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Musées de Strasbourg
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Corps en mouvement : les danseuses de François-Rupert Carabin
Barbara Forest
- Musees Strasbourg
- Le Cabinet De L'amateur
- 2 Septembre 2021
- 9782351251843
Le Cabinet de l'amateur est une collection consacrée au patrimoine des onze Musées de la Ville de Strasbourg. Chaque titre de la collection est conçu comme un album d'images : la beauté des oeuvres ou des objets, leur caractère insolite, suscite surprise, émerveillement et curiosité. Dans un grand format, sur 16 pages, se déploient généreusement des collections de différentes natures : art populaire, arts décoratifs, objets scientifiques, beaux-arts, autant d'objets rares, étranges ou magnifiques. À l'intérieur, sur un cahier de format plus petit, un court texte introduit et commente la sélection d'images proposée. S'inspirant du cabinet d'arts et de curiosités, la collection offre à un prix accessible un regard inédit sur les trésors souvent inconnus des Musées de la Ville de Strasbourg.
François-Rupert Carabin :
Le sculpteur-dessinateur François-Rupert Carabin, né en 1862, est passionné par la précision du geste ; il réalise des oeuvres d'une grande finesse. Dans ce titre, les nouvelles acquisitions sont associées aux oeuvres qui figuraient déjà dans la collection du musée. Cet ensemble devient le plus riche de France, avec celui conservé au musée d'Orsay, et donne à Strasbourg une place de choix dans l'étude de l'artiste. Fasciné par le corps et ses mouvements, Carabin représente des scènes folkloriques, des sportifs, des scènes de cabaret ou encore des ballerines et des danseuses aux crotales. La célèbre danseuse Loïe Fuller se voit même consacrer une céramique. À travers le prisme de la danse, ce nouveau numéro du Cabinet de l'amateur devient donc l'occasion de découvrir ou de redécouvrir Carabin à travers de grandes planches mettant en valeur la richesse de son oeuvre et ses choix esthétiques.
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Le musée d'art moderne et contemporain ; le guide
Collectif
- Musees Strasbourg
- 18 Février 2021
- 9782351251775
Inauguré en 1998, le musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) vint compléter le réseau des musées de la ville, offrant un développement contemporain au paysage muséal strasbourgeois. La collection (environ 18 000 oeuvres), régulièrement enrichie par des acquisitions, couvre une période allant de 1870 à nos jours et investit un champ géographique clairement tourné vers l'Europe. Le fonds moderne part des artistes impressionnistes pour aller jusqu'aux pionniers de l'abstraction, sans oublier ceux des arts décoratifs. La collection contemporaine, quant à elle, met en lumière l'art des années 1960 (Fluxus, Arte Povera, Supports-Surfaces, etc.) et présente un ensemble de peintures allemandes unique en France.
Le lecteur trouvera dans ce guide souvenir le best-off commenté des pièces majeures de la collection, mais aussi des entrées thématiques sur diverses notions d'histoire de l'art, ainsi que des citations d'artistes et anecdotes sur l'acte de création et l'histoire des oeuvres.
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Le musée d'art moderne et contemporain ; le guide
Collectif
- Musees Strasbourg
- 18 Février 2021
- 9782351251713
Inauguré en 1998, le musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) vint compléter le réseau des musées de la ville, offrant un développement contemporain au paysage muséal strasbourgeois. La collection (environ 18 000 oeuvres), régulièrement enrichie par des acquisitions, couvre une période allant de 1870 à nos jours et investit un champ géographique clairement tourné vers l'Europe. Le fonds moderne part des artistes impressionnistes pour aller jusqu'aux pionniers de l'abstraction, sans oublier ceux des arts décoratifs. La collection contemporaine, quant à elle, met en lumière l'art des années 1960 (Fluxus, Arte Povera, Supports-Surfaces, etc.) et présente un ensemble de peintures allemandes unique en France.
Le lecteur trouvera dans ce guide souvenir le best-off commenté des pièces majeures de la collection, mais aussi des entrées thématiques sur diverses notions d'histoire de l'art, ainsi que des citations d'artistes et anecdotes sur l'acte de création et l'histoire des oeuvres.
