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Des romans qui donnent l'eau à la bouche
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L'écume des pâtes : à la recherche de la vraie cuisine italienne
Tommaso Melilli
Coup de coeur- Folio
- Folio
- 14 Avril 2022
- 9782072948510
Arrivé en France pour étudier la littérature, Tommaso Melilli se retrouve pendant dix ans chef d'un restaurant branché de la capitale. Un jour, à la recherche de ses racines, il décide de retourner en Italie. En quête de la «vraie cuisine italienne», il pénètre dans les restaurants locaux, intègre les brigades, apprend à chasser les ingrédients secrets. De la cuisson parfaite des pâtes à l'art de préparer les artichauts, Tommaso nous entraîne au coeur des cuisines où se vivent chaque jour d'incroyables aventures humaines.
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«Les livres sur Beyrouth ne traitent que de la guerre. Comme si cette ville n'avait d'autre thème à offrir que celui du drame. Dans ce cas, parler de la nourriture beyrouthine en littérature serait une transgression ?» Pendant les 961 heures que Ryoko Sekiguchi a passées à Beyrouth, soit près d'un mois et demi, elle a dégusté 321 plats. Ce qui devait initialement être un livre de cuisine dresse aussi le portrait d'une ville, dont la riche culture se nourrit des personnes qui y vivent. Grâce aux histoires que les Beyrouthins lui ont racontées, l'autrice «fait revenir» - comme des oignons dans une poêle - un passé heureux qu'elle tente de préserver de l'oubli.
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Voyage à Bordeaux (1989) ; voyage en Champagne (1990)
Jean-Paul Kauffmann
- Folio
- Folio
- 5 Mai 2014
- 9782070456949
En 1989, Jean-Paul Kauffmann fait un voyage singulier dans le Bordelais. Libéré depuis un an des geôles libanaises, il redécouvre le goût et le parfum du vin. Il est alors le rédacteur en chef de L'Amateur de Bordeaux. Au fil des différents terroirs et appellations (Côtes de Bourg, Côtes de Blaye, Pomerol, Graves, Sauternes) il nous livre une philosophie du vin, des odeurs, du goût. Ce texte est aussi un témoignage sur un monde bordelais qui à la fin des années 80 se trouve à un tournant, tiraillé entre l'ordre ancien et la révolution technologique. À travers des portraits de propriétaires qui composent une longue galerie balzacienne, Jean-Paul Kauffmann nous parle d'un monde aujourd'hui révolu. Voyage à Bordeaux est paru hors commerce. Pour la première fois, il est maintenant disponible en librairie dans une édition revue et augmentée complétée par d'autres textes parus dans Le Magazine littéraire ou L'Amateur de Bordeaux.
Jean-Paul Kauffmann est l'un des écrivains français qui parlent le mieux du vin. Ce récit est un voyage initiatique pour celui qui voudrait découvrir les subtilités du vin de Bordeaux.
En 1990, Jean-Paul Kauffmann effectue un périple en Champagne. « Le champagne, écrit-il, est plus que d'autres vins le fruit d'un miracle. Sans les caves d'Épernay et de Reims, sans la craie, il n'y avait pas de champagne. C'est un vin qui relève du prodige puisqu'il a relevé magistralement les difficultés pour les transformer en avantages [.] Le miracle du vin de champagne repose sur une adéquation constante au travail de la nature. » À travers ses grandes maisons, au gré du vignoble, Jean-Paul Kauffmann nous révèle les secrets de l'assemblage du champagne, « ce fils de l'air » : « cette impulsion vers le haut que souligne la bulle lie le champagne à l'image du froid, des hauteurs, de la pureté. »
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«Prendre ensemble le petit déjeuner, c'est forcément partager bien plus qu'un repas : il y flotte des restes de rêves, des lambeaux de sommeil, la nostalgie des draps ou de la chaleur de la couette ; le corps encore engourdi enchaîne les gestes automatiques, le visage n'a pas eu le temps de reprendre le masque du travail, un soupçon de maladresse fait s'entrechoquer les tasses et les couverts, et le regard se perd sur le nuage de lait qui s'épanouit dans le mug de thé. On ne partage pas le petit déjeuner avec n'importe qui.»
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Le quartier général des copains : le «Café du Pauvre», bistrot vieillot et charmant de la banlieue parisienne. Les copains : quatre mousquetaires du zinc qui forment une sorte de bande à Bonnot de la chopine. Refusant le monde tel qu'il est devenu, ils lui offrent une maligne et haute en couleur résistance passive.Comment Camadule, Poulouc, Captain Beaujol et Debedeux échappent superbement au métro-boulot-jus de fruits, c'est le thème de ce roman tonique et salutaire.
