Filtrer
Galea Claudine
-
Un roman graphique moderne et sensible sur l'amour, où le mélange des écritures et des genres donne corps à l'émotion. Pour adultes, amateurs de littérature et de graphisme.
-
Sans toi, je ne suis plus moi. Un album qui illustre le besoin de l'autre, le manque et principalement l'amour.
-
Deux jeunes garçons se rencontrent, se découvrent différents l'un de l'autre, différents des autres. Dans ce texte tout en retenu, l'auteur explore la complexité des sentiments, quand le bouleversement amoureux ne peut pas encore se comprendre ni se dire.
-
Une adolescente, Cerise, est témoin d'une tragédie dans le métro. Un jeune clochard, un soir de folie, va jusqu'au bout de sa haine en assassinant plusieurs passagers.
-
L'été va nulle part, à Gloucester. Elle a quinze ans, elle passe du cours d'anglais à la famille d'accueil sans voir personne. Elle est sur le chemin de la transparence. Elle reçoit des lettres de sa mère, étouffantes, toxiques. Il arrive, il s'appelle Éric, il est grand, il a les yeux noirs.
-
C'est l'histoire d'un retour, peut-être le plus fameux de la littérature, le retour d'Ulysse. Poème de la force, éloge de la gloire, cela fait vingt-neuf siècles que l'on s'incline.
Dix ans de guerre, dix ans pour revenir. Et tout du long, violence, meurtres, mais aussi amour, larmes et solitude. Les femmes y sont des déesses, des amantes, ou des épouses. Car l'Odyssée est un récit d'hommes.
Hécube n'y figure pas, elle qui symbolise le massacre de Troie. Pénélope apparaît dans quelques lignes, seule son attente fidèle est brandie par les hommes. Et Calypso avec qui Ulysse passe le plus de temps (sept années presque huit), se rend aussi quoiqu'elle l'aime vraiment.
Ulysse veut rentrer chez lui, à Ithaque. Être un héros vivant. Ulysse est unique, tous ses compagnons sont morts. Pénélope comme Hélène ne sont que des prétextes. Mais ce que Pénélope a appris en vingt ans, il l'ignore. -
Camille est partie, elle a laissé Marc et les enfants. La vie continue, Lucie avec son piano, Paul avec ses questions et ses chansons, et les petits déjeuners, à trois. Camille roule en voiture le long de la mer, imagine les enfants grandir, Marc vieillir. Parfois, dans la maison, elle apparaît, elle parle à l'un, à l'autre.
Qu'est-ce qui est vrai, réel ? Qu'est-ce qui est imaginé ?
Récits, dialogues, voix intérieures, rumeurs nouent un étrange suspense.
-
Des images. Publiques et intimes. La photographie d'une soldate américaine tenant en laisse un prisonnier dans la rison d'Abu Ghraib. Le ventre d'une mère. Les mots doux et cruels d'une femme aimée.
-
La mer est devenue un cimetière, les bateaux de ceux qui fuient sombrent, encore, toujours. On n'en parle quasiment plus. Pourtant cela continue, chaque jour.
Par la voix d'une femme navigatrice et sauveteuse, la réalité des faits se heurte à celle des chiffres. Cette parole nous emporte dans le quotidien des sauvetages, des gestes, de l'empathie et des colères, de l'échec aussi. Et de l'indignation : comment acceptons-nous que l'absence de décision politique fasse perdurer un état d'inhumanité dont on ne parle quasiment plus.
Comment à l'urgence de sauver des vies ne répond pas une urgence politique à agir ?
-
Des jeunes femmes. Elles ont des vies singulières, nées dans l'adversité, bordées d'épreuves. Le monde, la société, l'époque n'y sont pas pour rien.
Elles n'ont pas l'habitude de parler d'elles, encore moins qu'on parle d'elles. Elles doutent de leur usage de la langue.
Si on prête attention à ce qu'elles disent, à comment elles le disent, on entend l'histoire, sinon la vraie, du moins la nécessaire, celle qu'il faut dire pour être soi. Le corps de la langue est aussi leur corps. -
Comment éprouver le sentiment d'être en vie, le préserver, garder la beauté ? C'est ce qu'interroge Claudine Galea dans un texte à la lisière des genres qui creuse la matière-même de l'écriture par une langue multiple (souvenirs, propos, fantasmes, ressouvenirs, citations, extraits...). L'écriture est ici dans la chair.
Si elle parle nommément, clairement, de son histoire (son père, la guerre d'Algérie, les souvenirs de cela), l'écrivaine est aussi devant nous habitée par la présence vivante de la littérature, sans distinction entre passé et présent (Büchner mais aussi Falk Richter, un « frère » d'écriture). Comme une communauté de personnages et d'êtres hantés qui nourrissent et portent la pensée, la dramaturgie, la langue, le possible d'une écriture.
Aucune considération nombriliste mais une transcendance vers des questions essentielles, existentielles.
-
Hiver a dix ans. Elle veut noircisser tout ce qui est moche et transporte partout avec elle des photocopies de tableaux de maîtres pour avoir de la beauté à regarder. Avec son amie June, elles sont inséparables lorsqu'elles se retrouvent l'été au bord de l'océan. Cette année, deux garçons viennent troubler leurs jeux. L'un, Mayo, est arrivé par la mer, l'autre, Le Petit, est un gamin du village. Alors que la grande marée approche, conflits et amitiés nouvelles font des vagues dans la petite bande.
En jouant du suspense, et dans une tonalité vive et joyeuse, la pièce aborde le champ politique - nouveaux arrivants, environnement, solidarité, racismes - et des thèmes propres à la pré-adolescence - amour, courage, jalousie, exclusion, relation aux adultes.