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Aux temps du sida : Oeuvres, récits et entrelacs
Estelle Pietrzyk
- Musees Strasbourg
- 19 Octobre 2023
- 9782351252161
Le catalogue de l'exposition Aux temps du Sida, oeuvres, récits et entrelacs explore les répercussions de l'épidémie de VIH/sida dans l'art. Explorez des décennies de création et de militantisme à travers des oeuvres percutantes et les voix d'une multitude d'auteur·ices, artistes, militant·es : un voyage émotionnel et informé dans l'histoire de la lutte contre le VIH/sida.
À partir des années 1980, le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et son stade ultime, le sida, explosent de manière incontrôlable aux États-Unis, en France et bientôt partout dans le monde. Cette crise sanitaire va aussi se révéler être une crise des représentations qui occasionne, jusqu'à aujourd'hui, l'apparition de nouvelles formes dans la création. Le virus emporte une génération de créateur·ices, d'écrivain·es, de chorégraphes, de cinéastes, de plasticien·nes... tandis que la maladie s'insinue, de façon manifeste ou en filigrane, dans les oeuvres. On voit éclore chez les artistes des prises de parole engagées voire militantes tandis que les luttes pour plus de tolérance, de visibilité et de droits pour les minorités s'organisent, et ce, aussi par le truchement de l'oeuvre d'art.
L'exposition Aux temps du sida et son catalogue parlent d'un temps encore non révolu où l'épidémie n'est pas surmontée en dépit d'importantes avancées médicales, y compris tout récemment. Les quarante dernières années ont vu s'entremêler des moments de peur, de deuil, de courage, de solidarité, d'espoir, tous adossés à des formes de créations dont on regarde aujourd'hui encore la force avec fascination, sinon admiration. Exposition pluridisciplinaire, Aux temps du sida présente quatre décennies de création où les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse rencontrent la recherche scientifique, la culture populaire et l'action décisive de personnalités engagées, d'associations déterminées, de chuchotements qui, réunis ensemble, sont devenus un cri. Conçu comme un voyage chrono-thématique, le catalogue s'ouvrira sur une retranscription du couloir du temps introduisant l'exposition. Ce voyage temporel à travers les quatre dernières décennies mettra en évidence la présence du VIH/sida dans les médias, les arts, la culture populaire, les sphères politique et médicale, permettant de replacer l'ensemble des oeuvres présentées dans un contexte plus large et de visualiser comment l'épidémie a façonné et influencé notre société.
Le catalogue prend ensuite la forme d'un abécédaire thématique qui offre une entrée variée dans ce vaste sujet, sans prétendre à l'exhaustivité. Chaque notice est dédiée à un artiste, une oeuvre ou un grand thème lié à la lutte contre le VIH/sida (tels Danse, Soin ou encore Voix). De nombreux contributeurs et contributrices ont accepté de participer à la rédaction de ces notices, garantissant une pluralité des voix et des points de vue situés : le catalogue donne la parole à des historien·nes de l'art mais aussi à des artistes, des médecins, des militant·es, des écrivain·es, etc. Ces textes sont illustrés des oeuvres présentées dans l'exposition. Le livre capture l'urgence vécue par les personnes touchées par le virus, en particulier celles qui ont été diagnostiquées à une époque où aucun remède n'existait. Les oeuvres exposées témoignent de leur engagement, de leur lutte, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs et de leur désir d'être entendu·es et compris·es. À travers les oeuvres et les voix d'artistes tel·les que Maurice Béjart, Sophie Calle, Guillaume Dustan, General Idea, Nan Goldin, Felix Gonzales-Torres, Hervé Guibert, Keith Haring, Klaus Nomi, Jean-Michel Othoniel, Bruno Pelassy, Bill T. Jones, Barthélémy Toguo ou encore David Wojnarowicz, on découvrira comment l'art et la création peuvent sensibiliser, provoquer des débats, exprimer un engagement et des ressentis complexes, mais aussi être les catalyseurs d'un changement social nécessaire puisqu'en 2023, l'épidémie est toujours là. -
Fantaisies & ornements ; planches décoratives d'Anton Seder
Collectif
- Musees Strasbourg
- Beaux Arts
- 24 Août 2017
- 9782351251553
L'ouvre d'Anton Seder, directeur de l'école des Arts décoratifs à Strasbourg lors de sa création en 1890, est constituée par un volet éditorial majeur : la publication d'une splendide série de planches décoratives, qui s'inscrivent dans la tradition du répertoire de modèles, remis au goût du jour par le courant Arts and crafts . L'occasion de découvrir une oeuvre méconnue et accessible qui synthétise brillamment ses influences contemporaines (Jugendstil, japonisme, symbolisme...).