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Brasserie parisienne, restaurant étoilé, auberge gourmande, bistrot gastronomique, taverne mondialisée, cantine branchée, Mauro, jeune cuisinier autodidacte, traverse Paris à vélo, de place en place, de table en table. Un parcours dans les coulisses d'un monde méconnu, sondé à la fois comme haut-lieu du patrimoine national et comme expérience d'un travail, de ses gestes, de ses violences, de ses solidarités et de sa fatigue. Au cours de ce chemin de tables, Mauro fait l'apprentissage de la création collective, tout en élaborant une culture spécifique du goût, des aliments, de la commensalité. À la fois jeune chef en vogue et gardien d'une certaine idée de la cuisine, celle que l'on crée pour les autres, celle que l'on invente et que l'on partage.
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Que faire à vingt ans, après la mort d'une grand-mère, quand on se retrouve sans famille et qu'on aime les cuisines plus que tout au mondeoe se pelotonner contre le frigo, chercher dans son ronronnement un prélude au sommeil, un remède à la solitude.
Cette vie semi-végétative de mikage, l'héroïne de kitchen, est un jour troublée par un garçon.
Yûichi tanabe, qui l'invite à partager l'appartement où il loge avec sa mère. mikage s'installe donc en parasite chez les tanabe : tombée instantanément amoureuse de leur magnifique cuisine, elle est séduite par eriko, la " mère " de yûichi. eriko, personnage ambigu et pur, transsexuel à la beauté éblouissante, qui, traversant le récit comme un soleil éphémère, va bientôt mourir à son tour de mort violente...
Banana yoshimoto révèle dans kitchen, à travers une sorte de " minimalisme fou ", une sensibilité nourrie de paradoxes, une sensibilité dans laquelle toute une génération de jeunes japonais s'est reconnue.
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«La gourmandise est toujours sans gravité, c'est ce qui fait tout son charme. La gourmandise est comme un tableau où l'on utiliserait pas le noir, seulement des couleurs claires, des jaunes de Tiepolo, des bleus et des blancs de Boucher, des verts frondaison de Fragonard ; la gourmandise à table, c'est la gaieté au théâtre ou la galanterie en amour (trois G), sans gravité, mais allant tout de même, en s'échelonnant, de la grossièreté jusqu'au raffinement le plus exquis.»
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Ceci est l'épopée drolatique d'une cuisinière qui n'a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu'elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l'avant.
Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d'une centenaire scandaleuse qui a un credo : "Si l'Enfer, c'est l'Histoire, le Paradis, c'est la vie".
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«Toutes ses facultés d'aimer, de se donner, de souffrir, d'espérer, la cuisine s'en était emparée bien avant que je la rencontre, et le peu de ces ressources d'amour qui parvenait à se détourner de la cuisine allait à sa fille.» Un ancien commis de cuisine raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l'assistant - et l'amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d'un voyage vers un au-delà, la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête de l'épure.
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Monsieur Henri est le chef dévoué du Relais fleuri, un bistrot traditionnel qui régale ses clients de plats généreux et savoureux. Sous les yeux subjugués de Julien, son fils, il élabore d'appétissantes recettes que sa femme Hélène consigne dans un cahier. Mais un jour, Hélène quitte la maison sans explication, emportant avec elle le bonheur de cuisiner. Le cahier de recettes disparaît et Henri décrète que jamais Julien ne deviendra cuisinier. Cela n'empêche pas le garçon de poursuivre sa passion en cachette, entre deux cours de lettres à la fac. Quand Henri, malade, sombre dans le coma, Julien n'a plus qu'une obsession : retrouver le cahier de recettes de son père. Dans sa quête, il découvre d'autres secrets et comprend pourquoi Henri a laissé partir sa femme sans un mot...Ce roman dessine le magnifique portrait d'un homme pour qui la cuisine est plus qu'un métier : le plaisir quotidien du partage et l'art de traverser les épreuves. Une tendre déclaration d'amour filial où, à chaque page, l'écriture sensuelle de l'auteur nous met l'eau à la bouche.
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Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême. «D'une histoire, elle faisait une essence, de l'essence, elle faisait un élixir, et avec l'élixir, derechef, elle se mettait à composer l'histoire», expliqua un jour la romancière du Sud américain Eudora Welty, qui mettait Blixen au panthéon des génies.
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Nouvelle édition en 2015
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Nouvelle édition en 2002
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On ne plaisante pas avec la bouffe ! Une mauvaise cuisinière, ça se supprime d'un coup de colère. On peut supporter du céleri rémoulade dégueulasse des années, pas toute la vie ! Une bonne cuisinière, ça se trouve, mais si elle a, comme vous, un foutu carafon, les choses tournent au vinaigre... Carafon et vinaigre, ces mots ont tout leur sens, quand on est un vigneron mal embouché du Mâconnais... Tournedos Rossini, pigeons au foie gras et macarons à la pistache, le tout arrosé d'un vin maison, le menu est presque digne d'un trois-étoiles... sauf si on tire sur le caviste.