux graphismes associés aux livres, et surtout ses dessins et textes, les ouvrages de Partenheimer, uniques, revus et rédigés, ont contribué de manière décisive à condenser pour le réduire à l'essentiel son art, reconnu dans le monde entier à travers plusieurs expositions d'envergure. Les tableaux et les livres de Partenheimer, qui ont en propre une grande qualité poétique associée à une syntaxe stricte d'éléments formels, respirent littéralement une paix muette et ne sauraient être réduits à des paraphrases. Chacun de ses livres évoque des réflexions sur sa méthode de production et son rapport au contenu et à sa signification ou aux émotions. Ils incarnent beaucoup de ce qui distingue les livres d'artiste tenus en haute estime de Partenheimer : leur valeur médiatique intrinsèque en tant qu'oeuvre d'art, l'immense conscience esthétique et qualitative dont l'artiste fait preuve à toutes les étapes de la réalisation et le dialogue ouvert et associatif entre l'image et le texte qui forme « l'espace » spécifique du livre. De ses tout débuts dans les années 1970 à ses derniers livres d'artiste, les ouvrages de Jürgen Partenheimer ont défini des critères artistiques au niveau des meilleurs livres d'artiste de notre temps. -
Recueil de poèmes d'inspiration naturaliste.
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Modern fictionA story of friendship and loss set in an industrial new town built around a vast steel works. Thrilling book from the author of The Asylum Dance which won the Whitbread Prize.
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ON HENRY MILLER - OR, HOW TO BE AN ANARCHIST
John Burnside
- Princeton University Press
- 27 Mars 2018
- 9780691166872
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Over seventeen years and nine collections, John Burnside has built - in the words of Bernard O'Donoghue - 'a poetic corpus of the first significance', a poetry of luminous, limpid grace. His territory is the no-man's-land of threshold and margin, the charmed half-light of the liminal, a domestic world threaded through with mystery, myth and longing.
In this Selected Poems we can see themes emerge and develop within the growing confidence of Burnside's sinuous lyric poise: the place of the individual in the world, the idea of dwelling, of home, within that community, and the lure of absence and escape set against the possibilities of renewal and continuity.
This is consummate, immaculate work born out of a lean and agile craftsmanship, profound philosophical thought and a haunted, haunting imagination; the result is a poetry that makes intimate, resonant, exquisite music. -
A Financial Times Book of the Year
Though we might not realise it, our collective memory of the twentieth century was defined by the poets who lived and wrote in it. At every significant turning point we find them, pen in hand, fingers poised at the typewriter, ready to distil the essence of the moment, from the muddy wastes of the Western front to the vast reckoning that came with the end of empire.
This is the first and only history of twentieth century poetry, by the acclaimed poet, author and academic John Burnside. Bringing together poets from times and places as diverse as Tsarist Russia, 1960''s America and Ireland at the height of the Troubles, The Music of Time reveals how poets engaged with and shaped the most important issues of their times - and were in their turn affected by their context and dialogue with each other. This is a major work of scholarship, that on every page bears witness to the transformative beauty and power of poetry. -
Une vie nulle part
John Burnside
- Editions Métailié
- Bibliothèque Écossaise
- 26 Août 2005
- 9782864245513
Corby, la nouvelle ville industrielle construite autour des acieries dont les hauts fourneaux illuminent les nuits, attire toutes sortes d'émigrants en quête d'un nouveau départ, d'une nouvelle maison, d'un nouvel espoir. Parmi eux, deux jeunes gens, Francis, fraîchement arrivé d'Ecosse, et son ami Jan, fils d'émigrants lettons. Intelligents et curieux, ils recherchent leur place dans l'univers. A Corby, la violence flotte dans l'air comme la poussière des cendres de la fonderie et quand soudain elle éclate, elle est mortelle, elle provoque l'errance de Francis, le dialogue avec les morts, la route en Angleterre d'abord avec la fascination pour les sectes, puis la Californie jusqu'au retour.
Le texte avance dans une prose forte et fascinante comme un rêve interrompu par des actes violents et la révélation de mystères. L'évocation des années 70 psychédéliques sous le signe du LSD et de la musique est brillante. Une histoire d'amitié, de perte, de deuil et de recherche à travers la solitude, le déracinement et l'acide, d'un sens de la vie et d'un accord avec le monde. Les personnages qui entourent les deux amis, Tommy le fondeur violent et respecté, Alina l'adolescente intègre et curieuse, Alma la mère qui ignorera toujours d'où elle vient, Derek le grand frère tendre et généreux, ont une présence intense. Leur problématique, leurs frustrations et leurs espoirs accompagnent le lecteur au cours des 20 ans sur lesquels se déroule le roman jusqu'a la révélation d'un beau et terrible secret.
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John Burnside is amongst the most acclaimed writers of his generation. His novels, short stories, poetry and memoirs have won numerous awards, including the Geoffrey Faber Memorial Prize, the Whitbread Poetry Award, the Encore Award and the Saltire Scottish Book of the Year. In 2011 he became only the second person to win both the Forward and T. S. Eliot Prizes for poetry for the same book, Black Cat Bone. In 2015 he was a judge for the Man Booker Prize. He is a Professor in the School of English at St Andrews University.>