Anton Seder, formé autour de 1870 à la Kunstakademie de Munich, qui est alors la capitale artistique de l'Allemagne, devient directeur de la nouvelle école des arts décoratifs à Strasbourg (Kunsgewerbeschule) au moment de sa création en 1890. Il y met en place une pédagogie inédite, accordant une large place à l'artisanat (ateliers spécialisés, dont l'excellence de l'actuelle Haute école des arts du Rhin porte encore la marque) et à l'observation de la nature, en intégrant par exemple une serre au bâtiment même de l'école. Il est l'une des figures marquantes du renouvellement artistique de la ville, de par ses principes pédagogiques et aussi bien que ses productions, même si le retour à la France en 1918 tendront à effacer, jusqu'à aujourd'hui, l'importance de son influence. Son oeuvre d'artiste se caractérise par de nombreuses collaborations avec des artisans (orfèvres, ferronniers, céramistes) mais aussi par un volet éditorial majeur : la publication d'un splendide ensemble de portfolios de planches décoratives, qui s'inscrivent dans la tradition ancienne du répertoire de modèles, remis au goût du jour notamment part les artistes du courant Arts and crafts .
Ces portfolios explorent des thématiques différentes (plantes, animaux, formes abstraites) et croisent avec virtuosité des influences variées : Jugendstil, japonisme, Renaissance, symbolisme, qui enrichissent un univers visuel formel éclectique et étonnant, entre élégance délicate et surcharge ornementale.
L'ouvrage se présente comme un bel album, aux allures de fac simile, rassemblant une soixantaine des quelques 300 planches publiées par l'artiste. Deux textes remettent en contexte aussi bien le travail du pédagogue à la tête de l'institution, que celle de l'artiste, notamment à la lumière du contexte éditorial de cette fin du xixe siècle. L'occasion de découvrir une figure dont les aléas de l'histoire ont fait méconnaître l'oeuvre, qui synthétise brillamment nombre d'influences contemporaines et dont les productions décoratives, aux accents parfois fantasmagoriques, ne manqueront pas de trouver de nombreux amateurs encore aujourd'hui. -
Rêver et faire rêver Une rétrospective inédite des plus belles estampes et des plus grands tableaux de Gustave Doré choisis parmi son oeuvre de plus de 10 000 illustrations, commentés par Alix Paré, historienne de l'art et conférencière, et Valérie Sueur-Hermel, conservateur à la Bibliothèque nationale de France.