-
Deux jeunes filles, encore au lycée, sont les « meilleures amies ». L'une ne pense qu'aux garçons, l'autre non.
La première tombe amoureuse d'un musicien anglais avec lequel elle communique sur les réseaux sociaux, la seconde la conseille. Elles se parlent, elles soliloquent, elles rêvent, elles se piègent dans leurs propres sentiments, leurs aspirations, leurs propres troubles.
L'amour se nourrit de déclarations. Le désir, le manque, l'attente sont exaltés par les mots. Et les réseaux sociaux les véhiculent si facilement, si rapidement. La tentation est grande de jouer avec, de se laisser aller à la manipulation. Mais n'est-ce pas un piège terrible que l'on fabrique à soi-même ?
-
-
L'heure blanche ; toutes leurs robes noires
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Jeunesse
- 13 Janvier 2022
- 9782847052763
L'heure blanche : Blanche est une enfant mystérieuse. Autour d'elle, une lumière, blanche.
D'où vient-elle ? De la mer, du soleil, d'une mémoire aveuglante ? Ou d'un désir immense qui propulse vers l'avenir, la vie, les commencements, et qui s'appellerait l'éblouissement de l'amour ?
Toutes leurs robes noires : c'est l'heure ritualisée du coucher. Un enfant (fille ou garçon) demande une histoire à sa maman. Elle fait plusieurs tentatives mais ne raconte pas celle qu'il souhaite entendre. Il veut celle qui parle de la nuit, présente dans la chambre sombre. La maman ne comprend pas. Alors l'enfant explique : la nuit qui nous entoure, nous parle, nous guide, est celle qui va l'emporter loin pour des voyages inconcevables avec l'amour au bout.
-
-
Que seul un chien ; alliance
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Contemporain
- 2 Mars 2015
- 9782847051254
Que seul un chien : une femme oscille entre deux vies, une vie en famille, une vie en voyage. Comment faire un choix sans se trahir ? Comment être soi-même malgré ce qui manque, ceux qui manqueront ? Alliance : au seuil de sa disparition, un homme est entouré des femmes de sa vie, mère, épouse, soeur. Sa vie d'enfant le traverse à nouveau dans un nuage de souvenirs qui irradient le présent. Les deux textes de ce livre interrogent l'énigme de l'"être au monde".
Que partage-t-on ? Quelle part de nous, de notre expérience individuelle, reste incommunicable, irréductible, étrangère aux autres ? Et que transmettons-nous ?
-
-
-
Ils distribuent des prospectus, tous les quatre. D'abord la mère à la retraite, puis la fille avec son diplôme de secrétaire, puis le père avec son dos comme du verre, puis le fils qui travaille dans un garage. A force de tout faire ensemble, ils ne voient plus personne, ils vivent en vase clos. Dans leur tête ça rêve, ça divague, ça délire, ça explose. Portée par un humour acide, Les Invisibles fait le récit d'une dévastation.
-
L'été ou le ciel s'est renversé
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Contemporain
- 5 Janvier 2012
- 9782847050899
Nelle, Ariel, Boï et Luz se souviennent de l'éclat d'un certain été à la fin de l'enfance. L'été où Lalla - figure réelle, réimaginée, inventée, rêvée - a catalysé leurs interrogations et offert le fol espoir, la liberté sans limites. La pièce circule entre cet été déjà lointain et le temps présent, et retraverse des moments et des émotions, dont la vérité ne se mesure pas à l'exactitude de la mémoire.
-
La nuit Mêmepaspeur & petite poucet theatre
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Contemporain
- 15 Novembre 2009
- 9782847050578
-
Blanche Neige foutue forêt
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Contemporain
- 22 Mars 2018
- 9782847051667
Elle s'appelle Blanche Neige. Princesse, si l'on veut. Autour d'elle, une Reine, si l'on veut. Un Prince, si l'on veut. Et Le Conte. Si l'on veut.
Il y a aussi un château et une forêt. Foutue forêt en vérité. Vérité, si l'on veut.
Il y a des comédiens qui jouent sur la scène et des personnages qui apparaissent sur un écran. Ce sont les mêmes, si l'on veut. Personne n'est exactement ce que l'on croit. Entre corps réels et images, il y a des écarts, des redoublements, des contradictions, des tensions, des combats.
Les images savent tout avaler et tout recracher. Voilà ce qui compte, ce qu'on recrache. Tout ce qu'on sait trop bien, tout ce qu'on comprend trop bien, tout ce qu'on nous apprend trop bien, tout ce qu'on voit trop bien. Tout ce qu'on dit trop bien.
Blanche Neige crache sa blancheur de princesse modèle, dévoile sa noirceur, et lorsque ses ami-e-s, les sept P., la rejoignent, elles nous purgent de toute pitié consolatrice.
-
C'est une après-midi de printemps, au bord de la Méditerranée, dans un ancien village de pêcheurs près de Marseille, à la fin des années 70.
C'est là qu'elle entend Patti Smith chanter pour la première fois. Elle, l'adolescente de seize ans, maigre et timide, entend la voix d'une autre fille maigre qui, à trente ans, avec son premier disque, est devenue une star. Et sa voix lui entre dans le corps. La grâce d'une voix. Correspondance secrète, cela s'appelle. Comme celle entre Patti Smith et Claudine Galea. Car on projette toujours ce qu'on est, ce qu'on n'est pas, ce qu'on voudrait être, ce qu'on croit être, sur les artistes.
Ils sont là pour nos rêves, nos utopies. Pour nos faiblesses. Pour nos illusions. Pour nos grandeurs.