Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Ecole des loisirs
-
Quand il débarque à Paris en 1880, Georges Duroy n''a qu'une idée : réussir. Mais la haute société est inaccessible à un petit employé de bureau. Un jour, il croise un ancien camarade devenu journaliste. "Vois-tu, mon petit, lui dit celui-ci, tout dépend de l'aplomb, ici. Il faut s'imposer et non pas demander. "Quand aux femmes, aujoute-il, "c'est encore par elles qu'on arrive le plus vite". Deux conseils que Duroy n'oubliera pas...
-
Lorsqu'il publie Une vie, en 1883, Guy de Maupassant a trente-trois ans et derrière lui, déjà, une carrière d'écrivain reconnu. Il saisit Jeanne, son personnage, à l'âge de dix-sept ans. Comme son aînée, Emma Bovary, Jeanne rêve du grand amour. Elle a tout pour être heureuse, tout pour devenir la princesse de contes de fées de ses songes. Mais l'irruption de Julien dans sa vie va la faire pénétrer de plain-pied dans la réalité sociale des femmes de son époque, et la désillusion deviendra le motif obsédant qui ponctuera sa vie. L'inconséquence et les compromissions de ses parents, la muflerie et les infidélités de son mari, les hypocrisies d'une société empesée dans ses traditions vont transformer son destin en « une vie » emblématique d'une forme de résignation féminine. Emma Bovary, Jeanne, Tess d'Urberville, Effi Briest : on pourrait s'étonner que la figure de la femme bafouée se manifeste avec une telle constance dans le roman réaliste européen. S'annonce, en fait, à travers ces peintures littéraires, une prise de conscience de l'insoutenable condition de la femme, laquelle présidera aux révolutions idéologiques féministes du xxe siècle. A partir de 13 ans.
-
" Soudain, il s'arrêta net, comme s'il se fût heurté contre une barre de bois ; car, à dix pas devant lui, gisait, étendu sur le dos, un corps d'enfant, tout nu, sur la mousse.
C'était une petite fille d'une douzaine d'années. Elle avait les bras ouverts, les jambes écartées, la face couverte d'un mouchoir. Un peu de sang maculait ses cuisses. Médéric se mit à avancer sur la pointe des pieds, comme s'il eût redouté quelque danger : et il écarquillait les yeux. Qu'était-ce que cela ! Elle dormait, sans doute ? Puis il réfléchit qu'on ne dort pas ainsi tout nu, à sept heures et demie du matin, sous des arbres frais.
Alors elle était morte : et il se trouvait en présence d'un crime. A cette idée un frisson froid lui courut dans les reins, bien qu'il fût un ancien soldat ".
-
Histoires fantastiques
Guy de Maupassant
- L'École des loisirs
- Classiques Integral
- 30 Octobre 2019
- 9782211304597
« On n'a vraiment peur que de ce qu'on ne comprend pas », écrit Maupassant. En effet, ces Histoires fantastiques ont toutes en commun le surnaturel, l'incompréhensible, et l'insurmontable frayeur qu'ils engendrent. Mais, là où nous parlerions volontiers de monstres, d'extraterrestres ou de fantômes, Maupassant, lui, décrit des faits. Une paysanne mange un oeuf frais pondu en plein hiver : elle devient folle. Le mobilier d'une gentilhommière prend vie et s'enfuit, piétinant au passage le propriétaire. Un homme se croit atteint d'une maladie étrange avant de se rendre compte qu'une créature invisible, douée d'intelligence, lui vole son souffle pendant son sommeil... frissons garantis ! Dans ce recueil : « La peur », « Apparition », « Le Horla » (première et deuxième versions), « Un fou ? », « Qui sait ? », « Conte de Noël », « L'homme de mars », « La peur ». Textes réunis par Christian Poslaniec
-
Histoires douces-amères
Guy de Maupassant
- L'École des loisirs
- Classiques Integral
- 31 Mars 2021
- 9782211312844
" Le papa de Simon " (un gamin harcelé par ses camarades parce qu'il n'a pas de père), " Le condamné à mort " (qu'on cherche à faire évader parce qu'une exécution capitale coûte cher), " La roche aux Guillemots " (un chasseur convoyant le corps d'un proche s'attarde à la chasse), " Toine " (un gros homme paralysé à qui sa femme fait couver des oeufs afin qu'il soit quand même utile à quelque chose), " Le père Mongilet " (à qui une journée à la campagne suffit à la lui faire détester pour toujours), " Le voleur " (que ses victimes, ivres, décident d'exécuter), " Mademoiselle Perle " (qui n'épousa jamais l'homme qu'elle aimait pour cause de convenances), " Ma femme " (un homme ivre se trompe de chambre et, surpris, se retrouve obligé d'épouser son occupante), huit histoires qui puisent leur source dans une réalité simple qu'un détail insolite ou un concours de circonstances font basculer dans le rire ou l'émotion.
-
Neuf contes et nouvelles
Guy de Maupassant
- L'École des loisirs
- Medium Poche
- 1 Janvier 1981
- 9782211069984
Peut-on mourir d'avarice comme certains oiseaux meurent d'amour ? oui répond guy de maupassant en deux histoires qui nous font, l'une rire, l'autre maudire la chasse.
Sept autres contes de maupassant, les plus célèbres, mettent en scène toutes les grandes émotions humaines la peur, l'émerveillement, la tendresse, la lâcheté, l'enthousiasme, la bonté, et également la fidélité, la passion, la légèreté, l'avarice.
Ecrites il y a un siècle, ces nouvelles restent tout à fait d'actualité, du point de vue de l'écriture qui n'a pas vieilli, contrairement au style de tant d'écrivains du siècle passé ; mais aussi du point de vue des personnages mis en scène car la nature humaine ne se démode pas en si peu de temps !.
-
Le horla et autres histoires
Guy de Maupassant
- L'École des loisirs
- L'ecole Des Lettres
- 12 Mai 1993
- 9782020199537
" Donc, je faisais semblant d'écrire, pour le tromper, car il m'épiait lui aussi ; et soudain, je sentis, je fus certains qu'il lisait par-dessus mon épaule, qu'il était là, frôlant mon oreille.
Je me dressai, les mains tendues, en me tournant si vite que je faillis tomber. Eh bien ?... on y voyait comme en plein jour, et je ne me vis pas dans ma glace !... Elle était vie, claire, profonde, pleine de lumière ! Mon image n'était pas dedans... et j'étais en face, moi ! Je voyais le grand verre limpide du haut en bas. Et je regardais cela avec des yeux affolés ; et je n'osais plus avancer, je n'osais plus faire un mouvement, sentant bien pourtant qu'il était là, mais qu'il m'échapperait encore, lui dont le corps imperceptible avait dévoré mon reflet.
Comme j'eus peur ! Puis voilà que tout à coup je commençai à m'apercevoir dans une brume, au fond du miroir, dans une brume comme à travers une nappe d'eau ; et il me semblait que cette eau glissait de gauche à droite, lentement, rendant plus précise mon image, de seconde en seconde. C'était comme la fin d'une éclipse. "