« Gustave Doré est un artiste complet : dessinateur, graveur, peintre et sculpteur. Son génie dans l'illustration littéraire lui vaut d'être passé dans l'inconscient collectif, d'avoir influencé le cinéma, l'animation, la bande-dessinée et la publicité. Il est l'un des plus doués mais aussi des plus prolifiques dessinateurs du XIXe siècle. (...) Doré a touché à tout : à la caricature des hommes de son temps, au reportage de guerre, à la fable, à la poésie, au romanesque mais aussi à l'allégorie et au paysage. Il a livré des caricatures comiques et des images sérieuses, des visions épiques et des vues contemplatives, il a observé le réel tout en étant virtuose dans la fantaisie. Il nous semblait nécessaire de partager ce foisonnement et de révéler cette diversité. » Extrait de l'Avant-propos « On appelle ça illustrer un ouvrage : moi, je prétends que c'est le refaire. Au lieu d'un chef-d'oeuvre, l'esprit humain en compte deux. » Émile Zola, à propos des illustrations de Gustave Doré pour Don Quichotte -
Celui qui fut proclamé «le plus illustre des illustrateurs», Gustave Doré (1832-1883), est aujourd'hui encore célébré pour ses gravures. Ses talents de dessinateur l'ont amené à contribuer maintes fois aux journaux historiques du XIXe siècle, mais ce sont surtout ses illustrations des Contes de Perrault, des Fables de La Fontaine, des aventures de Don Quichotte, ainsi que de L'Enfer de Dante et de la Biblequi l'ont inscrit dans la mémoire de chacun.Pourtant,l'étendue de son génie reste largement méconnue, Doré se révèle un artiste aussi prolifique que virtuose dans plusieurs disciplines. À ses gravures répondent ses peintures et ses sculptures : il alterne tableaux d'histoire, de genre ou paysages, maîtrisant aussi bien les ensembles monumentaux que les scènes plus modestes, intimes ou cocasses ; ses huiles sur toile aux teintes flamboyantes, tout comme ses aquarelles ou ses lavis le consacrent maître insoupçonné de la couleur et de la matière.Son oeuvre traverse ainsi les techniques et les sujets mais également les époques et, d'Europe aux États-Unis, en passant par la Russie, traite d'inépuisables sujets, révélant une insatiable curiosité. Cette incroyable richesse résulte en un héritage toujours vivace dans la culture populaire, trouvant des échos tant dans le cinéma que dans la bande-dessinée d'aujourd'hui. Aussi Philippe Druilletpeut-il le saluer comme «un metteur en scène, un concepteur, un visuel, un visionnaire».
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Réédition de l'histoire de la petite chatte Monkey, dont les envies sont moyennement chastes, parue aux USA dans les premiers Dirty Plotte, et en France chez Chacal Puant. Un classique de l'Underground enfin redisponible.
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Cet album se présente comme le carnet de bord de M Plumet, un artisan passementier qui découvre la Suisse lors d'un voyage avec sa femme. Le propos est comique et satirique : satire du tourisme montagnard, de la bourgeoisie commerçante, du désir d'écrire et de peindre, de l'aventure romanesque... C'est surtout dans la composition des planches et la distanciation qu'il prend par rapport à son oeuvre que Gustave Doré étonne : avec un mélange de naïveté et de roublardise inattendu chez un auteur aussi jeune, il crée la surprise à chaque planche de l'album et fait exploser les codes du récit et de l'histoire en images. Une postface en bande-dessinée, par Léon Maret (l'auteur de Canne de fer et Lucifer et de Course de Bagnole aux Requins Marteaux) vient compléter la lecture du récit, mettant en lumière sa contemporanéité. En effet, bien loin d'être une bande-dessinée poussiéreuse destinée à un public exclusivement bibliophile, le lecture des Des-agréments (1851) reste aujourd'hui fluide, inventive, novatrice, et se situe aux antipodes du carcan imposé par certains codes utilisés largement dans la bande-dessinée d'aujourd'hui. Gustave Doré a 19 ans lorsqu'il dessine cet ouvrage, il s'amuse avec ce nouveau médium, à jouer avec ses codes, et le lecteur s'amuse avec lui !
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Sophie Taeuber-Arp, les dernières années
Cécile Bargues
- Éditions Fage
- École Des Modernités
- 24 Novembre 2022
- 9782849757185
Le parcours de Sophie Taeuber-Arp (1889-1943) au carrefour des avant-gardes, de Dada à la plastique pure, semble à première vue bien connu. Mais, au coeur de la géographie de l'art abstrait international, la singularité de sa dernière période demeure mal connue. Autour de la revue trilingue qu'elle fonde Plastique (1937-1939), trop méconnue en dépit de son importance, se lisent ses espoirs, ses combats, et le réseau hors frontières qui fut le sien, avec Paris pour centre. C'est tout un monde d'échanges, coupés par la guerre, qui reste à redécouvrir. Des archives nouvelles permettent aujourd'hui de (ré)écrire l'histoire de ses ultimes années qui sont les plus riches et en même temps les moins comprises.